Collection "Recherches et rencontres"
La collection “ Recherches et rencontres “ de la Faculté des lettres est publiée par l’éditeur Droz. Elle a pour vocation d’accueillir les travaux de recherche des membres de la faculté (corps professoral et corps intermédiaire), tant pour les ouvrages individuels que collectifs. Elle a été créée en 1990, et compte actuellement 37 ouvrages dans différents domaines de recherche et d’enseignement de la faculté (histoire, études de l’Antiquité gréco-romaine, philosophie, linguistique, études littéraires, musicologie, histoire et anthropologie des religions, papyrologie, histoire des représentations, etc.), outre quelques volumes transversaux ouvrant vers d’autres champs comme la médecine ou le droit.
Son comité de lecture est chargé de recevoir les propositions, de les évaluer et de les soumettre à l’approbation du décanat, en fixant un calendrier de publication (environ un volume par an). Actuellement présidé par la vice-doyenne Francesca Serra, il est composé (par ordre alphabétique) de Claire-Akiko Brisset, Vincent Debaene, Eric Eigenmann, Frédéric Elsig et Damien Nelis.
Financés par la faculté, tous les livres de la collection sont publiés en format papier, puis numérisés et consultables en ligne, à l’adresse suivante : https://revues.droz.org/index.php/RR/index
La saveur des mots. Essais sur l'art d'écrire au moyen âgeJean-Yves Tilliette La poésie savoure les mots. C’est tout spécialement vrai de celle du moyen âge latin, qui joue avec une langue qui n’est pas la langue maternelle de ses auteurs. Ces derniers s’aident à cette fin des deux premières sciences du langage : la grammaire, qui propose à leur émulation les modèles du passé, et la rhétorique, inspiratrice de formes nouvelles. Or, par leur entremise, la saveur se fait savoir : les plus hautes réalisations de la littérature médiolatine font de la beauté l’humble auxiliaire d’une quête de sens. Ainsi, c’est d’un effort pour façonner l’indicible qu’entendent témoigner les treize études rassemblées dans ce volume. D’Anselme le Péripatéticien (milieu du XIe siècle) à Évrard l’Allemand (milieu du XIIIe), le travail sur la langue ne prétend à rien de moins que recueillir les éclats de la transcendance. Cette démarche trouve un lointain écho aussi bien dans la mystérieuse poésie irlandaise des âges obscurs que dans l’idéal entrevu par les modernes symbolistes. |
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Quatuor d'Alexandrins. Poètes grecs d'époque hellénistique et leur échoAndré Hurst Dans le sillage des conquêtes d’Alexandre le Grand, la culture des Grecs se trouve confrontée aux cultures de l’Orient. C’est ainsi qu’au cours de la période dite « hellénistique » (de la mort d’Alexandre en -323 à celle de Cléopâtre en -30) diverses tendances sont observables : appétit de savoir, nécessité de se redéfinir, dialogue plus ou moins timide avec la culture de l’autre. C’est dans ce contexte qu’Alexandrie s’est hissée au rôle de capitale intellectuelle et que ses poètes (ici : Callimaque, Apollonios de Rhodes, Lycophron, Ezéchiel le tragique) ont innové et donné le coup d’envoi d’une influence durable (observée ici chez Ovide dans le monde païen et chez Grégoire de Nazianze parmi les chrétiens). Ce livre regroupe en versions revues des études parues ces trente dernières années. André Hurst, professeur à l’Université de Genève, a publié des livres sur Apollonios de Rhodes et Lycophron (dont une édition de l’Alexandra de Lycophron dans la Collection des Universités de France). |
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Archiver / Créer (1980-2020)Édité par Nathalie PIÉGAY, Vincent DEBAENE, Éléonore DEVEVEY Depuis plusieurs décennies, les archives ont envahi non seulement les débats publics et les pratiques ordinaires, mais aussi les œuvres des plasticiens, des écrivains et des cinéastes. Le présent volume se propose d’esquisser à la fois une généalogie et un bilan des liens entre archives et création. Parce qu’elles changent historiquement de lieux, de formes et de sens – des réserves aux musées, des vieux papiers au numérique, du pouvoir aux contre-pouvoirs –, les archives se révèlent des matériaux altérables et plastiques. Loin d’être réductibles à l’imaginaire de la grisaille qui les entoure parfois, elles constituent un puissant baromètre de notre rapport au temps. Si la formule de Georges Perec « Penser / Classer » a pu apparaître rétrospectivement comme la devise des années 1970 et 1980, alors la formule « Archiver / Créer » cristallise-t-elle sans doute quelque chose de notre présent et de notre passé récent. |
