SEMAINE DES DROITS HUMAINS 2025
10 au 14 novembre 2025
DÉFENDRE L'ÉTAT DE DROIT
La Semaine des droits humains organisée par le Global Studies Institute de l’Université de Genève dédie son édition 2025 à la thématique de la défense de l'État de droit.
L’événement s’ouvrira avec la participation des lauréats du Prix Nobel de la paix 2022 et se clôturera par une rencontre dédiée à la catastrophe en cours au Soudan.
Cette semaine riche et engagée propose une programmation culturelle et académique variée : expositions, théâtre participatif, ateliers de danse, colloque et tables rondes. Parmi les invité-es figurent le journaliste Pierre Haski, l’historien espagnol Nicolas Sesma, ainsi que le photographe André Gazut et la chorégraphe Leslie Mannès .
Portée par la communauté étudiante et un large réseau de partenaires institutionnels, la Semaine des droits humains offre un espace de réflexion et de dialogue autour des fondements juridiques et politiques de l’État de droit.
Programme :
Lundi 10 novembre
Defending the Rule of Law, Defending Human Rights
10 novembre, 18h30-20h00
U300 - Uni Dufour
Interprétation simultanée / Conférence en anglais
❯ Inscription obligatoire⚠ Un contrôle visuel des sacs aura lieu sur place
En octobre 2022 et de manière très symbolique, le prix Nobel de la paix a été décerné à Ales Bialiatski, fondateur de l’ONG biélorusse Viasna, ainsi qu’à deux ONG : l’ukrainienne Center for Civil Liberties et la russe Mémorial. Trois ans plus tard, l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie continue son œuvre de destruction. Face aux menaces grandissantes pesant sur l’État de droit et sur la démocratie partout dans le monde, la voix de ces défenseurs des droits humains est plus nécessaire que jamais. Défendre l’État de droit et protéger les individus de l’arbitraire est une cause noble, mais souvent dangereuse. L’arbitraire prospère dans des contextes où les pouvoirs des individus et des institutions ne sont pas contrebalancés par l’application et le respect d’une loi régissant les affaires publiques et privées sur des fondements ancrés dans les principes de justice, d’équité et de liberté. Néanmoins, l’existence d’un système juridique moderne au sein d’un État ne garantit pas automatiquement l’application de ces lois, ni le fonctionnement de l’État de droit.
Depuis l’effondrement de l’URSS en décembre 1991, l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie constituent trois cas d’étude à la fois différents et complémentaires. En Biélorussie, l’instauration d’un régime autoritaire n’a jamais permis le développement d’un État de droit garantissant le respect des droits individuels. Cela n’a toutefois pas empêché l’émergence d’une société civile qui, comme lors des manifestations de 2020-2021, réclame la fin des abus du régime et la protection des droits fondamentaux des citoyens et citoyennes. En Russie, les tentatives de réforme des années 1990 ont échoué, laissant place à une « verticale du pouvoir » à mesure que Vladimir Poutine renforçait son emprise. Les Russes ont progressivement perdu leurs droits civils, tandis que le pouvoir central étouffait de plus en plus les voix dissidentes des médias indépendants, des ONG et des oppositions politiques. En Ukraine, les actions résolues d’une société civile très active et les énormes sacrifices de la population ont permis de défendre les fondements de l’État de droit, mais aussi de poursuivre l’idéal d’une société plus démocratique. Néanmoins, les fragilités structurelles internes et les grandes menaces externes obligent les institutions ukrainiennes ainsi que les citoyens et citoyennes à rester vigilant e s pour défendre et renforcer l’État de droit.
La Semaine des droits humains aura donc le privilège d’accueillir Natallia Satsounkevitch, membre du conseil d’administration provisoire de Viasna (Ales Bialiatski est emprisonné en Biélorussie depuis 2021), Oleksandra Matviitchouk, présidente du Center for Civil Liberties en tant qu’invité e s d’honneur, ainsi que Alexandre Tcherkassov, co-fondateur et président du conseil d'administration du Centre des Droits humains. Ces trois personnalités rappelleront l’importance que revêt la défense de l’État de droit et les sacrifices que cela peut impliquer. Leurs parcours au sein de leurs associations respectives sont autant de témoignages éclairants pour illustrer cette table ronde qu’un rappel de la nécessité de s’engager pour préserver et défendre les droits humains.
Cet événement est organisé avec le Laboratoire Europe centrale et orientale, Asie centrale et Caucase (LABEAC) du GSI.
18h30 - Mot d’accueil
- Audrey Leuba: Rectrice de l'Université de Genève
18h35 - Allocutions d’ouverture
- Frédéric Esposito: Président de la Semaine des droits humains, chargé de cours au Global Studies Institute, Université de Genève
- Christina Kitsos: Vice-présidente du conseil administratif de la Ville de Genève, chargée du Département de la cohésion sociale et de la solidarité
- Nathalie Fontanet: Conseillère d'État de la République et canton de Genève, chargée du Département des finances, des ressources Humaines et des affaires Extérieures
19h00 - Mot d’introduction
- Prof. Frithjof Benjamin Schenk: Université de Bâle
19h15 - Table ronde avec :
- Oleksandra Matviitchouk: Présidente du Center for Civil Liberties
- Natallia Satsunkevitch: Membre du conseil d’administration provisoire de Viasna (Ales Bialiatski est emprisonné en Biélorussie depuis 2021)
- Alexandre Tcherkassov: Co-fondateur et président du conseil d’administration du Centre des Droits humains « Memorial »
Modération
- Prof. Frithjof Benjamin Schenk: Université de Bâle
20h10 - Discussion avec le public
20h30 - Fin de la conférence
Atelier d'artiste
Leslie Mannès, danse
Atelier
Du 10 novembre au 13 novembre, 10h15-14h00 (Voir Séances)
MS 180 - Uni Mail
En partenariat avec Les Créatives, festival (18–30.11.2025)
Leslie Mannès est danseuse et chorégraphe. À partir de la danse et du mouvement comme vecteurs d’émancipation, elle propose des expériences participatives qui réinventent les relations entre et avec les publics. Elle imagine des dispositifs d’accueil qui suscitent la rencontre et le jaillissement de nouveaux imaginaires communs.
