05 Novembre 2020 - NS

 

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L’impact du genre sur notre circulation dans l’espace public

 

 

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                                                 Marylène Lieber


Alors que la Ville de Genève s’apprête à lancer le 9 novembre prochain le troisième volet de sa campagne «Objectif zéro sexisme dans la ville», Marylène Lieber, professeure en études genre à l’UNIGE, citée par l’Agence télégraphique suisse (ATS), livre les conclusions d’une étude sur le genre et l’espace urbain menée à la demande de la municipalité. 

Si la sociologue explique que les expériences des femmes sont contrastées, elle indique également que leur mobilité est directement impactée par leur catégorie sociale: les classes moyennes et supérieures profitant plus de l’environnement urbain et de l’offre culturelle. Par ailleurs, alors que les hommes font preuve d’une plus grande mobilité, les femmes tendent à se restreindre aux lieux proches de leur logement. De manière plus générale, l’espace public apparaît comme le domaine d’interactions non désirées et dans lequel les femmes sont contraintes de se protéger. Selon la sociologue, les femmes adaptent leur manière de se déplacer ou leur apparence en fonction de l’heure à laquelle elles se rendent dans un endroit donné. «Il s’agit toujours de prévoir, d’anticiper. Elles sont en état d’alerte», analyse la spécialiste, citée par l’ATS.  

Sur la base de ces conclusions, le rapport émet un certain nombre de recommandations qui touchent à l’aménagement du territoire, ainsi qu’à la sensibilisation aux discriminations de genre.

 

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