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Autour de la reformulationSous la direction scientifique de Olga INKOVA La reformulation, cette capacité des langues à établir des relations d’équivalence entre les phrases, joue un rôle important dans la structuration et la dynamique du discours, d’où l’intérêt suscité par cette notion depuis plus de quarante ans. Les linguistes sont loin d’être unanimes dans sa définition : elle s’étend parfois jusqu’à inclure des phénomènes comme la correction, la glose, la répétition ou la récapitulation, qui exploitent toutefois des mécanismes sémantiques différents. Une autre difficulté est due à l’hétérogénéité et à la richesse des moyens impliqués dans l’expression de la reformulation. Ce volume réunit des contributions de linguistes travaillant dans divers cadres théoriques. Il s’articule en deux parties : la première présente des approches et des modélisations afin de rendre la notion de reformulation opérative, alors que la deuxième se penche sur le fonctionnement des marqueurs de la reformulation et sur son application à différents domaines de recherche. |
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Dans l'atelier de PindareAndré HURST Pindare, l’un des poètes les plus admirés de son temps (Ve siècle avant notre ère), fut vénéré pendant toute l’Antiquité. Par la suite, son œuvre a connu des fortunes diverses : une grande partie a disparu (on n’en a retrouvé que des fragments), mais ses poèmes célébrant des vainqueurs aux jeux des sanctuaires de la Grèce (les « épinicies ») n’ont cessé d’être recopiés, confirmant l’estime dont ils jouissaient. Idole des poètes de la Pléiade au XVIe siècle, quelquefois raillé au XVIIe siècle et jusque chez Voltaire, Pindare est admiré par Hölderlin, Valéry, Saint-John Perse... Sa poésie se présente sous la forme de cantates dansées ou accompagnées de danses. Elle est réputée pour sa difficulté, une difficulté qui tient notamment à sa tonalité portée vers le sublime (« l’homme est le rêve d’une ombre »...). Ce livre est un recueil d’études publiées sur plus de quarante ans, car jamais Pindare n’a quitté les intérêts d’André Hurst, professeur et ancien recteur de l’Université de Genève. Elles sont accompagnées d’un préambule et de quatre indices. L’auteur s’est attaché à mettre en lumière des démarches de « fabrication » des épinicies pindariques, voire de rechercher des stratégies qui les sous-tendent. Une tentative de pénétrer dans l’« atelier » de Pindare. |
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Samuel Baud-Bovy (1906-1986) Néohelléniste, ethnomusicologue, musicienCoordination éditoriale de Bertrand BOUVIER, Anastasia Danaé LAZARIDIS, Avec Hionia Saskia PETROFF
2016 256 p. ISBN 978-2-600-04706-7 ISSN 1422-7606 Esprit original, philologue et musicien chevronné, travailleur infatigable, Samuel Baud-Bovy conjuguait à merveille les qualités de l’érudit aux talents de l’artiste et du pédagogue ; il marqua durablement par ses recherches, ses publications et son enseignement en tant que premier titulaire de la chaire de langue et littérature grecques modernes à l’Université de Genève, aussi bien les études néohelléniques que l’ethnomusicologie. Vouant ses efforts à la transmission du savoir, sensible à l’heureuse diversité de la culture européenne, cette brillante personnalité incarna avec force et distinction, par sa vie et son œuvre, la figure de l’humaniste au service de la cité et du rapprochement des peuples, tissant des liens solides et enrichissants en particulier entre Genève et la Grèce. Les contributions réunies dans ce volume, issues d’un colloque dédié à sa mémoire, éclairent les multiples facettes de ce Genevois d’exception, en renouvelant la recherche dans les champs du savoir et les pratiques culturelles qui lui étaient chers. |
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Dans les marges de MénandreAndré HURST Ménandre est un poète comique athénien (IVe-IIIe siècle avant notre ère) qui fut l’une des grandes célébrités du théâtre dans l’Antiquité. Jules César le préférait à Térence, Plutarque à Aristophane, Marc-Aurèle le lisait et les orateurs s’inspiraient de son style. Par la suite, et pendant très longtemps, il tomba dans l’oubli, même s’il était parfois admiré pour quelques citations qui témoignaient de son art. Depuis le XIXe siècle, les découvertes de papyrus l’ont fait ressortir de l’ombre et l’on a pu dire qu’il est à l’origine du théâtre comique européen. Derrière la finesse des procédés mis en œuvre, on décèle également chez lui une aspiration à changer la société par les moyens qu’offre la scène comique. |
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La corrélation : Aspects syntaxiques et sémantiquesCoordination éditoriale de Pascale HADERMANN, Olga INKOVA La corrélation, concept clé des théories de la connexion prédicationnelle, ne peut être appréhendée de manière univoque. Cet ouvrage en propose une définition poly-factorielle, dont l’ancrage remonte aux travaux de grammaire comparée, et s’interroge ensuite sur la présence – obligatoire ou non – de deux marqueurs, souvent apparentés, introduisant chacun une des deux parties de la structure corrélative. La nature et le fonctionnement de ces marqueurs corrélateurs ainsi que de leurs corrélats se trouvent au coeur de plusieurs chapitres, alors que d’autres s’attachent à décrire des phénomènes limitrophes de la corrélation. |
