Journal n°107

Un audit valide la politique qualité de l’UNIGE

Livré en juin dernier, le rapport d’audit qualité de l’UNIGE, mandaté par le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (Sefri), se révèle bon dans son ensemble

Régulièrement, le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (Sefri) examine le droit des universités publiques suisses à conserver les aides financières fédérales selon la loi sur l’aide aux universités.

C’est dans cette perspective que le troisième audit qualité de l’Université de Genève, exigé par le Sefri et mis en place par l’Agence d’accréditation et d’assurance qualité (AAQ), a été mené en 2014. C’est la dernière fois que cette procédure, effectuée juste avant l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi fédérale sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles (LEHE) au 1er janvier 2015, est menée.

Les cinq experts mandatés par l’AAQ ont examiné le rapport d’autoévaluation transmis par le bureau qualité de notre institution. Dix-sept critères de qualité ont été pris en compte. La majorité d’entre eux ont été jugés «très satisfaisants». Les domaines de la «stratégie d’assurance qualité», de l’«enseignement» et de la «communication interne» ont, quant à eux, été jugés «satisfaisants». Aucun objectif n’a été considéré comme non atteint.

Dès le départ, le panel d’expert du comité d’audit a choisi de solliciter un grand nombre de personnes, de façon à obtenir une autoévaluation et des interviews le plus pertinents possible. Lors d’une visite de trois jours, ils se sont ainsi entretenus avec plus de 100 personnes, représentatives des corps de la communauté universitaire et d’entités externes, tels le Comité d’audit et le Comité d’orientation stratégique.

Viser l’excellence

Le développement d’une «culture qualité» au sein de l’UNIGE doit lui permettre, d’une part, d’améliorer en permanence son efficience et, d’autre part, d’assurer et de renforcer son excellence en matière de formation, de recherche et de service à la cité.

Selon la conclusion des experts, «l’Université de Genève, dans sa volonté déclarée de viser l’excellence, s’est dotée d’un système d’assurance qualité lui permettant sans aucun doute d’œuvrer vers cet objectif. La force de ce système est de permettre la détection précoce des risques non encore existants et des faiblesses repérées grâce aux différents processus mis en place. La forte capacité d’autocritique dont fait preuve cette institution nous donne la certitude que les recommandations d’améliorations seront adoptées et permettront un renforcement d’un système d’assurance qualité déjà de haut niveau.»

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