Ligne, contour, arabesque (27.03.09)
Il y a toujours eu des rapports entre littérature, peinture et musique, mais ces rapports ont acquis une importance particulière au XIXe siècle : ils ont été alors pensés non comme simples parallélismes des sens, mais comme correspondances de l’esprit qui permettent de concevoir un art par les moyens d’un autre. Un manque perpétuel et l’aspiration à l’infini projettent chaque art hors de ses limites, vers l’ailleurs d’un autre art. Dans l’art romantique, les définitions se croisent, les intentions se chevauchent, et les mots s’ouvrent aux vertiges de la métaphore, en abattant la tyrannie de la ligne droite dans toutes les expressions artistiques. Lors de ce colloque, on réfléchira, grâce à la participation de spécialistes des disciplines différentes, aux entrecroisements des arts au XIXe siècle.