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Perception et construction du divin dans l'AntiquitéCoordination éditoriale de Philippe BORGEAUD, Doralice FABIANO Comment percevoir les émotions qui furent celles des Anciens dans leur commerce avec les dieux ? Les apparitions divines, les phénomènes de possession, les guérisons miraculeuses, autant d’expériences qui ne relèvent pas uniquement de la sphère privée, mais qui concernent la cité tout entière, appelée à trouver des signes et des images qui expriment les réactions affectives qui en découlent, tout autant que les moyens appropriés pour les maîtriser. Ces mêmes émotions – peur, révérence, joie – constituent un médium important de la représentation qu’on se faisait des dieux : la mise en place des statues de culte, des images divines, la construction des espaces rituels, ou encore la mise en scène nécessaire à l’évocation des dieux dans le cadre de pratiques magiques, tout cela a pour effet de provoquer chez celui qui cherche un contact avec les dieux un bouleversement émotif signifié par la création d’une atmosphère « sacralisante », d’un « théâtre » approprié à la manifestation de la « présence ». Les émotions apparaissent donc comme l’élément essentiel où se désigne et se construit le contact entre l’humain et le divin : elles sont à la fois indice sûr d’une présence, et matière à partir de laquelle mettre en scène cette présence. |
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Actes du 26e Congrès international de papyrologie. Genève 16-21 août 2010Textes réunis par Paul Schubert Sur le pourtour de la Méditerranée antique, le papyrus servait de support d'écriture pour la rédaction de documents de la vie courante ; on y copiait aussi les oeuvres des poètes et des prosateurs. Les dizaines de milliers de textes qui nous sont ainsi parvenus ne constituent qu'une faible part de la production totale de l'époque. Ils sont le plus souvent écrits en grec, et proviennent d'Égypte. D'autres langues sont aussi représentées : égyptien, latin ou encore arabe ; on a également retrouvé des papyrus en Syrie, en Israël, en Grèce et en Italie. L’étude de ce matériel appartient aux papyrologues, chargés de déchiffrer, commenter puis expliquer les papyrus. Le 26e Congrès international de papyrologie qui s’est tenu à Genève en 2010 a permis de constater la variété des approches pratiquées dans le monde. Le lecteur trouvera dans ce volume aussi bien des articles rédigées par des savants de grand renom que des travaux produits par ceux qui pratiqueront la papyrologie de demain. |
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Sur LycophronAndré Hurst Le présent volume offre au lecteur le résultat de plusieurs années de recherche et réunit un ensemble de réflexions menées sur l'oeuvre de Lycophron. Il donne ainsi des clefs pour la compréhension de ce texte complexe, mais également pour en apprécier la poésie. |
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Approches de la scalaritéEtudes réunies et présentées par Pascale Hadermann et Olga Inkova, avec la collaboration de Michel Pierrard et Dan Van Raemdonck La « scalarité », ou la référence à une échelle de valeurs, est un concept abstrait, qui peut être exprimé de diverses façons dans le langage humain, par exemple à travers le contenu lexical de prédicats gradables, avec des adverbiaux de degré, plus implicitement avec des pronoms indéfinis, métaphoriquement à l’aide de prépositions et d’adverbes aspectuels ou spatiaux... |
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Violentes émotions : Approches comparatistesEtudes réunies par Philippe Borgeaud et Anne-Caroline Rendu Loisel De l’érotique au sacrifice, du martyre au terrorisme, cet ouvrage explore de manière comparatiste certaines réponses humaines aux contextes de violence ou aux situations émotionnellement fortes. |
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Réseaux de l'esprit en Europe, des Lumières au XIXe siècle. Actes du Colloque international de Coppet, décembre 2003Etudes publiées par Michel Porret et Wladimir Berelowitch Les réseaux de communication globalisent le monde contemporain. Internet est un réseau de l’esprit. Cette composante culturelle de notre modernité s’enracine certainement dans les Réseaux de l’esprit qui sous l’Ancien Régime unissent les académies, les hommes de lettres, les sociétés littéraires et les savants. Institutions, imprimés, pratiques culturelles : la sociabilité de l’esprit dessine le champ problématique et comparatiste qu’explorent les Actes du Colloque international de Coppet, réunis par Michel Porret et Wladimir Berelowitch et signés par seize spécialistes de l’histoire intellectuelle, littéraire et socio-culturelle. |
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Le Rêve médiévalEtudes littéraires réunies par Alain Corbellari et Jean-Yves Tilliette Mario Roques aurait dit un jour à Jean Rychner: “il n’y a pas les fabliaux, il y a des fabliaux”, De la même manière, on serait tenté de dire qu’il n’y a pas le rêve au Moyen Age, mais uniquement des rêves dans la littérature médiévale. Des rêves ou, plus exactement encore, des récits de rêves. |
