3 novembre 2021 - JE

 

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COP-26: un relatif optimisme, selon Géraldine Pflieger

 

 

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En dépit de nombreux motifs d’inquiétude, la professeure Géraldine Pflieger, directrice de l’Institut des sciences de l’environnement et membre de la délégation suisse à la COP-26 qui se tient cette semaine à Glasgow, demeure optimiste sur le potentiel des négociations internationales sur le climat. C’est ce qu’elle a déclaré dans une interview publiée dans Le Temps le 30 octobre, à la veille de la COP-26: «L’adoption de l’Accord de Paris en 2015 a constitué une nette avancée. Certes, les effets concrets de cet accord ne sont pas encore perceptibles, mais la situation serait encore pire s’il n’existait pas.» Le niveau des gaz à effet de serre dans l’atmosphère a connu un léger recul en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Toutefois, «l’inquiétude est désormais forte par rapport à l’impact des plans de relance économique, car ils ne tiennent pas suffisamment compte de la lutte contre le réchauffement», estime la professeure. Malgré cela, le contexte géopolitique semble plutôt favorable comme en témoignent les engagements pris par la nouvelle administration américaine, les interpellations du secrétaire général des Nation unies, António Guterres, ou les annonces de pays comme l’Arabie saoudite ou l’Australie visant à atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle.

Confirmant ce relatif optimisme, Géraldine Pflieger est venue saluer sur les ondes de la RTS, l’accord signé par plus de 100 pays, dont la Suisse, au deuxième jour de la rencontre de Glasgow pour mettre fin à la déforestation. Chaque minute, une surface forestière équivalente à 27 terrains de football est en effet rayée de la carte. En 2020, ce sont près de 26 millions d’hectares qui ont disparu, soit 6,5 fois la taille de la Suisse. «Il s’agit d’un engagement historique, souligne la professeure. L’enjeu est désormais celui du contrôle, afin de s’assurer que cette initiative atteindra ses objectifs.» À cette fin, des règles de transparence seront nécessaires pour juger de l’avancée réelle des États.

 

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