En 3 séances sur 3 jours, Leslie Mannès invite à ressentir dans nos corps le tissage de nos interdépendances, dans un double mouvement d’écoute et de mise en action.
Les séances amèneront à co-créer une chorégraphie qui pourra être présentée le quatrième jour, dans le cadre d'une représentation publique.
À l'issue de cet atelier, vous aurez :
- découvert une approche originale, concrète, incorporée, d'engagement collectif ;
- participé au développement du processus créatif qui transforme une idée en une proposition artistique ;
- pris part à une présentation publique d’un travail collectif.
Ouvert à tou·tes
Tarifs :
Étudiant-e : 5.-
Personnel & Alumni : 10.-
Externe : 30.-
Lundi 10 novembre : 10h15–12h00, MS 180 – Uni Mail
Mardi 11 novembre : 10h15–12h00, MS 180 – Uni Mail
Mercredi 12 novembre : 12h15–14h00, espace d'exposition, 3ème étage - Uni Mail
Jeudi 13 novembre : 17h00–19h00, Hall Uni Dufour
La désinformation politique : Comment la combattre afin de préserver l'État de droit ?
Workshop
10 novembre, 16h00-18h00
MR 170 - Uni Mail
En partenariat avec AESPRI, AMNESTY UNIGE et FORAUS UNIGE
❯ Inscription obligatoireAESPRI, AMNESTY UNIGE et FORAUS UNIGE organisent un atelier participatif consacré à la désinformation politique et à ses effets sur l’État de droit. L’évènement réunira étudiants et spécialistes autour d’un format interactif. Les participants seront répartis en petits groupes pour prendre part à des ateliers thématiques animés par les intervenant-es invité-es. Ces ateliers suivront une dynamique de type « World Café », permettant aux idées de circuler et de s’enrichir progressivement. Les échanges porteront notamment sur le rôle des gouvernements, des médias, des plateformes numériques et des individus dans la diffusion ou la prévention de la désinformation. La seconde partie sera consacrée à des présentations et à une discussion collective, avant de conclure par un moment informel autour d’un apéritif.
16h00 - Mot de bienvenue
Par les étudiant-es de l’AESPRI, d’Amnesty UNIGE et de Foraus UNIGE
16h05 - « Qu’est-ce que la désinformation politique ? »
Brève introduction par les étudiant-es en charge de l’événement.
16h10 - Début des ateliers
(4 ateliers simultanés, 7-8 participant-es par atelier)
- Illan Acher : Responsable éducation aux droits humains, Amnesty International Suisse
- Prof. Tommaso Venturini: Medialab, Université de Genève, chercheur au CNRS, membre du Public Data Lab
- Olga Baranova: Experte en politiques numériques, cofondatrice de CH++
17h15 - Présentations des intervenant-es
Chaque intervenant proposera une courte présentation intégrant les réflexions issues des ateliers (environ 10 min par personne).
18h00 - Questions & Réponses
18h15 - Fin officielle de l’événement
Suivie d’un apéritif convivial
Mardi 11 novembre
Défendre l'État de droit
Colloque scientifique
11 novembre, 14h00-18h00
U408 - Uni Dufour
Le colloque scientifique de la Semaine des droits humains 2025 comprendra quatre présentations de chercheuses et chercheurs sur le thème « Défendre l'État de droit », suivies d’une discussion animée par des pairs et d’un temps de questions-réponses avec le public. Les articles présentés seront ensuite retravaillés, puis soumis au comité éditorial de la collection « Droits humains, démocratie et gouvernance » des GSI Working Papers, afin d’entamer le processus d’évaluation par les pairs.
Les présentations seront les suivantes :
- Prof. Alioune Bah: Transitions militaires et état de droit en Guinée : enjeux juridiques et proprement politiques »
- Dre. Yuliya Kaspiarovich et Dre. Flore Vanackere: « From Crisis to Complexity: How Europe's Legal Systems Learn (and Clash) »
- Tihao Zeng : « Sécurité et État de droit : Le défi de la transparence procédurale dans les régimes de sanctions internationales et nationales »
- Dr. Moise Jean : « La fonction judiciaire internationale face aux exigences de l’état de droit »
- Prof. Alioune Bah : Directeur du Master en philosophie et de Psychopédagogie, Université Général Lansana Conté de Sonfonia-Conakry
- Dre. Yuliya Kaspiarovich : Professeur assistante, IE University de Madrid.