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Littérature et médecine : approches et perspectives (XVIe-XIXe siècles)Etudes réunies et présentées par Andrea Carlino et Alexandre Wenger Les enjeux esthétiques et scientifiques d’une époque sont souvent étroitement liés. Littérature et médecine montre la pertinence d’une lecture croisée, attentive à la formalisation du discours médical aussi bien qu’aux opérations d’appropriation du savoir médical par la fiction. |
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Le criminel endurci. Récidive et récidivistes du Moyen Age au XXe siècleEtudes réunies et présentées par Françoise Briegel et Michel Porret Aggravant aujourd'hui la répression dans les Etats occidentaux au nom de la tolérance zéro et de la défense sociale, la récidive est mal connue sur le plan historique. Entre doctrine pénale et pratique judiciaire du Moyen Age à l'époque contemporaine, chacun des chapitres que renferme ce livre interroge les qualifications de la «récidive » et du « récidiviste », ainsi que les pratiques judiciaires qui en résultent. Si la récidive constitue la hantise sécuritaire du droit pénal contemporain, l'originalité de Récidive et récidiviste du Moyen Age au XXe siècle réside dans la réponse complexe qu'il offre à la problématique de l'échec correctif des institutions pénales. Au-delà du problème judiciaire (« comment qualifier la récidive ? »), l'ouvrage montre que la récidive et les récidivistes illustrent les thèmes actuels de l'historiographie de la justice et du droit de punir dans sa pratique d'hier et d'aujourd'hui. Identification des « criminels d'habitude » selon les « progrès » de l'anthropologie criminelle, traitement judiciaire des délinquants « endurcis dans le crime » selon les normes juridiques, morales sexuelles ou sociales, causalité proche ou lointaine de la récidive, milieu familial, social, politique ou institutionnel favorable à l'endurcissement criminel : dans une perspective comparative d'histoire de la répression pénale en Europe, les objets examinés donnent à lire une page complexe d'histoire de la sensibilité sociale et des seuils de tolérance pénale face à l'homo criminalis. |
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Koryphaioi andri. Mélanges offerts à André HurstTextes réunis par Antje Kolde, Alessandra Lukinovich et André-Louis Rey Koryphaioi andri.: «Pour un homme des cimes». Sous ce titre, soixante-quatre études sont réunies à l’occasion du soixante-cinquième anniversaire d’André Hurst, professeur de grec à l’Université de Genève de 1983 à 2003. Le dédicataire est en effet un habitué des sommets, ceux de la littérature grecque à laquelle il a voué l’essentiel de ses recherches, mais aussi ceux de la montagne qui lui est chère et, enfin, ceux de l’Université de Genève, dont il est recteur depuis 2003. Des amis, des collègues, des élèves, partageant un intérêt commun pour l’antiquité, attestent de son rayonnement par la diversité des horizons dont ils proviennent et par la variété de leurs approches. Les contributions, regroupées en cinq chapitres – «La poésie et ses échos» (28 articles), «Religions» (8 articles), «Les idées, les mots et leur histoire» (15 articles), « Autres histoires et realia» (11 articles), « Renaissance» (2 articles) –, offrent au lecteur des analyses et des synthèses originales, des commentaires, des publications d’inédits. Antje Kolde, Alessandra Lukinovich et André-Louis Rey, éditeurs du volume, enseignent la langue et la littérature grecques à la Faculté des lettres de l’Université de Genève. |
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"De vrai humain Entendement". Hommage à Jacqueline Cerquiglini-TouletTextes rassemblés par Yasmina Foehr-Janssens et Jean-Yves Tilliette L'automne du Moyen Age suscite de nombreux travaux dans le champ des études littéraires dont la portée critique est d'importance. A l'enseigne du vrai humain Entendement, Yasmina Foehr-Janssens et Jean-Yves Tilliette rassemblent des essais novateurs qui, s'inspirant des travaux de Jacqueline Cerquiglini-Toulet et lui rendant hommage, envisagent respectivement la question de la mise en recueil des oeuvres, l'analyse poétique de figures mythologiques, l'examen musical du lyrisme, le délire verbal de la sottie, le lyrisme féminin au seuil de la modernité, sans oublier les œuvres du grand poète et musicien Guillaume de Machaut et celles de Jean Molinet, rhétoriqueur et chroniqueur bourguignon. |
