Auditoire «Alexei Jaccard Droits de l’homme»
L’espace jouxtant l’auditoire MR380 à Uni Mail – nommé «Alexei Jaccard Droits de l’homme» en hommage à l’étudiant suisso-chilien victime de disparition forcée – a été transformé en un lieu vivant de mémoire, d’information et de réflexion interdisciplinaire, suite au travail d'un comité scientifique interfacultaire, composé d’expert-es de l’UNIGE et d’enseignant-es de toutes les facultés logées à Uni Mail et du Latino Lab ainsi que de membres de collectifs estudiantins (CUAE et Nouvelles Générations Chili).
Sur les parois de ce dispositif, un affichage permanent relate l’histoire tragique d’Alexei Jaccard (dont le corps n’a toujours pas été retrouvé), apporte des éléments historiques, définit la disparition forcée comme un crime contre l’humanité et explique ses impacts sociaux, tandis qu’un mur est consacré à des expositions temporaires en lien avec la thématique des droits humains.
Vernissage interne – 30.08.2022
Le projet, porté par un comité scientifique interfacultaire et soutenu, tant financièrement que dans sa réalisation, par de nombreuses entités de l’Université de Genève, a été vernis le 30 août 2022. Retrouvez les photos et les interventions sur le site du Latino Lab.
Inauguration du mural Alexei Jaccard – 24.11.2022
La soirée d'inauguration du mural a eu lieu le 24 novembre 2022, dans le cadre de la Semaine des droits humains. Elle a été l'occasion de retracer près de 45 années de mobilisation autour de la disparition forcée d'Alexei Jaccard, en la reliant à d'autres mouvements sociaux suscités par cette forme de crime contre l'humanité à travers le monde.
Témoignages et analyses ont ponctué le programme de la soirée inauguration avec les interventions de Paulina Veloso, veuve d'Alexei Jaccard et avocate, et de Jean-Jacques Martin, avocat d’Alexei Jaccard, puis une conférence de Gabriella Citroni, professeure de droit international des droits humains à l’Université de Milano-Bicocca, sur «La disparition forcée, phénomène global en mutation: la lutte des familles et de la société civile face aux nouveaux défis».