Emploi

Alumni MUSE

Témoignages

 CLAUDIA  MARSELLA   I    Conseillère en économie d'énergie   I   SIG

Conseillère en économie d’énergie aux SIG, Claudia Marsella est chargée d’organiser les opérations prévues par le plan d'action "Particuliers"  Eco21 » auprès des habitants du canton. L'opération "Nouvelle lumière" a duré un mois, après un an de préparation. Un travail de gestion qui cache une magnifique aventure humaine. « C’est le travail de mes rêves » explique Claudia Marsella. Pour en arriver là, elle a cependant accumulé les petits stages, multiplié les entretiens d’information et les postulations. 

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« Durant mes études, j’ai multiplié les stages d’été : description des espèces au Museum d’histoire naturelle, petites études et articles de vulgarisation autour du développement durable à la commune de Bernex, guide de balades estampillées développement durable pour l’ASDD (Association pour la sensibilisation au développement durable)» . C’est avec Terragir et les SIG qu’elle réalise ensuite son travail de master, consacré aux changements de comportement en matière d’économie d’énergie. Terragir l’engage ensuite pendant un an pour des campagnes de sensibilisation dans les écoles et les ménages. S’en suivent 9 mois de chômage pendant lesquels la jeune femme multiplie les offres d’emploi et les entretiens d’information. 

Ecotec : Etudes d’impact et suivi de chantier

Elle décroche ainsi un poste de responsable d’études d’impact sur l’environnement chez Ecotec. Son travail consiste principalement à rédiger des rapports d’études d’impact. « Je compilais des études menées par des spécialistes sur différents aspects environnementaux et j’analysais moi-même certains aspects – liés au bruit ou à l’eau - selon un protocole établi par Ecotec et le canton. Pour ce genre de travail, il est essentiel d’avoir une formation généraliste comme celle dispensée par le MUSE. » Parallèlement aux études d’impact, elle suit quelques chantiers, sur lesquels elle intervient avec doigté mais fermeté. « Je me souviens du jour où j’ai fait déplacer une orchidée, qui est une espèce protégée. Il a fallu trouver le ton juste… ».

SIG : conseillère en économie d’énergie

Quelques années plus tard, le jeune femme est engagée par le bureau CSD Ingénieurs, qu’elle quittera pour le « Job de ses rêves » aux Services industriels de Genève – SIG .  Désormais conseillère en économie d’énergie dans cette entreprise, Claudia Marsella assure la mise en œuvre de campagnes destinées à modifier les comportements des ménages en matière d’économie d’énergie : Durant un mois, des « ambassadeurs » des SIG conseillent les ménages d’une commune, tout en offrant un matériel plus efficient.  « J’assure la coordination  logistique de l’opération, qui comprend la commande du nouveau matériel auprès de nos fournisseurs tout comme l’évacuation des anciens appareils. Je garantis aussi la coordination de la communication entre les SIG et la commune. En cours d’opération, je gère les problèmes inhérents à la gestion des stocks de matériel ou aux ménages mécontents. A la fin de chaque opération, je mène un debriefing avec les communes et rédige un rapport opératinnel, qui comprend notamment les aspects financiers. Je suis également responsable du recrutement et de la formation des ambassadeurs qui visitent les ménages. Chaque opération est une magnifique aventure humaine, car ces personnes sont en phase de ré-insertion professionnelle.

MARINA DE VASCONCELOS PINHEIRO I Resp. communication rechcerche de fonds I EIRENE SUISSE

Encore étudiante du MUSE et concernée par le développement durable, Marina de Vasconcelos Pinheiro crée « Vêt’Lok », une association qui loue des vêtements pour bébés. Forte de cette expérience et d’un travail de master réalisé en Bolivie, elle est ensuite engagée comme «responsable communication, recherche de fonds et coordination Amérique centrale » chez Eirene Suisse. Dans cette petite ONG, elle assure la communication, le recrutement de bénévoles et le démarchage de fondations susceptibles de financer des projets. Parcours. 

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 A l’issue de son master, Marina de Vasconcelos Pinheiro envoie de nombreuses candidatures spontanées auprès d’ONG et d’administrations publiques. Son certificat en géomatique lui vaut deux propositions de stage, et son expérience associative convainc l’ONG Eirene.  « Cet emploi me permet de conjuguer mon intérêt pour la coopération humanitaire et pour le développement durable. »

 « J’y ai débuté en stage, pour organiser le stand de l’ONG à la fête de la musique », raconte-t-elle. «Désormais, mes responsabilités se sont élargies, notamment à la recherche de fonds. Par exemple pour un projet de soutien à l’enseignement, j’ai d’abord recruté une volontaire avec une formation adéquate. Puis j’ai constitué un dossier présentant le projet de formation et le profil de la volontaire.  Je l’ai adressé à plusieurs fondations, en adaptant la présentation aux intérêts de ces dernières. » Comme il arrive dans les petites structures, la jeune femme est très polyvalente. « J’assure aussi toute la communication d’Eirene Suisse. » Cela comprend la réalisation de flyers, la rédaction d’une newsletter et la responsabilité éditoriale d’un magazine pluriannuel : « Je rédige, relis les articles écrits par les volontaires, choisis les illustrations et la titraille. J’assure aussi la mise en page. » Eirene Suisse étant présent sur les réseaux sociaux, Marina de Vasconcelos Pinheiro agit encore comme community manager. « Je poste des informations sur facebook dans un style adapté et assure une veille de la présence des autres ONG sur les réseaux. » Peu avare de ses compétences,  Marina de Vasconcelos Pinheiro traduit enfin des rapports, de l’espagnol au français et inversement.

