Partenariat pour les métiers de la communication
Les Universités de Genève et de Neuchâtel s’accordent pour former les journalistes et les spécialistes en communication
La formation aux métiers de la presse et de la communication en Suisse romande se consolide. Le 29 août dernier, les Universités de Genève et de Neuchâtel ont en effet signé un partenariat qui clarifie les compétences respectives des deux institutions en la matière et formalise leur coordination.
Au terme de cet accord, applicable dès cette rentrée, l’Université de Genève regroupe l’orientation «information, communication et médias» et l’Université de Neuchâtel l’orientation «journalisme». Les deux filières débouchant chacune sur l’obtention d’une maîtrise de 120 crédits ECTS.
REALISATIONS CONCRETES
Les deux institutions proposent huit cours en commun, soit 24 crédits ECTS, dans des domaines tels que l’innovation, les médias et l’économie numérique, la sociologie de la communication, l’éthique des médias, les principes du journalisme, ou encore la théorie de la communication.
La formation proposée par l’UNIGE «renforce ce qui a fait son succès jusqu’ici, précise le professeur Badillo, directeur de Medi@LAB-Genève et responsable de la filière, avec un solide apport théorique, tout en introduisant une pédagogie active fondée sur la résolution de problèmes et la gestion de projet. Les étudiants, réunis en équipes, sont ainsi confrontés à des réalisations concrètes mobilisant notamment l’expertise du Web et des réseaux sociaux.»
En termes de débouchés, l’orientation «journalisme» permet une inscription au registre professionnel, après une année supplémentaire de stage et de cours. Elle ouvre par conséquent la voie à l’exercice du métier de journaliste. Quant à la filière «information, communication et médias», elle prépare à un large spectre de métiers de la communication et des nouveaux médias, en accordant une place importante au contexte numérique actuel: réseaux sociaux, «community management», e-réputation, etc.
ENTREPRISES MEDIAS
Les deux orientations forment donc à des métiers bien distincts, même si elles font appel à un certain nombre de compétences communes, comme les capacités d’écriture. Par ailleurs, «nombre d’entreprises développent aujourd’hui leurs activités en s’appuyant sur une logique de nouveaux médias extrêmement forte», observe Patrick-Yves Badillo. De ce fait, elles ont de plus en plus souvent recours à des compétences proches du «nouveau journalisme» lié au Web.