25 janvier 2024 - Alexandra Charvet

 

Vie de l'UNIGE

Un Repair’Lab voit le jour à l’École de physique

Début décembre, un espace de réparation communautaire a ouvert ses portes dans les sous-sols de l’École de physique. Accessible à toutes et tous les membres de la communauté académique, ce Repair’Lab permet d’apprendre et de partager ses compétences dans le diagnostic et la réparation d’appareils défectueux.

 

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Image: Repair’Lab


En se baladant un jour à Uni Mail, Iaroslav Gaponenko découvre, sur une palette destinée à la déchèterie, un stock de matériel électronique. Projecteurs, ordinateurs et autres chronomètres sont certes obsolètes, mais encore fonctionnels. La trouvaille le chagrine d’autant plus qu’une simple mise à jour et l’installation d’un disque dur plus performant suffisent à rallonger la vie d’un vieil ordinateur de plusieurs années… C’est pour remédier à ce gâchis que le jeune maître-assistant et sa complice Céline Lichtensteiger, adjointe scientifique et codirectrice du Physiscope, ont décidé de créer un Repair’Lab à l’intention des membres de l’Université. Une idée que l’équipe a pu mener à bien grâce au soutien du Bureau de la transformation numérique et du SDG Office.


Situé au sous-sol de l’École de physique, l’espace de réparation communautaire a été inauguré le 1er décembre dernier. Ouvert généralement du lundi au vendredi, de 12h à 14h, le Repair’Lab accueille toute personne de la communauté académique souhaitant réparer du matériel électronique ou informatique.

Dans le local, tout est histoire de récupération, du mobilier aux outils, en passant par les composants électroniques nécessaires aux réparations. Héritage du Physiscope: les lieux sont équipés d’un système d’aspiration, d’air comprimé et de rails électriques permettant une alimentation depuis le plafond. «Cette configuration permet de se mettre toutes et tous autour d’une table pour réparer ensemble un appareil», s’enthousiasme Iaroslav Gaponenko. Un jour, l’équipe rafistole le radiateur électrique d’un assistant, le lendemain elle change la batterie du téléphone d’un-e étudiant-e, tandis que c’est le lecteur DVD d’un laboratoire qui est révisé le surlendemain. Après avoir posé un diagnostic sur l’appareil défectueux, l’équipe choisit de concert avec l’utilisateur/trice parmi les options qui se présentent: réparer ou désassembler pour la récupération.

«Nous avons pour vocation de transmettre nos connaissances et nos savoir-faire tout en sensibilisant à la récupération, à l’écoresponsabilité et à l’économie circulaire», explique Céline Lichtensteiger. À terme, l’équipe aimerait également proposer des modules de formation et des ateliers, pour apprendre notamment à utiliser un fer à souder ou un oscilloscope. Elle souhaite en outre mettre en place une ressourcerie afin d’échanger du matériel entre les différents laboratoires.

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