Ses activités au sein de l’ONG n’ont cependant pas détourné la jeune femme de son  projet associatif : Vêt’Lok. Après avoir créé le site web et la page facebook, ouvert un local près de la gare, Marina de Vasconcelos Pinheiro envisage l’ouverture d’un espace permanent ( ???) pour répondre à la demande.

 VERONICA RUIZ   I   Research Assistant Junior Professionnal   I    IUCN

Les écosystèmes et la biodiversité, tel est le fil rouge du parcours professionnel de Verónica Ruiz. Ce dernier  s’est principalement déroulé dans des organisations internationales ou non gouvernementales. Actuellement Research Assistant Junior Professionnal à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la jeune femme  récolte de données écosystémiques, promeut la méthodologie de l’UICN et participe à la mise en œuvre de projets de prévention des risques climatiques.

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Obtenir un tel poste n’était cependant pas gagné d’avance. « J’ai galéré pendant plus d’un an », se souvient-elle. Des coups de pouce ont heureusement jalonné son parcours : Après le diplôme de master, obtenu en 2014, elle doit son premier stage à l'Organisation à la recommandation d’une autre diplômée. Puis ce seront les mesures pour les demandeurs d’emploi qui décident l’UICN à l’embaucher, en plus de ses nombreux atouts.

À l’UICN, l’approche écosystémique de la prévention des risques

En tant que Research Assistant Junior Professional, Verónica Ruiz partage son temps entre des tâches de coordination – email, séances et téléphones -, le travail de terrain et la rédaction de rapports, en anglais, français ou espagnol. « L’échange avec les collègues constitue l’aspect le plus stimulant de mon travail », estime-t-elle.

Elle est en charge de la mise à jour de la « liste rouge » des écosystèmes, qui est à la base de mesures préventives. « Je pratique une revue de la littérature au niveau international pour trouver des données d'évaluation réalisées selon la méthodologie de l'UICN.  Je les intègre ensuite dans une base de données globale. » L’IUCN a par ailleurs mis en place une méthodologie d’évaluation des risques écosystémiques, que Verónica Ruiz est chargée de promouvoir lors d’événements réunissant des professionnels du domaine. « Je leur explique l’intérêt de cette méthode et leur propose de collaborer sur des projets précis. »

Tout naturellement, son travail comprend également un volet pratique lié à la mise en œuvre des projets. L’un d’entre eux visait la mise en place de mesures de prévention basées sur  l’écosystème plutôt que sur des solutions d’ingénierie, par exemple pour atténuer l'effet de la salinisation dans les sols des zones côtières du Sénégal. « J’ai participé à la fin de ce projet, explique Verónica Ruiz. J’ai préparé un atelier de trois jours avec les communautés villageoises impliquées, pour faire le bilan des mesures prises. J’ai aussi rédigé un rapport sur ce projet et l’ai présenté lors d’un événement public organisé par « Swiss NGO DRR Platform », à l’intention des acteurs humanitaires. L’an prochain, j’irai sur le terrain expliquer à différentes communautés la composante écologique de la prévention des risques, selon le principe de de la réduction de risques de catastrophes basée sur les écosystèmes.

Consultante indépendante

Avant son travail à l’UICN, Verónica Ruiz a goûté quelques mois aux joies de l’indépendance, comme consultante auprès de l’organisation internationale Global Water Partnership.  Travaillant le plus souvent à domicile, elle rencontrait ses collègues lors de séances de travail.

 JULIETTE LERCH I Chargée de projet I BIO-ECO

Après une spécialisation de master en sciences de l’eau, Juliette Lerch débute sa carrière dans le domaine du climat. C'est toutefois dans le domaine du management énergétique qu'elle dispense désormais ses conseils, comme  chargée de projet chez Bio-Eco, petite entreprise active dans l’environnement et le développement durable.

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Au fur et à mesure de la carrière professionnelle, l’expérience prévaut sur les options de formation, analyse Juliette Lerch. A l’issue de ses études, elle effectue un premier stage à l’Office fédéral de l’environnement – OFEV, à la division climat. Cette expérience lui ouvre ensuite les portes de Swiss Climate, où elle participe à l’établissement de bilans carbone pour les entreprises. Retour ensuite à l’OFEV. « Je participais à la rédaction de rapports présentant des concepts généraux sur l’adaptation climatique. Le travail à l’OFEV est d’un niveau très stratégique. » L’expérience à l’OFEV sera ensuite un atout pour postuler auprès de Bio Eco.

