
L’exposition Exposé-es du Palais de Tokyo, inspirée du livre d’Elisabeth Lebovici, Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle, aborde le sida « non pas comme un sujet, mais comme grille de lecture pour reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie. […] À l’opposé d’une commémoration, l’exposition brouille les temporalités, et porte un discours au présent, en demandant à des artistes d’interroger depuis aujourd’hui leur histoire et ce qui leur a été transmis du siècle passé. En passant outre la supposée frontière entre activisme et pratique artistique, et en privilégiant au contraire les effets de l’art (sensibles, cathartiques, thérapeutiques, informatifs…) […] autant de ressources pour imaginer de nouvelles articulations entre esthétique et émancipation. » (Source : site internet du Palais de Tokyo).
En partenariat avec le Palais de Tokyo à Paris, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève (CMCSS) a accueilli l’artiste Théophylle Dcx (Saint-Étienne, France, *1996) pour une résidence au sein de ses collections. Le travail artistique de Théophylle Dcx, réalisé à partir des collections du Centre, a été restitué sous la forme d'une performance, le 3 mai 2023, lors de l’événement Les Pointes perché-es : « des transmissions » 2ème partie, dans le cadre de l’exposition Exposé-es au Palais de Tokyo.