- Dre. Flore Vanackere : Chargée de cours, Global Studies Institute, Université de Genève
- Tihao Zeng : Assistant d'enseignement à Geneva Academy et doctorant à l'Université de Genève
- Dr. Moise Jean : Ancien chercheur postdoctoral à l'Université de Genève
Modération
- Prof. Frédéric Bernard : Faculté de droit, Université de Genève
- Prof. Hon. Michel Hottelier : Faculté de droit, Université de Genève
Six heures aux portes du Caire, voix des femmes
Lecture
11 novembre, 17h00-18h00
Scène du puits de lumière d'Uni Dufour (1er étage)
Lecture musicale d’un texte écrit par Carole Fumeaux et Sandra Modiano sur leur expérience lors de leur participation à la marche internationale de la paix avec l’accompagnement au Oud de Ahmed Khorshid (de nationalité égyptienne). Il s’agit d’un texte questionnant les pratiques des Etats de non-droit et les abus de pouvoir dirigés contre les militants de la paix. Cette écriture a été complétée par le regard juridique d’une avocate, Me Mireille Loroch. Le texte porte un regard critique sur la perte du libre arbitre, de nos droits élémentaires, des limites imposées aux citoyens portant une autre vision, des possibilités de s’engager dans la défense de la paix dans un monde de plus en plus dirigé par des rapports de force. Ceci tout en conservant des passages plus légers et drôles.
- Carole Fumeaux : Autrice
- Sandra Modiano : Autrice
- Mireille Loroch : Avocate du barreau
Le grand procès de l'État de droit
Disputatio - Concours d'art oratoire
11 novembre, 18h00-21h30
U300 - Uni Dufour
En partenariat avec la Société de Rhétorique Genevoise
La Disputatio propose de mettre en scène le Grand Procès de l’État de droit, dans le cadre de la Semaine des droits humains 2025. Inspirée des antiques exercices scolastiques, ce concours d'art oratoire vise à questionner la solidité de ce principe démocratique à l’heure où les populismes, la concentration des pouvoirs et l’affaiblissement des contre-pouvoirs le fragilisent.
Réparti-es en deux équipes, Accusation – Défense, les candidat-es issu-es des universités romandes plaideront tour à tour pour condamner ou défendre l’État de droit. Un-e « prévenu-e », incarnant symboliquement ce dernier, introduira le débat en replaçant la notion dans son contexte.
Un jury composé de personnalités émérites interrogera et évaluera les plaidoiries, garantissant la rigueur et l’équilibre de la confrontation. Par ce format, la Disputatio offre au public une relecture critique et pédagogique de l’État de droit : rempart face aux dérives autoritaires ou concept fragilisé par ses propres contradictions ?
18h00 - Discours d’entrée
- Thomas Connor : Président de la Société de Rhétorique Genevoise
18h05 - Mot de bienvenue
- Karen Chappuis : Coordinatrice des associations étudiantes de la SDH
18h15 - Explication des règles de la Disputatio
- Hibat-Allah Hably : Modératrice, Coordinatrice de la Disputatio SDH
18h40 - Contextualisation de l’État de droit
- Me Naomi Omeonga Wa Kayembe - Prévenue représentant l’État de droit
18h50 - Début des plaidoiries (Procès)
20h00 - Fin des plaidoiries (Procès)
20h05 - Début de l’Examination Croisée
20h35 - Fin de l’Examination Croisée
20h35 - Délibérations
20h35 - Entracte
- Animée par Hibat-Allah Hably : Modératrice, Coordinatrice de la Disputatio SDH
21h00 - Jugement et fin de concours
Jury
- Jessy Berger : Vice-présidente de la Fédération Francophone de Débat, section Auvergne-Rhône-Alpes
- Alain Ribera : Champion de France d'éloquence 2025
- Isabella Cannatà : Senior partner chez LALIVE
- Marie Laur : Postdoctorante à l'Université de Neuchâtel
- Grégoire Mangeat : Avocat, cofondateur du cabinet MANGEAT et ancien président de l’Ordre des avocats de Genève (2016–2018)
Violences policières : Un danger pour nos démocraties ?
Table ronde
11 novembre, 20h00-22h00
U600 - Uni Dufour
En partenariat avec FIDH et LSDH Genève
Pour que l'État de droit soit respecté, il est nécessaire que la police, disposant d’un pouvoir de contrainte, n’excède jamais le cadre légal qui régit l’usage de la force. Lorsque ces violences sont inscrites dans une pratique discriminatoire systémique, l’État de droit se trouve sous menace car plusieurs de ses principes fondamentaux, dont l’égalité devant la loi et l’interdiction de toute forme de discrimination, sont bafoués.
Cette conférence s’interrogera, entre autres, sur les formes diverses que les violences policières peuvent adopter : une remarque raciste, un procès-verbal d'audition falsifié, une arrestation fondée sur des préjugés racistes, des coups et blessures, des perquisitions abusives, un meurtre.