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Frédéric Chopin. InterprétationsEdités par Jean-Jacques Eigeldinger avec le concours de jacqueline Waeber L’œuvre de Frédéric Chopin bénéficie depuis une trentaine d’année de progrès spectaculaires sur le plan de la recherche internationale. L’inventaire des manuscrits, puis l’étude des premières éditions jusque dans leurs ramifications quasi exhaustives renouvellent considérablement l’appréhension du processus créateur. La connaissance du texte musical de Chopin s’est à la fois précisée et diversifiée en faveur du concept d’œuvre ouverte. L’idée réductrice de l’Urtext est contestée par la réalité d’une œuvre dilatée en des états multiples, de l’aveu même de l’auteur. Les particularités de la notation de Chopin, par ailleurs, sont désormais considérées comme autant d’indices pour l’interprétation. Enfin, la recherche d’instruments originaux rend l’écriture musicale infiniment mobile et colorée. Il n’est pas jusqu’à la réception de Chopin par ses contemporains, comme par les générations nous reliant à lui, qui ne rénove son image. Les contributions des auteurs de ce volume sont autant de regards herméneutiques posés sur Frédéric Chopin. |
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La Fortune. Thèmes, représentations, discoursEtudes rassemblées par Yasmina Foehr-Janssens et Emmanuelle Métry Est-elle bonne ? Est-elle mauvaise ? Aveugle et sourde, ou simplement indifférente ? Arc-boutée sur la manivelle qui actionne la roue des destinée humaines, Fortune fait et défait les rois et les royaumes. Des expressions comme " fortune de mer " ou " à la fortune du pot " font retentir l’écho assourdi de son pouvoir capricieux. De l’Antiquité à la Renaissance, l’art et la philosophie n’ont cessé d’interroger cette puissance, divinité ou allégorie, et de la remodeler aussi, au gré des positions idéologiques et des enjeux esthétiques. Les études rassemblées par Yasmina Foehr-Janssens et Emmanuelle Métry sont le fruit du dialogue interdisciplinaire qu’engagèrent à Genève un groupe de littéraires, linguistes, historiens, historiens de l’art, théologiens et de philosophes afin de scruter les mille et un visages de Fortune. Quels rapports Fortune entretient-elle avec ses cousins Chance, Hasard ou Destin et quel rôle peut-elle jouer dans un monde réglé par les décrets immuables de la providence divine ; d’où vient l’image de la célèbre roue, dont les loteries renvoient encore le reflet bariolé ; quelles inflexions originales la poésie et les beaux-arts imposent-ils au traitement d’une thématique d’origine savante ? Telles sont quelques-unes des questions que ce volume pose et qu’il entend résoudre. Sommaire: Y. Foehr-Janssens et Emmanuelle Métry, "Introduction : “Ensi Fortune se desguise”"; N. Hecquet-Noti, "Fortuna dans le monde latin : chance ou hasard ?"; E. Norelli, "Les avatars de Fortune dans les Actes apocryphes des Apôtres : Une comparaison avec les Métamorphoses d’Apulée"; E. Métry, "Fortuna et Philosophia : une alliance inattendue. Quelques remarques sur le rôle de la Fortune dans la Consolation de Philosophie de Boèce"; A.-L. Rey, "Tychè et Pronoia : notes sur l’emploi de Fortune et Providence dans l’historiographie byzantine ancienne"; J.-Y. Tilliette, "Eclipse de la Fortune dans le haut moyen âge ?"; J. Wirth, "L’iconographie médiévale de la roue de Fortune"; Y. Foehr-Janssens , "La maison de Fortune dans l’Anticlaudianus d’Alain de Lille"; Ch. Lucken, "Les Muses de Fortune. Boèce, le Roman de la Rose et Charles d’Orléans"; J.-C. Mühlethaler, "Quand Fortune, ce sont les hommes. Aspects de la démythification de la déesse, d’Adam de la Halle à Alain Chartier"; J. Lecointe, "Figures de la Fortune et théorie du récit à la Renaissance". études portant sur des poèmes particuliers: A. Carlini, "Gli studi critici sul Pastore dopo la pubblicazione di PBOD 38 e la presenza delle Visioni di Erma nei testi poetici del Codex Visionum"; Th. Gelzer, "Zur Frage des Verfassers der Visio Dorothei Pieter W. van der Horst and Martien F.G.Parmentier A New Early Christian Poem on the Sacrifice of Isaac"; A.-L. Rey, "Le traitement du matériau homérique dans l’Adresse aux Justes"; A. Hurst, "En d’autres termes... Les Paroles d’Abel entre récriture et paraphrase"; E. Norelli, "Quelques conjectures sur le Poème au titre mutilé". |
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Le Codex des VisionsEtudes publiées par André Hurst et Jean Rudhardt L’énigme des " Papyrus Bodmer " est-elle résolue ? On sait que cette prestigieuse collection, acquise par Martin Bodmer en 1952 au Caire, contient l’essentiel de ce qui fut, dans l’Antiquité, une bibliothèque ; faite de textes écrits en grec et en copte, elle comporte notamment le célèbre Codex de Ménandre et le Codex des Visions. Mais qui l’a constituée ? Et pourquoi ? Le Codex des Visions apporte des éléments de réponse. Copié au tournant des IVe et Ve siècles de notre ère, ce livre réunit des textes grecs : les trois premières visions du Pasteur d’Hermas, un texte que l’on connaissait par ailleurs et qui fut en son temps considéré à l’égal des Evangiles, mais aussi, et surtout, des poèmes qui étaient demeurés inconnus. L’examen du Codex jette un jour nouveau sur les hommes qui ont rassemblé la bibliothèque, sur le type de christianisme qu’ils pratiquaient, sur leur culture, leurs craintes et leurs espoirs. Le Codex des Visions, dont les inédits ont été publiés par des hellénistes genevois, a provoqué un vif intérêt dans la communauté savante, pour son apport historique, théologique et littéraire : voici les contributions qu’il a suscitées au " Colloque Charles Bally " organisé à Genève, avec une large participation internationale, au lendemain de la parution des derniers inédits. |
