LE VIOLENTOMÈTRE POUR L'UNIVERSITÉ DE GENÈVE
Ce Violentomètre se base sur les données recueillies dans le cadre d’une recherche doctorale intitulée : « Violences de genre dans l’enseignement supérieur : quel lien avec d’autres formes de discrimination et quelles conséquences sur les parcours universitaires des étudiant-es qui les subissent ? Étude de cas à l’Université de Genève. ».
Cette recherche a trois objectifs principaux :
- mesurer l’ampleur des violences de genre en milieu universitaire (VGMU)[1] au sein de la population étudiante de l’UNIGE ;
- évaluer l’impact des VGMU sur le parcours universitaire des personnes étudiantes les subissant ;
- comprendre les attitudes et les normes qui consolident ces violences au sein de l’institution universitaire afin de développer des pistes d’intervention.
Cette enquête a été menée en mobilisant une approche de méthodes mixtes. Un total de 1327 personnes étudiantes de l’UNIGE ont répondu au questionnaire entre avril 2021 et février 2022. Pour la création de l’outil, nous avons analysé uniquement les données qualitatives provenant de :
- 192 témoignages de VGMU récoltés par les biais d’une question ouverte dans le questionnaire en ligne permettant aux participant-exs ayant répondu avoir vécu au moins un épisode de VGMU de détailler leur expérience ;
- 42 entretiens semi-directifs avec des répondant-exs du questionnaire ayant exprimé leur intérêt à participer à un entretien.
[1] L’expression « Violence de genre en milieu universitaire » considère les violences de genre commises par une personne appartenant au milieu universitaire envers une autre personne affiliée à la même institution (Bergeron et al., 2016). C’est donc l’affiliation à l’université qui est déterminante et pas l’endroit où l’agression se produit.
Nous remercions les personnes suivantes pour leurs retours détaillés sur l’outil :
Isabelle Collet, professeure associée, FPSE
Sandra De Grazia, administratrice, FPSE
Kléa Faniko, chargée de projet, SED/UNIGE et chargée de cours, FPSE
Lucie Geisser, étudiante, SDS
Didier Grandjean, professeur ordinaire, FPSE
Juliette Labarthe, directrice SED, UNIGE
Marylène Lieber, professeure ordinaire, SDS
Quentin Markarian, doctorant, Droit
Maudèz Ritter, assistante-doctorante, FPSE
Aude Thorel, directrice RH, UNIGE