DÉCROISSANCE CARCÉRALE:

Géo-ethnographie du réductionnisme carcéral

et des alternatives non pénales

 

Ce programme de recherche, basé à l'Université de Genève au sein du Département de Géographie et Environnement de la Faculté des Sciences de la Société, est financé pour une durée de cinq ans par le Fonds National Suisse (FNS).

Il part du constat qu’un phénomène de sur-incarcération et de surpopulation des prisons existe dans la plupart des pays du globe, y compris en Suisse et en particulier dans la région romande. Cette "crise des prisons" et son lien avec le "tournant punitif" amorcé dès les années 1980 d'abord aux Etats-Unis, puis dans une grande partie du monde, a été étudié en détails dans les sciences sociales par des criminologues, des sociologues, des juristes, des politistes ou encore des géographes.

En revanche, les initiatives minoritaires qui vont à contre-courant de ce virage punitif n'ont été que peu étudiées à ce jour. Elles existent pourtant, sous la forme de politiques publiques visant à réduire le recours à l'incarcération, ou encore de mises en pratique par des communautés et associations d'approches non punitives de la justice. Ce projet de recherche, ancré prioritairement dans le champ de la géographie carcérale mais ouvert à la transdisciplinarité (policy mobilities, sociologie de l'enfermement, criminologie), se concentre sur l'analyse de ces contre-modèles, en tant que voies possibles vers une décroissance carcérale.

Lien vers le projet de recherche sur le site du FNS