25 janvier 2021 - UNIGE

 

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Guerre: comment protéger la santé des femmes et des enfants?

Suite à une étude de la situation sanitaire dans de nombreux conflits armés, le consortium international BRANCH, dont l’UNIGE est membre, appelle à des actions urgentes pour améliorer la santé des civils, en particulier des femmes, des adolescent-es et des enfants.

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© Une infirmière du CICR lors d’un de discussion sur le VIH/sida avec des patientes. ©ICRC Christoph von Toggenburg

Plus de la moitié de la population mondiale de femmes et d’enfants vit dans des pays en proie à des conflits armés et les pays présentant un taux de mortalité néonatale parmi les plus élevés au monde sont quasiment tous en guerre. De plus, la majorité des dizaines de millions de personnes déplacées de force chaque année (71 millions en 2019) sont des femmes et des enfants dont la situation précaire les confronte non seulement à une dégradation de leur santé et de leur état nutritionnel, mais aussi à un risque particulièrement élevé de violences – viols, mutilation ou encore recrutement de force par les groupes armés. Le Consortium BRANCH regroupe un réseau international d’institutions académiques, dont l’Université de Genève (UNIGE) au travers de son Centre d’Etudes Humanitaires, et d’acteurs humanitaires. Il publie aujourd’hui, dans un numéro spécial dans la revue The Lancet, une série de cinq articles visant à mieux comprendre les besoins en matière de sexualité, de reproduction et de santé maternelle et infantile dans les situations de conflits armés pour définir des stratégies de réponse à court et à long termes. Ces travaux originaux répondent en outre à la nécessité de fonder l’action humanitaire sur des données solides scientifiquement validées.

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