20h00 - Mot d’accueil
- Frédéric Esposito : Président de la Semaine des droits humains, Global Studies Institute
- Marc Morel : Co-président de la Ligue suisse des droits humains - Genève (LSDH-Ge)
20h10 - Introduction
- Barbara Reynolds : Membre du groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine de l’ONU
20h20 - Projection de vidéos
20h30 - Table ronde
- Me Dina Bazarbachi : Avocate et co-présidente de la LSDH-Ge
- Stanislas Michel : Chercheur, Border Forensics
- Me Raphaël Roux : Association des Juristes Progressistes
Modération
- Philippe Bach : Rédacteur en chef, Le Courrier
21h15 - Débat avec le public
21h45 - Conclusion
- Jérôme Richer : Co-directeur du Théâtre du Loup
Mercredi 12 novembre
L'Espagne franquiste
Une zone de non-droit au coeur de l'Europe occidentale
Conférence de l'historien Nicolas Sesma
12 novembre, 12h30-13h45
U408 - Uni Dufour
En partenariat avec la Maison de l’histoire
Publiée en 2024 et rééditée à cinq reprises, la monographie Ni una, ni grande, ni libre La dictadura franquista, 1939-1977 (Barcelone, Crítica, 760 p.) s’est imposée comme une référence incontournable de l’historiographie sur le régime franquiste. Dans cette somme ambitieuse et remarquablement documentée, Nicolas Sesma, Maître de conférences à l’Université Grenoble-Alpes, adopte une approche globale et comparative pour proposer une relecture inédite de la dictature franquiste.
12h30 – Mots de bienvenue
- Frédéric Esposito : Président de la Semaine des droits humains, chargé de cours au Global Studies Institute, Université de Genève
- Prof. Édouard Gentaz : Vice-Recteur, Université de Genève
- Alfonso Gomez : Maire de Genève
Conférence suivie d’un débat avec le public
Conférencier
- Dr. Nicolas Sesma : Écrivain et Maître de conférences, Université de Grenoble-Alpes
Modération
- Dr. Sébastien Farré : Directeur de la Maison de l’histoire, Université de Genève
En présence de
- S. Exc. M. Marcos Gómez Martínez : Ambassadeur, représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Office des Nations Unies à Genève
Scènes d'arbitraire ordinaire
Théâtre participatif par Specta(c)tor
Théâtre-forum
12 novembre, 14h00-17h00
MS 180 - Uni Mail
En partenariat avec Specta(c)tor
Le théâtre-forum est une forme théâtrale participative basée sur les principes du théâtre de l’opprimé tel que Augusto Boal l’a élaboré dès les années 1970 au Brésil. Le théâtre, par-delà ses vertus cathartiques, est alors conçu comme un moyen de conscientisation et d’émancipation collective.
Scènes d'arbitraire ordinaire, spectacle original commandé à Specta(c)tor pour l'édition 2025 de la Semaine des droits humains, envisage de nous faire réaliser combien de nombreuses situations pratiques, quotidiennes, engagent le thème de l'État de droit.
Specta(c)tor est une troupe théâtrale fondée par Nyan Storey dont l’essentiel du travail joue sur les formes d’interaction ouvertes au public, désinstallé de sa position spectatrice pour intervenir comme véritable acteur sur scène. Ses représentations, focalisées sur des sujets sociétaux très impliquants (harcèlement, racisme, discrimination), commencent par exposer une problématique en une saynète à laquelle le public est invité à réagir en proposant des variantes susceptibles de résoudre les impasses sur lesquelles s’est conclue la scène. Du public, l’on monte ainsi sur le plateau, l’on endosse un rôle et l’on intervient concrètement sur une situation. Les problématiques sociales, politiques, tout d’abord peut-être abstraites, prennent alors tout leur poids de réalité, en situation.
On discut'?
Projection du documentaire "Nos chers parlementaires" suivi d'un débat
12 novembre, 18h00-20h00
Cinéma Les Scala
En partenariat avec AMNESTY UNIGE, Et Pourquoi Pas ? et Genève Débat
❯ InscriptionDurant la Semaine des droits humains, l’événement « On discut’ ? », organisé par une étudiante d’Amnesty UNIGE et une étudiante de l’association Et Pourquoi Pas ?, propose une réflexion sur l’État de droit à travers la projection du documentaire Nos chers parlementaires (2019), suivie d’un débat participatif.
Inspiré du format Ciné-Débat, l’événement questionne les rapports entre démocratie et État de droit, les effets de la démocratie directe et les enjeux du parlement de milice. La discussion invitera le public à explorer les tensions entre souveraineté populaire et respect des principes juridiques fondamentaux.
Adresse Les Scala : Rue des Eaux-Vives 23, 1207 Genève
18h00 - Mot de Bienvenue
- Frédéric Esposito : Président de la Semaine des droits humains, chargé de cours au Global Studies Institute, Université de Genève
18h05 – Introduction
- Julie Loustaunau : Membre de l’association Et Pourquoi Pas ?
18h10 – Projection du film « Nos chers parlementaires »
Durée d’environ 55 minutes
19h00 – Brève présentation du documentaire par les étudiantes
19h15 – Débat et discussion
Autour de la thématique de l’État de droit, animés par les étudiantes en consultation avec les intervenant-es.
Modération
- Julie Loustaunau : Membre de l’association Et Pourquoi Pas ?
- Adèle Legrand : Étudiante, membre de l’association AMNESTY UNIGE
20h00 – Fin de l’événement
Enforced disappearance, civil resistance and the rule of law
Roundtable
12 november, 18h30-20h00
MS 160 - Uni Mail
In partnership with Comité Scientifique du Mural Alexei Jaccard-Droits de l'homme
Conférence en anglais
Enforced disappearance has long featured as an instrument of state terror, whose loitering effects challenge any attempt at restoring the rule of law. Once largely used by military dictatorships, enforced disappearance now happens in every region of the world and in a wide range of contexts. It most often includes governments’ involvement, ranging from the direct responsibility of state agents to complicity with armed non-state actors and participation by omission. It is therefore a polymorphous form of violence not only because of its staggering figures—thousands or tens of thousands of victims in several countries—but also because of its multiple repercussions. It affects the victims' families and loved ones as well as the whole social fabric through the spreading of terror, the disarticulation of networks of sociability and the introduction of ruptures of meaning into historical narratives.