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La Mythologie et l'Odyssée. Hommage à Gabriel GermainTextes réunis par André Hurst et Françoise Létoublon L’aventure d’Ulysse et les récits qui en témoignent véhiculent de nombreux éléments mythologiques dont rend compte l’Odyssée. Du colloque international tenu à Grenoble en 1999 résulte une recherche collective sur le sujet, qui rouvre Genèse de l’Odyssée, le grand livre que Gabriel Germain publia en 1954. Comme le colloque, les Actes sont dédiés à ce maître auquel la mythologie en général et l’Odyssée en particulier donnèrent ses sujets de prédilection. La première partie traite des mythes les plus fameux de l’Odyssée – Charybde et Scylla, Circé, Protée, Polyphème. La deuxième s’intéresse à la poétique odysséenne, au thème de l’inspiration et à la technique narrative dans l’Odyssée. La réception d’Homère y est illustrée, depuis l’Antiquité, avec Lycophron et Palaiphatos ainsi que par le Mythographus homericus, jusqu’à l’adaptation littéraire et cinématographique : Dante, Rimbaud, Joyce, Godard, Allen sont alors conviés. Une troisième partie élucide les rapports qu’entretiennent les motifs odysséens avec des sources non-grecques dans les Récits d’Ulysse. La dernière s’empare de l’examen, soit anthropologique, soit comparatiste, de concepts et de rites odysséens tels que l’épopée du retour que chante la Vengeance d’Ulysse ou l’initiation que narre la Télémachie. |
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Des mots à la Parole. Une lecture de la "Poetria Nova" de Geoffroy de VinsaufJean-Yves Tilliette Le "Nouvel art poétique" (Poetria nova) composé en vers latins par le grammairien anglais Geoffroy de Vinsauf aux alentours de 1210 a constitué jusqu'au XVIe siècle l'un des fondements essentiels de l'apprentissage scolaire de l'art d'écrire en vers. L'analyse qui en est proposée ici, attentive moins à l'énoncé des préceptes qu'aux exemples qui les illustrent, établit que l'œuvre ne revendique pas en vain sa nouveauté, porteuse d'un projet poétique fort, que Dante s'emploiera à réaliser, soit la relecture de toute tradition classique à la lumière des mystères de la foi chrétienne. Cette exigence d'un plus haut langage rencontre des échos frappants dans notre modernité littéraire: les développements sur la nature et les pouvoirs de l'image, l'attention portée à la valeur expressive du signifiant, le rôle de sourcier de l'indicible dévolu au poète rejoignent étrangement les principes qui aujourd'hui encore orientent les chemins du travail poétique. |
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L'Histoire dans la littératureEtudes réunies et présentées par Laurent Adert et Eric Eigenmann De quelle manière la référence historique, aussi bien l'histoire que l'historiographie, intervient-elle dans vos recherches et dans vos enseignements ? Telle était la question adressée aux jeunes chercheurs de la "relève" universitaire suisse dans le domaine des études littéraires réunis en colloque à Genève les 6 et 7 juin 1997. Témoignant de la fécondité de cette question dans leurs travaux actuels, leurs interventions présentent, malgré leur diversité, de nombreux points de convergence. Sur le plan théorique comme sur le plan critique, le "retour" de l'histoire dans la littérature s'accompagne cependant d'une réévaluation des relations entre les deux disciplines, de sorte que les travaux d'"histoire littéraire" et d'"histoire de la littérature", aujourd'hui, se démarquent des projets positivistes du siècle passé et intègrent, en particulier, les enseignements de l'analyse formelle des œuvres. |
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Thémis et les Hôrai. Recherche sur les divinités grecques de la justice et de la paixJean Rudhardt Pour comprendre une religion, il faut penser dans la langue de ceux qui l’ont vécue. Jean Rudhardt applique cette méthode, en étudiant un champ limité de la religion grecque. Noms communs thémis signifie à peu près l’équité, hôrai, les saisons, eunomia, la bonne organisation, diké, la justice, eiréné, la paix. Ces mots nomment aussi des déesses. Les modernes sont enclins à les tenir pour des notions divinisées. L’étude des textes nous donne une autre vision des choses. Les noms de ces divinités ne signifient pas des notions mais des sentiments: ceux que l’homme éprouve quand s’imposent à lui les exigences de la justice ou de la paix. |
