Professeure assistante au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique (Faculté de médecine), Jasmine Abdulcadir figure parmi les ambassadrices et ambassadeurs de l'exposition officielle de de l'organisation des Nations unies célébrant son 80^e anniversaire. Experte internationale en santé reproductive et sexuelle, elle a fondé la première et unique consultation en Suisse dédiée aux femmes et aux filles ayant subi une mutilation génitale féminine (MGF/E).

Pour leur 80^e anniversaire, les Nations unies proposent, au travers de l’exposition Shared Lives, Shared Future | United Nations, de célébrer les liens entre les peuples et les gouvernements du monde entier pour relever ensemble les défis mondiaux.

«Malgré une meilleure sensibilisation, de nombreux professionnels et professionnelles de santé n'ont pas l’opportunité d’acquérir une formation scientifique sur la prise en charge des conséquences des mutilations génitales féminines, qui touchent plus de 230 millions de femmes et de filles dans le monde, témoigne Jasmine Abdulcadir. En contribuant aux directives internationales et aux manuels de l'OMS, je peux participer à combler ces lacunes, à améliorer la qualité des soins et, ainsi, la santé des personnes concernées.»

Au-delà de son activité clinique, la professeure Jasmine Abdulcadir conjugue recherche scientifique et enseignement à l'Université de Genève, participant activement à l'avancement des connaissances sur les conséquences des MGF, sur les violences sexuelles, ainsi que sur l’anatomie et la physiologie de la vulve et du clitoris.