Enforced disappearance has been recognized as a crime against humanity since the adoption by the United Nations of the International Convention for the Protection of All Persons from Enforced Disappearance in 2006. Yet today many states and armed non-state actors still perpetrate enforced disappearance, while survivors, victims’ families and civil organizations, often at great risk, continue their struggle to find their loved ones and to receive justice, truth and reparation. This panel will debate these issues with a special focus on Colombia and Sri Lanka.
The panel discussion will be followed by a visit of Images rémanentes de la disparition forcée, an audiovisual exhibition in the lobby of Uni Mail.
- Dr. Vindhya Buthpitiya : School of Philosophical, Anthropological and Film Studies, University of St Andrews
- Prof. Gloria Gaggioli : Faculty of Law, University of Geneva
- Dr. Chiara Redaelli : Faculty of Law, University of Geneva
Moderation
- Prof. (Hon.) Aline Helg : University of Geneva
Le combat des femmes baloutches contre l'État de non-droit
Conférence
12 novembre, 20h15-22h00
MS160 - Uni Mail
Conférence en anglais
Parmi les pratiques violant les droits humains que les autorités pakistanaises ont mises en œuvre depuis plus de 20 ans, les disparitions forcées ont ciblé plusieurs milliers de personnes. Depuis 2009, les protestations de la société civile baloutche contre les disparitions forcées sont principalement menées par des femmes. Celles-ci réclament le droit d’être informées du sort de leurs proches disparus, ainsi que le respect de l’État de droit et des droits humains de la part des forces de l’ordre pakistanaises. En mars 2025, plusieurs figures féminines, dont la candidate au Prix Nobel de la paix 2025 Dre. Mahrang Baloch, ont été arrêtées et accusées de terrorisme.
En quoi le mouvement des femmes baloutches mobilisées face à un État de non-droit permet-il de redécouvrir l’importance de défendre l’État de droit ?
Cet événement, résolument au féminin, se tiendra sous la forme d’entretien dans une atmosphère décontractée qui introduira le public à la culture musicale du Baloutchistan.
20h15 - Mot d’accueil
- Karen Chappuis : Membre du comité d’organisation de la Semaine des droits humains 2025
20h20 - Mise en contexte
- Prof. Nida Yasmeen Kirmani : Professeure associée de sociologie, Lahore University of Management Sciences
20h30 - Projection de deux témoignages du terrain sous la forme de capsules vidéo
20h45 - Conférence et table ronde avec
- Prof. Nida Yasmeen Kirmani : Professeure associée de sociologie, Lahore University of Management Sciences
- Aisha Baloch : Chercheuse associée du Baloch Advocacy and Studies Center (BASC), Londres, UK
Modération
- Julie Loustaunau : Membre de l’association Et Pourquoi Pas ?
- Louise Rotman : Étudiante de l’Université de Genève
21h30 - Discussion avec le public
Jeudi 13 novembre
Peut-on encore enquêter librement en Suisse ?
Regards croisés sur la liberté de la presse et l'État de droit
Table ronde
13 novembre, 16h00-18h00
U600 - Uni Dufour
En partenariat avec Public Eye
Dans un État de droit, la liberté d’informer et la liberté de la presse sont des garanties fondamentales, indispensables à une participation démocratique et à la transparence du pouvoir. En Suisse, elles sont protégées par les articles 16 et 17 de la Constitution fédérale, et à l’échelle européenne, par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Ces garanties structurent en profondeur la relation entre citoyen·ne·s, institutions publiques et sphère médiatique. Elles conditionnent la capacité du public à exercer un contrôle critique sur les décisions politiques et à contribuer de manière éclairée au débat démocratique.
La table ronde proposée visera à dresser un état des lieux des menaces actuelles à la liberté de la presse en Suisse, à les mettre en perspective avec d’autres contextes européens, et à interroger plus largement les conditions d’un journalisme libre, indépendant et protégé au sein d’un État de droit.
Intervenants-es
- Dre. Sophie Lemaître : Avocate et auriste et autrice du livre « Réduire au silence. Comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG », Rue de l'Échiquier, collection "Diagonales", 2025
- Me. Arnaud Nussbaumer : Avocat et professeur auprès de la faculté de droit francophone de la UniDistance Suisse
- Me. Alexandre Curchod : Avocat et chargé de cours en droit des médias à l’Université de Fribourg
- Agathe Duparc : Journaliste d’investigation à Public Eye
Modération
- Géraldine Savary : Directrice du Club Suisse de la Presse
La marche tendre
Happening, danse avec Leslie Mannès
13 novembre, 17h45-18h15
Hall - Uni Dufour
En partenariat avec Les Créatives, festival (18–30.11.2025)
Leslie Mannès est chorégraphe et danseuse. À partir de la danse et du mouvement comme vecteurs d’émancipation, elle propose des expériences participatives qui réinventent les relations entre et avec les publics. À la suite des ateliers menés pendant la semaine, Leslie Mannès et un groupe de participant·es construiront une intervention artistique dansée qui explorera la manière dont nos corps s’engagent dans les espaces collectifs. Chacun-e selon son histoire propre, les participant-es tenteront de donner leur place à la pluralité des liens sociaux. En combinant synchronisation et expression individuelle, il s’agira de faire ensemble l’exercice d’une négociation du commun dans une métamorphose subtile entre équilibre et déséquilibre.
