Chansons

Rouge-gorge

 

Le Paris de l’enfance de Renaud n’existe plus, celui photographié par Robert Doisneau non plus ; détruit, il n’est préservé que par la mémoire populaire et ses vecteurs : photo, chanson. Mais « les banlieues » peuplées par les « petites gens » existent-elles encore – alors que, devenues « ZUP » puis « quartiers sensibles » et, aujourd’hui, « QPV » (voire « quartiers » tout court), elles ne ressemblent plus non plus à la banlieue (au singulier) chantée dix ou quinze ans avant par Renaud ? »

Extrait choisi, texte de Jean-Baptiste Bing