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La mythologie du Matriarcat. L'atelier de Johann Jacob BachofenPhilippe Borgeaud avec Nicole Durisch, Antje Kolde, Grégoire Sommer Ce livre est un enquête sur l'invention de l'idée matriarcale. Immense rêverie érudite sur l'émergence du masculin à partir du règne des mères, mêlant le mythe à l'histoire, le Droit maternel de Johann Jacob Bachofen (1861) apparaît comme la plus ancienne théorie du "stade matriarcal". Pour comprendre la genèse d'une telle hypothèse visionnaire, les auteurs ont pénétré dans l'atelier du grand bourgeois savant et secret que côtoie Friedrich Nietzsche. Ils ont déchiffré, dans les archives consacrées à Bâle, ses notes de lecture et ses esquisses, parfois monumentales. C'est ainsi qu'ils présentent, entre autres, le contenu inédit d'un ouvrage antérieur demeuré inachevé, L'Ancienne Italie, où s'opère la cristallisation du système. Ce livre, fruit d'un travail d'équipe, est le premier consacré en français à la théorie de Bachofen. |
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L'orgueil de la littérature. Autour de Roger DragonettiJacques Berchtold et Christopher Lucken Quel orgueil pousse donc l’écrivain à bâtir avec des mots sa propre demeure ? Tel un palais de rêve construit lettre après lettre, surgi d’un monde aboli dans son propre Néant pour être recréé au fil des pages. Musicalement. “ Tout, au monde, existe pour aboutir à un livre ” (Mallarmé). Un livre, sinon rien. Un lieu pour l’esprit. Comme une nouvelle tour de Babel. “ Oui, que la Littérature existe et, si l’on veut, seule, à l’exception de tout ”. L’orgueil de la littérature. C’est sous ce titre que la Faculté des Lettres de l’Université de Genève organisa une journée en l’honneur de Roger Dragonetti, Professeur de littérature médiévale française, spécialiste de Dante et de Mallarmé. |
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Traversées de Pierre KlossowskiEtudes réunies et présentées par Laurent Jenny et Andreas Pfersmann L'univers de simulacres déployé par Pierre Klossowski ne se comprend bien qu'à partir de sa singulière méditation de philosophies apparemment contradictoires : Nietzsche, Sade et la tradition gnostique par exemple; ou encore, Fourier et Walter Benjamin. Les études ici réunies à l'occasion de deux expositions, à Vienne et à Genève, consacrées au dessinateur examinent cette subversion des grands ancêtres d'où est sortie l'originalité de l'imaginaire klossowskien. Elles tissent des liens entre la théorie du signe de Klossowski et sa pratique du style, entre les tableaux imaginaires qui peuplent ses récits et les dessins réels qui s'en sont évadés pour, au-delà de toute illustration, vivre de leur vie propre. Ces études visent, enfin, à dégager la cohérence d'une oeuvre qui a parfois dérouté par la multiplicité et la richesse de ses formes. |
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Le temps et la forme. Pour une épistémologie de la connaissance musicaleEtienne Darbellay Cet ouvrage se veut une réflexion sur le “scandale intellectuel permanent” que représente la musique. Comment comprendre, d’un point de vue épistémologique, l’expérience du temps et de l’espace en musique? La forme est le véhicule de la connaissance, le temps nous fait découvrir la forme en la dévoilant. En musique, temps et forme se confondent, puisque la musique a pour finalité ce présent vers lequel elle converge entièrement. Les auteurs (physiciens, musicologues et épistémologues) apportent une diversité d’approches au problème de la connaissance musicale. Les scientifiques offrent des outils qui permettent d’étudier l’évolution dans le temps et les aspects dynamiques du monde observable en tant que processus complexe et irrésistible, alors que, dans le domaine des sciences humaines, la forme est étudiée comme outil de dialogue avec le monde. Traductions et révisions de Christine Jeanneret. Ouverture de H. Tys. Prologue de Ch. Méla. Articles de R. Fivaz, I. Prigogine, J.P. Boon, D. Stern, E. Darbellay, B. Boccadoro, J. Molino, B. Barry, J. Kramer. |
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Paul Zumthor ou l'invention permanenteJacqueline Cerquiglini-Toulet et Christopher Lucken Né à Genève en 1915 et mort à Montréal en 1995, Paul Zumthor fut un des médiévistes importants de la seconde moitié du XXe siècle. Son œuvre de critique et d’historien, d’une extraordinaire fécondité, témoigne à la fois de son goût du savoir et d’une constante inventivité (relire notamment l’Essai de poétique médiévale, La lettre et la voix ou La mesure du monde). Mais l’œuvre critique de Paul Zumthor ne se limite pas au Moyen Age puisqu’il fut l’auteur de traductions, de nombreux romans, de nouvelles et de plusieurs recueils de poèmes auxquels il accordait une valeur intime et médiatrice. Les études réunies ici tentent pour la première fois de rendre compte de l’unité de l’œuvre de Paul Zumthor, vue sous ses multiples facettes. Avec des textes de: Emmanuèle Baumgartner, Yves Bonnefoy, Rosanna Brusegan, Jacqueline Cerquiglini-Toulet, Henri Chopin, Roger Dragonetti, Hans Ulrich Gumbrecht, Stephen G. Nichols et Jean Rousset. Et un entretien inédit de Paul Zumthor par Helen Solterer. |