La « marche tendre » conduira les danseur/euses et le public de l’entrée du bâtiment Uni Dufour jusqu’à la scène de l’auditoire U300 où débuteront les entretiens du GHRT.
- Leslie Mannès : Chorégraphe et danseuse
- Les participant-es aux ateliers de danse animés par la chorégraphe
Autoritarisme, populisme, jeunesse : Qui protège encore l’État de droit ?
Geneva Human Rights Talks
13 novembre, 18h15-20h00
U300 - Uni Dufour
En partenariat avec AESPRI, AMNESTY International UNIGE et FORAUS UNIGE
Dans le cadre de la Semaine des droits humains, les associations étudiantes AESPRI, Amnesty International UNIGE et Foraus UNIGE proposent une table ronde consacrée à une question centrale de nos démocraties contemporaines : « Autoritarisme, populisme, jeunesse : qui protège encore l’État de droit ? ».
Cet événement entend offrir un espace de réflexion sur les transformations politiques contemporaines, leurs effets sur les droits fondamentaux et le rôle des jeunes générations face à ces défis.
Longtemps considéré comme pilier essentiel des démocraties européennes, l’État de droit se trouve aujourd’hui fragilisé par la montée des régimes autoritaires, l’essor des mouvements populiste et les mutations sociales, économiques et technologiques. Ces évolutions redéfinissent la participation citoyenne et mettent à l’épreuve la jeunesse.
La table ronde réunira des intervenant-es au parcours variés - monde académique, judiciaire, associatif et politique - afin d’analyser ces dynamiques et de réfléchir aux moyens de préserver et de renforcer l’État de droit.
Les Geneva Human Rights Talks sont organisés en partenariat avec Amnesty International Unige, l’AESPRI et Foraus Unige, et en partenariat avec la Semaine des droits humains du Global Studies Institute de l’Université de Genève.
18h00 : Production artistique de Leslie Mannès
18h15 : Mot d’accueil
- Prof. Céline Carrère : Directrice du Global Studies Institute
18h20 : Introduction
- Alice Habegger : AESPRI
- Andreas Elias Bernhard : AMNESTY International UNIGE
18h25–18h40 : Question de présentation
Questions ciblées par intervenant·e·x afin de familiariser le public avec leur domaine d’expertise et d’approfondir le sujet de la conférence selon l’expertise de chacun·e.
Intervenant-es présent-es durant l’événement :
- Chantal Tauxe : Journaliste et vice-présidente du Mouvement européen suisse
- Anita Goh : Juriste, coordinatrice de la campagne Protect the Protest chez Amnesty International
- Prof. Oscar Mazzoleni : Politologue, Université de Lausanne
18h40–19h00 : Première thématique - Les nouvelles formes du pouvoir et l’érosion silencieuse de l’État de droit
- Modération : Andrew O’Hear - AESPRI
19h00–19h20 : Deuxième thématique - La justice et les droits fondamentaux
- Modération : Leonie Frischknecht - foraus UNIGE
19h20–19h40 : Troisième thématique - La jeunesse comme rempart ou cible : entre engagement et désillusion face aux dérives autoritaires
- Modération : Sara Cruz Ferreira - Amnesty International UNIGE)
19h40 : Débat avec le public
- Alice Habegger : AESPRI
- Andreas Elias Bernhard : AMNESTY International UNIGE
19h55 : Mot de conclusion
- Sara Cruz Ferreira : AMNESTY International UNIGE
L'Amérique en guerre
Projection suivie d'une table ronde en présence du réalisateur Pierre Haski
13 novembre, 20h00-22h00
U600 - Uni Dufour
À l’heure où Donald Trump menace de mettre en œuvre ses visées expansionnistes, Pierre Haski nous propose une plongée passionnante dans l'épopée militaire de l’Amérique, nation née dans la guerre avant de s’imposer tardivement en "gendarme du monde" — un rôle désormais contesté.
La projection sera suivie d’un débat entre Pierre Haski (journaliste et Président de Reporters sans frontières) et prof. Ludovic Tournès (historien, UNIGE).
Documentaire : "L'Amérique en guerre" (2025, 91min)
Réalisation : Pierre Haski
Auteurs : Pascal Blanchard, Farid Abdelouahab, Pierre Haski
Pays : France / États-Unis
20h - Mots de bienvenue
- Frédéric Esposito : Président de la Semaine des droits humains, chargé de cours au Global Studies Institute, Université de Genève
- Léo Kaneman : Président de l'association Carte Blanche pour les droits humains
- Pierre Haski : Réalisateur, journaliste et Président de Reporters sans frontières
20h10 - Projection du documentaire L'Amérique en guerre
21h40 - Table ronde et débat avec le public
- Pierre Haski : Réalisateur, journaliste et Président de Reporters sans frontières
- Prof. Ludovic Tournès : Historien, Université de Genève
Modération
- Olga Hidalgo-Weber : Membre du comité scientifique de la Semaine des droits humains, chargée de cours au Global Studies Institute, Université de Genève
Vendredi 14 novembre
Démocratie Illibérale
Table ronde
14 novembre, 12h30-14h00
U300 - Uni Dufour
Depuis la fin de la guerre froide, les démocraties libérales se sont imposées comme le modèle politique de référence dans le monde. Pourtant, ce modèle est aujourd’hui remis en cause par des régimes qui, tout en respectant certains standards électoraux, s’attaquent à l’État de droit, à la séparation des pouvoirs, aux libertés civiles, et qualifient leurs opposants politiques d’ennemis, ou de traîtres à la nation.
