Chansons

(ô) Toulouse

 

« Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin »… Ces mots posent le décor sur fond des cordes de l’orchestre, avec douceur et émotion. J’ai depuis moi aussi le mal du « païs », surtout en écoutant cet hymne. Car ce texte parle des racines, de la mémoire du lieu, de ce qui fait sens, et « qui parfois au fond de moi se raniment ». Il y est question d’identité, du lieu que l’on revendique, que l’on souhaite défendre, car « ici même les mémés aiment la castagne » ! Et ce avec une fierté que le souffle des vents de l’orchestre incarne alors, et un tempérament toulousain comme l’orage qui gronde parfois « et pourtant », à l’image du vent d’autan qui emporte tout et qui retombe. »

Extrait choisi, texte de Sylvie Paradis