La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Dubaï, ou COP 28, s’ouvre le jeudi 30 novembre. Les 197 États participants auront jusqu’au 12 décembre pour dresser, pour la première fois, un bilan mondial de l’application de l’Accord de Paris. Ils devront aussi apporter une réponse concrète à la demande des pays du Sud d’obtenir une aide financière pour faire face aux conséquences des dérèglements. Directrice de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UNIGE, la professeure Géraldine Pflieger participera à la réunion en tant que représentante scientifique au sein de la délégation suisse chargée des négociations climatiques. À ce titre, elle se veut porteuse d’un message positif: «On commence à mesurer les effets positifs des COP précédentes, déclare-t-elle dans un entretien au Journal de l’UNIGE. Ce n’est donc pas le moment de relâcher les efforts afin de diminuer les émissions de carbone, rester sous la barre de 1.5°C et limiter les investissements dans les énergies fossiles.»