Le concept de « démocratie illibérale », popularisé dès la fin des années 1990, sert à qualifier ces régimes qui sont à la fois une déformation des démocraties libérales tout en constituant un phénomène nouveau qu’il s’agit de comprendre. En effet, loin d’être une simple anomalie contemporaine, la démocratie illibérale puise ses racines dans une histoire longue des tensions entre souveraineté populaire, libéralisme politique et autoritarisme.
12h30 - Mots de bienvenue
- Frédéric Esposito : Président de la Semaine des droits humains, Global Studies Institute
- Léo Kaneman : Président de l’association Carte Blanche pour les droits humains
12h40 - Introduction
- Olga Hidalgo-Weber : Membre du comité de la Semaine des droits humains, chargée de cours au Global Studies Institute
Speakers
- Pierre Haski : Journaliste, Président de Reporters sans frontières
- Prof. Hon. David Sylvan : Politologue, The Geneva Graduate Institute
Modération
- Olga Hidalgo-Weber : Membre du comité de la Semaine des droits humains, chargée de cours au Global Studies Institute
État de guerre ou État de droit : Qui veut écrire un nouvel avenir pour le Soudan ?
Conférence de clôture
14 novembre, 18h30-20h30
U300 - Uni Dufour
En partenariat avec Right Livelihood
Conférence en anglais
Depuis son indépendance, le Soudan a été le théâtre de plusieurs guerres civiles. Pourtant, après la révolution de 2019, qui a mis fin au long et terrible régime d’Omar el-Bechir, la société soudanaise avait nourri quelques espoirs de changement. Pendant une brève période, certain·e·s ont osé rêver le commencement d’une nouvelle ère de réformes, de paix et de modernisation. Néanmoins, les élites militaires surveillaient de près la transition post-2019 et ont œuvré pour s’assurer la mainmise sur les organes politiques de l’État, brisant les espérances de construction d’un Soudan démocratique.
En 2023, une lutte de pouvoir a éclaté entre les forces armées soudanaises dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide menées par le général Mohamed Hamdan Dogolo, surnommé « Hemetti ». Cela a marqué le début d’une guerre civile aux conséquences humanitaires atroces. Selon l’ONU, il s’agit d’une des pires crises humanitaires du XXIe siècle, la crise qui, à l’heure actuelle, affecte le plus grand nombre de personnes au monde. On estime que le conflit a causé la mort de plus de 150 000 personnes et le déplacement de plus de 12 millions d’autres.
Selon le Programme alimentaire mondial, le Soudan compte aujourd’hui environ 25 millions de personnes confrontées à une faim aiguë et deux millions de personnes touchées par la famine ou immédiatement menacées par celle-ci. De plus, la guerre civile soudanaise est un conflit auquel participe un grand nombre d’acteurs tant locaux qu’étrangers, ces derniers impliqués dans un cadre de rivalités macrorégionales plus ample qui touche tant l’Afrique du Nord-Ouest que le Moyen-Orient. Cette complexité géopolitique rend la recherche d’une solution pacifique à court terme encore plus difficile.
Face à la crise de l’État et des institutions soudanaises engendrée par l’État de guerre, ainsi qu’en raison d’une réponse inadéquate de la communauté internationale, la société civile soudanaise a réagi en constituant des organisations horizontales d’entraide communautaire : les Emergency Response Rooms. Ces foyers d’engagement humanitaire conservent l’esprit civique qui avait mobilisé la population soudanaise en faveur de la démocratie en 2019. Ils représentent des endroits où l’on s’autorise à penser à un Soudan post-guerre civile basé sur la décentralisation du pouvoir et sur l’inclusion de la population dans la vie politique active du pays. Le fait d’envisager la construction de la démocratie et d’un État qui sera finalement basé sur l’État de droit et non pas sur l’État de guerre devient ainsi une forme ultime d’engagement pour les droits humains.
Dû à son engagement humanitaire et solidaire, Emergency Response Rooms a reçu en 2025 le Right Livelihood Award. Nous aurons le grand privilège d’accueillir des représentant·e·s de cette ONG au sein de notre conférence de clôture. Leur présence nous permettra de parler de la réalité soudanaise par le biais d’un point de vue local et engagé.
Cet événement est organisé avec le Geneva Africa Lab du GSI.
Mot de bienvenue
- Iacopo Adda : Coordinateur scientifique de la Semaine des droits humains
Intervenant-es
- Dre. Raphaëlle Chevrillon-Guibert : Politologue, chargée de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement
- Jérôme Tubiana : Conseiller aux opérations de Médecins Sans Frontières
- Mona Rishmawi :Avocate internationale spécialisée en droits de l’homme, ancienne haute fonctionnaire des Nations Unies et membre de la Mission d’établissement des faits de l’ONU sur le Soudan
- Duaa Tarig Ahmed Mohamed : Représentante d'Emergency Response Rooms
Modération
- Dre. Maisoon Elbukhari Ibrahim : Médecin soudanaise, experte en résilience des systèmes de santé dans des contextes fragiles
Séance exceptionnelle
Samedi 8 novembre
Droit humanitaire et État de droit : La promesse trahie ?
