9 décembre 2021 - AC

 

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Vingt-quatre heures chrono

 

 

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Thomas Maillart

 

L’UNIGE et Open Geneva ont organisé, durant la nuit du vendredi 26 novembre au samedi 27, un hackathon consacré à la finance durable. L’initiative genevoise était au cœur d’un article publié par Heidi.newsle 3 décembre dernier présentant les trois lauréats de la compétition: un outil de prédiction des niveaux d’émissions de carbone des entreprises, une intelligence artificielle pour mesurer et récompenser la gestion durable de la nature et un coach financier destiné aux femmes.

Moyen de plus en plus populaire pour trouver des solutions à des problèmes de société, le concept du hackathon reste cependant relativement nouveau dans la finance durable. Cette édition a réuni 65 étudiant-es, des membres d’organisations internationales et des représentant-es d’entreprises du secteur privé, qui ont été réparti-es en neuf équipes. En sortant les participant-es de leur rôle quotidien et en leur demandant d’interagir avec des personnes d’horizons différents, l’événement visait à créer des résultats susceptibles de changer la donne. «La finance durable est confrontée à d’énormes défis en matière d’innovation, dont beaucoup nécessitent un changement de perspective, que ce soit sur l’objectif de la finance ou sur la manière dont les institutions financières doivent s’adapter», détaille Thomas Maillart, maître d’enseignement et de recherche à la GSEM et président d’Open Geneva. «Le secteur financier s’oriente vers l’innovation, soit par la numérisation, soit par le passage au vert, ajoute Cristian Santana, étudiant en Master de gestion responsable à l’UNIGE et Hack Manager de l’événement. Mais il avance plus lentement que les autres secteurs alors que nous n’avons pas de temps à perdre. Nous avons besoin de hackathons parce que nous avons un besoin urgent de solutions innovantes pour sauver la planète.»

L’un des principaux objectifs de l’événement de cette année consistait à prouver la valeur de ces concours de projets créatifs auprès des entreprises susceptibles de les financer «L’existence d’un espace libre, sans jugement, est vraiment essentielle à l’éclosion et au développement d’innovations de rupture», juge Thomas Maillart. Pour s’assurer que le développement des solutions issues du hackathon se poursuivra au-delà de l’événement, les entreprises impliquées ont été invitées à s’approprier les projets. «Plusieurs de ces organisations ont exprimé leur intérêt à embaucher les étudiant-es qu’elles ont rencontré-es pour poursuivre ces projets», se réjouit Thomas Maillart.

 

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