Juliette Lerch y travaille sur des projets concrets, ce qu’elle apprécie : « Je conseille les communes qui ont un Agenda 21 ou qui souhaitent obtenir le label « Cité de l’énergie ». » Pour l’une d’entre elles, elle a créé le contenu d’une exposition sur le développement durable, exposition qui s’est tenue dans un centre commercial. « J’ai produit des informations à propos d’alimentation, de mobilité, d’achats et de finance durables. » Pour le compte de Bio Eco, elle collabore encore avec l’OFEV, dans le cadre d’un projet destiné à aider les communes à s’adapter aux changements climatiques. 

trouver un premier emploi

Les atouts du MUSE

Travail de master

 

 

 

Trouver un premier emploi

Stratégies gagnantes 

  • S’informer sur les entreprises : «  Plus je cherchais, plus je trouvais des entreprises auprès desquelles postuler »
  • Envoyer des offres spontanées « J’ai ainsi trouvé mon premier stage et mon premier emploi chez Bio-Eco. »

Un premier stage grâce aux entretiens d'information

« L’objectif d’un entretien d’information est de mieux comprendre l’emploi de la personne rencontrée, explique Claudia Marsella. Je la questionnais sur son parcours et ses  activités, sur l’intérêt de mon profil et de ma formation pour son entreprise.  J’ai  diversifié mes contacts de manière à parler avec des représentants de communes, de l’administration publique, d’entreprises privées. Toutes les personnes que j’ai sollicitées ont accepté de me rencontrer ! Ce fut d’abord le collaborateur d’une commune dont la fonction m’intéressait ; puis une personne de l’entreprise qui a supervisé mon travail de master m’a suggéré de contacter le collaborateur d’un bureau d’études, et ce dernier m’a donné une liste de tous les bureaux d’études d’impact… j’ai envoyé des offres, dont une à Ecotec qui m’a engagée en stage la semaine suivante» se souvient Claudia Marsella. Au stage suivra un contrat à durée déterminée puis un contrat fixe.

Les atouts pour travailler dans les OI
selon l'expérience de Verónica Ruiz

  • Travail bénévole dans une ONG locale – Swiss Youth for Climate –, qui témoigne de son intérêt pour les questions climatiques.
  • Maîtrise des langues officielles de l’ONU, le français, l’espagnol et l’anglais. « L’IUCN en exige au minimum deux. »
  • Profil de biologiste spécialisée en écologie et services écosystémiques.

Milieu associatif: comment se profiler

  • Une expérience associative préalable : « POur choisir en connaissance de cause et démontrer sa connaissance du milieu : travailler avec des bénévoles implique d’accepter leur mode de faire.
  • Une expérience « tout terrain » : « Par mon travail de master qui traitait d’un espace urbain à risque en Bolivie, j’ai montré que je savais travailler dans un contexte très différent et établir les contacts nécessaires.
  • La connaissance de … plusieurs langues : Anglais, espagnol, mais aussi allemand, « une langue importante pour les ONG, car les séances avec la DDC se déroulent à Berne et en allemand.»

L’allemand ouvre des portes

A la faveur du programme Erasmus, Juliette Lerch étudie durant un an les sciences de l’environnement en Allemagne et y travaille six mois comme jeune fille au pair. Sa maîtrise de l’allemand lui vaudra son premier stage à l’Office fédéral de l’environnement à Berne. Elle lui est également utile dans son emploi actuel de chargée de projet chez Bio-Eco , où elle interagit fréquemment avec les fonctionnaires de l’administration fédérale et des bureaux d'étude suisses alémaniques..

Les atouts du MUSE

Les atouts du MUSE: Diversité et entraînement à la rédaction

  • La diversité des matières enseignées :   « Cela est très apprécié dans les ONG, qui interviennent  souvent à plusieurs niveaux. »
  • L’entraînement à la rédaction de rapports.

Les atouts du MUSE: l'Intedisciplinarité 

«Le MUSE est une formation interdisciplinaire. Cela permet de comprendre le langage des spécialistes de l’environnement et de faire le lien entre eux. Le MUSE prépare aussi à la vulgarisation des problématiques environnementales. Sans parler des connaissances acquises en particulier à travers le choix de la spécialisation. »

Le travail de master

 Augmenter ses compétences pratiques grâce au travail de master

« Mon travail de master a porté sur l’évaluation des services écosystémiques terrestres dans le canton de Genève. Cela m’a permis d’augmenter mes compétences car je me suis familiarisée avec les logiciels informatiques et la cartographie.  Le certificat en géomatique, que j’ai effectué pendant le master, m’a également été très utile. »

Quand le travail de master mène à l’emploi

« Mon travail de master m’a permis d’obtenir un stage à l’Office fédéral de l’environnement, se souvient Juliette Lerch.  Il traitait de l’impact des changements climatiques sur la gestion de l’eau dans une station vaudoise ». L’OFEV l’engage ensuite pour analyser l’impact des changements climatiques dans divers cantons suisses.