Regards croisés entre Avraham Burg et Jean-Daniel Ruch
Table ronde
8 novembre, 18h00-20h00
U300 - Uni Dufour
Expositions
Photographier le monde de demain
Exposition de Reporters sans frontières
Du 5 novembre au 21 novembre
Hall d'Uni Dufour
Vernissage le 4 novembre à 18h en présence du photographe Christian Bobst
En partenariat avec Reporters sans frontières
En 2025, l'ONG Reporters sans frontières (RSF), qui œuvre à l'échelle mondiale, fête ses 40 ans d'existence. Parallèlement, la section suisse de Reporters sans frontières (RSF Suisse) célèbre son 35e anniversaire. À cette double occasion, RSF organise une exposition photographique qui expose les perspectives de 40 photojournalistes du monde entier afin de mettre en lumière les défis mondiaux de notre époque et de souligner les obstacles qui continueront de nous accompagner dans les années à venir.
Les photos sélectionnées illustrent un monde en pleine mutation articulé autour de trois thématiques majeures : l’environnement, l’exil et les crises. Les photojournalistes accompagnent les personnes au plus près de leur réalité, offrant un témoignage essentiel et alertant sur des tendances dangereuses.
Que ce soit dans le bassin amazonien, en Ukraine, dans les territoires palestiniens ou dans les rues d'Afghanistan, du Mexique ou de Russie, ces photojournalistes sont en première ligne. Ils documentent non seulement les souffrances des populations, mais aussi la résilience et les espoirs des populations.
L’exposition « Photographier le monde de demain » rappelle l'importance du journalisme indépendant. Si bon nombre des enjeux illustrés à travers ses photos se déroulent hors de Suisse, notre pays n’est pas épargné. Sans le travail courageux, parfois risqué de ces professionnels, l’accès à une information libre sur le monde d’aujourd’hui et de demain ne serait plus garanti.
Vernissage : Mardi 4 novembre de 18h00 à 20h00, Hall Uni Dufour.
Nous aurons le plaisir d’accueillir Christian Bobst, photographe suisse, qui présentera également une sélection de ses photos, ainsi que Denis Masmejan, secrétaire général de RSF Suisse.
Heures d'ouverture du bâtiment : Du lundi au vendredi, de 7h30 à 20h00. Fermé le samedi et dimanche.
Visites guidées :
- Lundi 10 novembre à 18h
- Lundi 17 novembre à 18h
*Les inscriptions ne sont pas obligatoires mais permet d'organiser au mieux les visites.
© Emile Ducke
Protéger les populations civiles / Défendre l'État de droit
Photographies d'André Gazut
Du 7 novembre au 28 novembre
Hall d'Uni Dufour
Vernissage le 6 novembre à 18h, Hall Uni Dufour
En partenariat avec FIDH et LSDH Genève
À 18 ans, des photos de torture bouleversent André Gazut. Appelé sous les drapeaux en pleine guerre d’Algérie il choisit alors de déserter. «Il ne sera pas le nazi des Algériens». Jeune photographe réfugié en Suisse, il devient grand reporter à la TSR. Pacifiste convaincu, il couvre la plupart des conflits de son époque. Il partage son indignation envers toutes les formes de violence – armée, institutionnelle, économique – et dénonce par ses photographies combien les populations civiles en sont les victimes systématiques. Tout au long de sa carrière, il reçoit de nombreux prix internationaux pour son travail de photographe et de réalisateur. En 2025, il reçoit le mérite chênois.
Lieu : Uni Dufour | Hall
Heures d'ouverture du bâtiment : Du lundi au vendredi, de 7h30 à 20h00. Fermé le samedi et dimanche.
Production : Ligue suisse des droits humains - Genève
Conception : Cathy Day, Myriam Gazut
Avec la participation d'André Gazut, de Giacomo Grandi, Pierre Omer, Gabrielle Zalapi
Conventions de Genève, conventions du monde
Regards de jeunes vers demain
Du 10 novembre au 21 novembre | Uni Dufour
Vernissage le 10 novembre à 17h, Uni Dufour
En partenariat avec la Licra-Genève
Entre septembre et octobre, quatre classes d’élèves migrants du post-obligatoire de Genève donneront vie à un projet artistique : la création de quatre fresques, chacune dédiée à une Convention. Un atelier d’écriture précédera la création artistique, et les jeunes auront l’occasion de lire des extraits de leurs textes lors de la présentation publique des fresques.
Vernissage le lundi 10 novembre, Scène du puits de Lumière, Uni Dufour (1er étage)
Avec la participation de :
- Carole Fumeaux : Secrétaire générale, Licra-Genève
- François Burland : Artiste, association Check Point
- Christian Roy : Enseignant
- Jeunes migrants, élèves du Centre de formation professionnelle Arts, Genève
Heures d'ouverture du bâtiment : Du lundi au vendredi, de 7h30 à 20h00. Fermé le samedi et dimanche.
















