Introduction

Les types de recherches

Les expériences sur animaux à l’Université de Genève sont effectuées dans le cadre d’une grande variété de thématiques que nous résumons ci-dessous en 6 catégories: neurosciences, oncologie et système immunitaire, métabolisme et physiologie, maladies infectieuses, biologie fondamentale, et autres disciplines.

Les espèces animales suivantes sont utilisées à l’UNIGE:

Ces deux espèces représentent à elles seules 96% des animaux utilisés chaque année à l’UNIGE. Elles présentent nombreux avantages:

  • Elles partagent une similarité remarquable avec l’être humain, tant au niveau physiologique que génétique;
  • Leurs génomes sont intégralement connus, ce qui les rend accessible aux outils de manipulation génétique;
  • Elles présentent également des avantages pratiques (petite taille, cycle de reproduction court).

 Ces deux espèces sont donc utilisées dans tous les domaines présentés ci-dessous.

La principale espèce de poisson utilisée en laboratoire est le poisson-zèbre, un modèle de vertébré de plus en plus courant. Bien qu’en apparence très différent de l’être humain, le poisson zèbre partage pourtant 70% de gènes avec celui-ci, ainsi que de nombreux processus physiologiques. Le poisson-zèbre a également comme avantage sa petite taille, ses nombreuses portées, la transparence de son corps (utile pour les techniques d’imagerie) et la possibilité d’utiliser les outils de génie génétique sur cette espèce. A l’UNIGE, les poissons-zèbre adultes sont principalement utilisés dans des études sur le système immunitaire ou cardiovasculaire. Les larves à un stade très précoce sont utilisées pour étudier le développement embryonnaire; en accord avec la législation en vigueur, ces larves ne sont pas comptabilisées et leur utilisation ne doit pas faire l’objet d’une demande d’expérimentation animale.

Ces espèces sont principalement utilisées à l’UNIGE dans le cadre de la recherche en biologie fondamentale, qui vise dans ce cas à comprendre l’évolution et les mécanismes à l’origine de la diversité du vivant. Ces études sont principalement observationnelles (p.ex. prise de photographies à haute résolution) et n’occasionnent que peu de contraintes sur les animaux.

Le lapin est principalement utilisé à l’UNIGE comme modèle de maladies pulmonaires, en particulier dans le cadre pédiatrique. En effet, la taille de l'animal et les volumes pulmonaires s'apparentent grandement à la réalité clinique en néonatologie, ce qui permet d'utiliser tous les outils technologiques à disposition pour la pratique clinique (ventilateurs, cathéters, gazométrie, imagerie) et représente un grand potentiel translationnel. Le lapin est également utilisé dans le cadre d’études en ophtalmologie, car la taille et la physiologie de son œil sont remarquablement comparables à celles de l’œil humain.

Ces espèces sont principalement utilisées comme modèle en chirurgie expérimentale, tant dans le domaine cardiovasculaire (p.ex. test de prothèses aortiques), pulmonaire (p.ex. tests de modes ventilatoires) ou encore gastrique (p.ex. pose de prothèses gastriques). En effet, leur taille et leur physionomie sont comparables à l’homme et comme pour le lapin, les mêmes outils cliniques peuvent donc être utilisés. Ainsi, les résultats obtenus grâces à ces espèces sont généralement directement transposables à l’humain en clinique.