Language acquisition and disorders

Memorization and reading of words

 

Mémoire à long terme et dyslexie (Estelle Ardanouy, Dr. Claire Ballot, Pr. Pascal Zesiger)

Les compétences de mémorisation à long terme sont primordiales pour pouvoir mettre en place des représentations orthographiques solides. L’étude de Menghini et collaborateurs (2010) est la seule, à notre connaissance, à porter sur cette problématique et met en évidence un déficit de la mémoire épisodique. Dans notre étude, nous essayerons de répliquer ces résultats en ajoutant une dimension, le niveau de lecture.  Par ailleurs, nous nous intéresserons au rôle de la fréquence lexicale des mots sur le stockage des informations en mémoire à long terme (Deese, 1960) chez nos populations d’intérêt. Comme suggéré par les précédentes recherches menées chez l’adulte, les mots de basses fréquences sont mieux mémorisés que les mots de haute fréquente en raison de leur aspect distincts (Hunt et Elliot, 1980). La manipulation de ce facteur permettra de tester la mise en place des informations verbales en mémoire lors d’un développement typique et atypique de la lecture.

Nos objectifs sont de :

- vérifier un déficit de la mémoire épisodique chez des enfants dyslexiques vs tout-venant et si ce déficit est accentué avec le niveau de lecture (calculée à l’aide de tests normés)

- explorer un effet de fréquence dans la mémorisation de mots

 

Nous recherchons encore des enfants avec une dyslexie entre 9 et 11 ans, si votre enfant est intéressé, n’hésitez pas à nous contacter ! Téléchargez le Flyer ici

 

Etude des processus impliqués dans la lecture et la mémorisation d’informations verbales lors du développement (Dr. Claire Ballot & Pr. Pascal Zesiger)

 

Comprendre les mécanismes et processus à l’œuvre lors de la lecture et la consolidation en mémoire d’informations verbales est un enjeu important pour les enfants apprenti lecteurs. Actuellement, les recherches développementales suggèrent que l’apprentissage et l’organisation des mots en mémoire se développerait de façon massive entre 6 et 10 ans (e.g., De Haan et al., 2006). Toutefois, les mécanismes responsables de ce phénomène restent encore à préciser. Dans ce cadre, des études portant sur l’apprentissage et la lecture de mots sont proposés à des enfants scolarisés en primaire. Le rôle de facteurs tels que les connaissances sémantiques, les fonctions exécutives ou encore l’âge sont étudiés afin de préciser les variables influençant l’apprentissage de la lecture chez l’enfant.