Journal n°120

Afrique: l’écrivain «interdit d’innoncence»

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L’écrivain et intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop partagera ses réflexions sur la littérature africaine, lors de la Leçon d’ouverture du semestre d’automne, le 20 septembre prochain.

Pour marquer le lancement du Master en études africaines proposé par le Global Studies Institute dès la rentrée, Boubacar Boris Diop, auteur de nombreux romans et essais politiques, ouvrira l’année académique en livrant sa vision de l’Afrique à travers son regard d’homme de lettres. Fort de 35 ans de carrière, le lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire, en 2000, évoquera également son parcours ainsi que celui de quelques confrères africains. A ses yeux, la liberté du créateur est contrainte en Afrique. L’écrivain africain est en effet «interdit d’innocence» et soumis au devoir de porter la parole des maux et des souffrances des siens. A ces contraintes vient s’ajouter un choix linguistique difficile dans une partie du monde où l’héritage colonial est très présent et où le romancier, pris en tenaille entre plusieurs langues, n’est jamais tout à fait sûr de se servir de la bonne. Boubacar Boris Diop est d’ailleurs l’initiateur d’une collection littéraire dénommée Céytu, traduisant les grands titres de la littérature francophone en langue wolof.


| Mardi 20 septembre 2016 - 18h30 |

Ecrire en vain ou écrire enfin?

Réflexions sur la littérature africaine.

Leçon d’ouverture du semestre d’automne - Uni Dufour, auditoire U600