LAP
Archéobotanique
Responsabilité : Lucie Martin
L'archéobotanique (ou paléobotanique) étudie les relations entre les sociétés humaines et le monde végétal, par l'analyse des restes végétaux trouvés en contexte archéologique et en milieu naturel. Elle comprend l’étude des microrestes, visibles au microscope : les spores et les grains de pollen (palynologie) et les phytolithes ; et l’étude des macrorestes, visibles à l'œil nu : les graines et les fruits (carpologie/paleoethnobotanique) et les charbons de bois (anthracologie).
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Parmi leurs multiples applications, ces différentes disciplines permettent :
En milieu naturel (“off-site”)
- de caractériser les paléoenvironnements végétaux et leur transformation au cours du temps;
- de reconstituer des phases chrono-climatiques (palynozones et anthracozones).
En contexte archéologique (“on-site”)
- de retracer les stratégies d'acquisition des sociétés anciennes : cueillette, agriculture, domestication et diffusion des plantes;
- de décrire leur économie végétale : l’alimentation humaine et animale, l’artisanat (plantes textiles, tinctoriales), les plantes médicinales, les plantes utilisées pour les rituels et l'ornementation, les espèces végétales importées/exportées (échange, commerce);
- de reconstiuter les pratiques agricoles : cortèges de plantes adventices et rudérales, traitement post-récolte, conditions de stockage;
- de comprendre les modes d'exploitation et de gestion des ressources forestières, particulièrement l'acquisition du bois comme combustible ou comme matériau de construction;
- de préciser la fonction de certaines structures et de mettre en valeur des zones d'intervention humaines : silos, sol d'une bergerie, foyer, contenu d'une poterie, surface d'une meule.