• La Faculté autrement

Brèves - Des étudiantes à la manœuvre

Numéro 39 - avril 2021

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Bientôt des préservatifs en cellulose végétale?

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Khatiba Khatibi, Ezia Oppliger, Ezgi Gozlugol et Emma Jaques, toutes 4 étudiantes en sciences biomédicales à la Faculté de médecine, travaillent au développement d’un nouveau type de préservatifs, biodégradables et non-allergéniques. Leur idée? Remplacer le latex issu de dérivés pétroliers par de la cellulose bactérienne, un bio-polymère produit par des bactéries acétiques, qui constitue un matériau naturel et chimiquement pur. Le projet «Ose!», né dans le cadre d’un cours de management, a déjà remporté plusieurs prix (notamment le prix InnoSciences 2020) et une belle couverture médiatique. L’équipe va maintenant, avec le soutien du Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’UNIGE, poursuivre ses travaux pour améliorer l’élasticité, la résistance et l’étanchéité du matériau pour en assurer la fiabilité, condition sine qua non au développement d’un produit commercialisable.

 


 

Haro sur le sexisme

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«Non, mais vous pouvez vous déshabiller» ... s’est entendu répondre une stagiaire qui demandait à son chef si elle pouvait revêtir une tenue chirurgicale pour assister à une opération. L’un des témoignages à retrouver dans les 8 affiches d’une campagne résultant d’un travail d’enquête menée par Camille Bleeker et Lara Chavaz, deux étudiantes en médecine humaine. Lancée à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement aux études du 23 mars, une campagne vise à sensibiliser et informer l’ensemble du personnel de la Faculté de médecine et des HUG. Il s’agit aussi de mettre en avant les ressources existantes, et de présenter la hotline CLASH-Genève, nouvelle plateforme d’écoute des étudiant-es pour les étudiant-es. «Il est grand temps de mettre fin à cette culture sexiste qui gangrène notre profession», indiquent Camille Bleeker et Lara Chavaz. «Par ces affiches, nous voulons briser le silence et inciter les témoins à intervenir.» Cette démarche, soutenue par la Faculté de médecine et les HUG, est aussi l’occasion pour ces institutions de rappeler qu’elles ne feront preuve d’aucune tolérance en la matière.

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