“Regulation or capacity for the EU’s fiscal future? From the Werner and McDougall reports to the current conjuncture”
Christakis Georgiou
GSI Working Paper PhD SPO 2023/01
N° ISSN: ISSN 2624-8360
Discipline : Political Science
Date: 2023
Keywords
fiscal rules fiscal capacity EMU
Abstract
The covid19 crisis has thrown wide open the debate on EMU’s future. NGEU has broken the stalemate over a central fiscal capacity. The open question is whether NGEU is a one-off or a first step. The suspension of the stability pact has given new urgency to the debate on reforming EMU’s fiscal rules. The open question is how the pact’s rules should be relaxed. Yet, there is no debate about how these two prospects relate to each other. This paper argues that the temporal coincidence of these two developments should prompt a more wide-ranging debate about the overall structure of EMU. A permanent central fiscal capacity and a reformed pact should be seen as alternatives. I make two claims: first, a fiscal capacity renders a reformed pact unnecessary and second, that is an optimal solution politically. A fiscal capacity would provide an efficient asymmetric shock absorber and so reduce the need for pre-emptive action against negative cross-border externalities. It would also provide an abundant supply of an EU-wide safe asset around which to structure the EU’s financial system, thus rendering unnecessary the backstopping of member states’ debts. This would restore democratic accountability while eliminating moral hazard and enforcement problems.
La crise du covid-19 a rouvert le débat sur l'avenir de l'UEM. Le programme NGEU a remis sur les rails la perspective d'une capacité fiscale centrale. La question ouverte est de savoir si NGEU est unique ou bien la première étape vers une capacité permanente. La suspension du pacte de stabilité a revigoré le débat sur la réforme des règles fiscales de l'UEM. La question ouverte est comment assouplir les règles du pacte. Pourtant, il n'y a pas de débat sur la façon dont ces deux perspectives s'articulent entre elles. Cet article soutient que la coincidence temporelle de ces deux développements devrait susciter un débat d'envergure sur la structure d'ensemble de l'UEM. Une capacité fiscale centrale permanente et un pacte réformé devraient être considérés comme des alternatives. Je soutiens deux propositions: d'abord, une capacité fiscale rend un pacte réformé inutile et, ensuite, que c'est la solution politiquement optimale. Une capacité fiscale fournirait un amortisseur efficace contre les chocs asymétriques et ainsi réduirait le besoin d'action pré-emptive contre les externalités négatives transfrontalières. Elle fournirait également une offre abondante d'un "safe asset" paneuropéen autour duquel se structurerait le système financier européen, rendant ainsi inutile la garantie apportée par la BCE aux dettes publiques des Etats-membres. Ceci restaurerait la responsabilité démocratique et ainsi éliminerait l'aléa moral et les problèmes d'enforcement.