Recherche

La résolution de problèmes comme objet ou moyen d’enseignement au cœur des apprentissages dans la classe de mathématiques : un point de vue fédérateur à partir d’études dans différents contextes

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Début du projet : aout 2017 - Fin du projet : 2022

L'équipe de Didactique des mathématiques DiMaGe de la section des sciences de l'éducation de l'Université de Genève a mené un projet de recherche sur un enseignement de ou par la résolution de problèmes dans des classes de mathématiques du début du primaire à la fin du secondaire 2.

Contexte

Faire des mathématiques c'est avant tout résoudre des problèmes, pas apprendre des formules par cœur à appliquer. Ce principe fondamental qui est au cœur de la plupart des politiques éducatives en mathématiques depuis les années 80 au moins. Des recherches théoriques ou de type recherche-action ont été menées en ce sens sous des appellations différentes (problèmes ouverts, situations de recherches, Inquiry based learning, problem solving/posing, etc.). Néanmoins, les études montrent que les pratiques des enseignants n’évoluent guère c’est pourquoi plusieurs projets européens se sont centrés sur le développement professionnel des enseignants et ont proposé des ressources, comme le projet PRIMAS auquel notre équipe a participé. Cependant, peu d’études interrogent de façon approfondie et sur le long terme les apprentissages effectifs réalisés dans ces différents cadres, ou s’intéressent aux effets différenciés selon certains profils d’élèves.

Notre projet

La recherche porte sur l’étude de la résolution de problèmes envisagée à la fois comme objet d’enseignement mais aussi comme moyen d’enseignement dans la classe de mathématiques selon un point de vue fédérateur à partir d’études dans différents contextes. L’objectif essentiel est de montrer comment se pense et se construit l’enseignement de la résolution de problèmes dans ses deux aspects, comment elle est mise en oeuvre par les enseignants et quels apprentissages sont réalisés par les élèves. Cette recherche se décline à travers différents travaux coordonnés par Jean-Luc Dorier et Sylvie Coppé, co-requérant.e.s du projet. Une part importante du travail s’articule autour de trois thèses permettant de questionner la résolution de problèmes sous des angles variés (niveaux scolaires, point de vue des enseignants ou des élèves). Deux de ces thèses sont réalisées par des assistantes DIP et la troisième est financée par le FNS. Deux autres études s’intéressent à la résolution de problèmes comme un outil pour enseigner des notions mathématiques. Ces études sont réalisées par des chargés
d’enseignement de l’équipe DiMaGe sur leur temps de recherche statutaire lié à leur emploi à l’Université de Genève. Ainsi s’ils ont nourri la réflexion globale du projet, ils n’ont pas bénéficié de financement du FNS. Enfin de façon transversale, avec l’appui de Jean-Luc Dorier et Sylvie Coppé, Marina De Simone (collaboratrice scientifique FNS de septembre 2017 à août 2019) puis Nataly Essonnier (collaboratrice scientifique FNS de septembre 2019 à août 2021) ont travaillé à l’élaboration, la diffusion et l’analyse de deux questionnaires (un pour les élèves et l’autre pour les enseignants) qui visent à mieux cerner comment les injonctions officielles sur la résolution de problèmes sont mises en oeuvre dans les classes du primaire au secondaire II et quelles perceptions de la résolution de
problèmes mathématiques ont les élèves et les enseignants. 

Vous trouverez ici l'intégralité de l'argumentaire du projet.

Vous trouverez aussi ici le rapport scientifique final du projet.


Pour les membres du projet, vous trouverez davantage de ressources dans l'espace membres.