31 mars 2022 - JE

 

Vu dans les médias

Une start-up genevoise teste des vaccins oncologiques

 

 

Dr-Madiha-Derouazi-J.jpg

La Dre Madiha Derouazi. Photo: DR


Issue de l’Université de Genève et des Hôpitaux universitaires de Genève, la start-up Amal Therapeutics a été rachetée en 2019 par le groupe allemand Boehringer Ingelheim, spécialisé dans l’immuno-oncologie, pour 325 millions d’euros. Grâce à cet apport financier et scientifique, la start-up basée à Genève peut actuellement mener des tests cliniques en vue de développer un vaccin en oncologie, annonce sa directrice Madiha Derouazi,  ancienne collaboratrice de la Faculté de médecine, dans les colonnes du magazine Bilan. «Nous avons désormais les moyens de mener une phase clinique III, se réjouit-elle. Notre vaccin a la capacité d'éduquer les cellules immunitaires à reconnaître et à détruire les cellules métastatiques. Nous administrons six injections, avec des effets secondaires comparables à n'importe quel autre vaccin. Notre traitement ne remplacera pas la chirurgie ni les chimiothérapies. Il doit être coadministré avec les traitements standards.» Le traitement mis au point par Amal Therapeutics a l’avantage de pouvoir cibler de petites métastases qui pourraient échapper aux chimiothérapies. Les vaccins contiennent des antigènes, à savoir des segments de protéines également exprimés par les cellules cancéreuses. En exposant le système immunitaire du patient ou de la patiente à ces antigènes, ces derniers activent des lymphocytes T tueurs, qui ciblent à leur tour la tumeur. «La réponse mémoire de nos vaccins est de très longue durée. Ce qui est un avantage par rapport à d'autres thérapies en oncologie, pour éviter les risques de rechute», souligne Madiha Derouazi.

 

Vu dans les médias