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Être riche au siècle de VoltaireJacques Berchtold et Michel Porret La richesse est-elle une condition du bonheur humain? Interrogeant cette problématique ancienne autour de la figure de Voltaire cet ouvrage collectif rassemble vingt-trois études historiques et littéraires concernant la richesse, ses usages et le contenu métaphorique de son langage. Des théories économiques aux représentations littéraires de la richesse, un vaste pan de l’imaginaire social des Lumières est introduit par J. Berchtold et M. Porret. |
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La montagne des musesAndré Hurst et André Schachter Cette série d’études a pour objet unique le mont Hélicon, devenu lieu symbolique de la culture depuis qu’Hésiode y situa sa rencontre avec les Muses. La montagne et son sanctuaire des Muses (auquel nous devons notre mot ‘musée’) sont étudiés sous l’aspect mythique et littéraire (M. Rocchi, G. Argoud, C. Calame, A. Hurst, A. Veneri, P. Angeli-Bernardini), historique (A. Schachter, J. Buckler, D. Knoepfler) et archéologique (Ch. Mueller, V. Aravantinos, J. Bintliff). Textes en français, italien et anglais, avec bibliographie et indices. |
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Désordre du jeu — Poétiques ludiquesJacques Berchtold, Christopher Lucken et Stefan Schoettke Fruit d’un colloque organisé par les éditeurs à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, ce recueil contient une série d’études consacrées au jeu dans différents domaines: J.-P. Van Elslande, “Du roi joueur au roi joué, Les Plaisirs de l’île enchantée de 1664”; M. Porret, “Le jeu et ses passions chez quelques moralistes du siècle de Voltaire”; V. Barras, “Les cliniciens du jeu”; J. Berchtold, “L’échiquier absent. A propos d’une disparition signifiante dans le Conte du Graal de Chrétien de Troyes”; S. Schoettke, “La femme et le tricheur. La joueuse dupée (1664) de Jean de La Forge”; G. Poitry, “Le Glossaire de Michel Leiris, ou la poésie joue son jeu”; E. Bizub, “Echec et mat: les ‘coups’ de Beckett”; F. Dubor, “Lectures de sable, ou les châteaux du sens. A propos du Château des destins croisés d’Italo Calvino”; D. Mueller, “Boîtes, emboîtements et enjeux modernes. Réflexions sur Hans Magnus Enzensberger”; Ph. Cuenat, “L’‘œuvre sans valeur’. La place du spectateur dans l’œuvre de Robert Filliou”. Avec une introduction de Ch. Lucken et une postface de Michel Butor sur “La littérature et le jeu”. |
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La Peur au XVIIIe siècle. Discours, représentations, pratiquesJacques Berchtold et Michel Porret Consacré ainsi à l’imaginaire de la peur, cet ouvrage collectif témoigne des travaux interdisciplinaires menés à Genève dans le cadre du Groupe d’études du XVIIIe siècle. Articles de M. Engammare, M. Porret, B. Baczko, J. Starobinski, J. Berchtold, Y. Citton, C. Jaquier, G. Poitry, F. Rosset, U. Heidmann Vischer, S. Moussa, J. Droux et A. Grosrichard. |
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Regards sur Bentham et l'utilitarismeKevin Mulligan et Robert Roth Actes du Colloque organisé à Genève les 23 et 24 novembre 1990 sous les auspices des Facultés de droit et des lettres: C. Blamires, Bentham et Dumont; Marco E. L. Guidi, Principe d'utilité et conscience héroïque; W. Thomas, English Utilitarianism in the Early Nineteenth Century; F. Rosen, Bentham et la liberté négative; M. van de Kerchove, Le système des preuves en droit chez Bentham; J. Bouveresse, La Théorie des fictions chez Bentham; J. Skorupski, Valeur et distribution; A. Caille, Utilitarisme et anti-utilitarisme. |
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Orphisme et Orphée. En l'honneur de Jean RudhardtPhilippe Borgeaud D. Sabbatucci, Orpheus : From Guru to Gay ; M. Schmidt, Bemerkungen zu Orpheus in Unterwelts-und Thrakerdarstellung ; Ph. Borgeaud, Rhésos et Arganthoné ; J. Doerig, La tête qui chante ; A. Monnier, L'Orphée des ethnologues ; J. Vinogradov, Zur sachlichen u. geschichtlichen Deutung der Orphikerplättchen von Olbia ; F. Graf, Textes orphiques et rituel bacchique. A propos des lamelles de Pélinna ; J. Redfield, The Politics of Immortality ; G. Casadio, La metempsicosi tra Orfeo e Pitagora ; L. Brisson, Damascius et l'orphisme ; J. Bottéro, L'anthropogonie mésopotamienne et l'élément divin en l'homme ; Cl. Calame, Eros initiatique et cosmogonie orphique ; M. Tortorelli Ghidini, Dei nuovi teonimi orfici nel papiro di Derveni ; J. Rudhardt, Quelques réflexions sur les hymnes orphiques. |
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Relire MénandreEric W. Handley et André Hurst Avant-propos de Olivier Reverdin. Articles de H.-D. Blume, P. Brown, N. Zagagi, A. Hurst, E. Handley et W.H. Willis. |
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Modernité au Moyen Age: le défi du passéBrigitte Cazelles et Charles Méla Actes du Colloque organisé à l’Université de Standford en avril 1988. Publié par Brigitte Cazelles et Charles Méla. Introduction de Brigitte Cazelles. Articles de B. Stock, S.G. Nichols, P. Haidu, E. Baumgartner, L. Patterson, K. Brownlee, J.T. Schnapp, Ch. Méla, R. Girard, B. Cazelles et R.H. Bloch. |