28 avril 2021 - AD

 

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Le look covid, mode d’emploi

 

 

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Katia Vladimirova


La crise sanitaire bouleverse nos vies jusque dans nos garde-robes. Dans un article de La Liberté du 17 avril, Katia Vladimirova, collaboratrice scientifique au Département de sociologie, analyse l’impact de la pandémie sur les habitudes vestimentaires. 

Depuis le début de la crise, la chercheuse relève un intérêt flagrant des consommateurs/trices pour les vêtements d’intérieur, plus décontractés qu’élégants, joggings et survêtements en tête. Un phénomène qu’elle attribue à l’absence d’événements sociaux comme au télétravail, mais aussi à la popularité de la mode sportive chez les jeunes depuis plus de dix ans. «Les enseignes de mode réagissent très vite en fonction des nouvelles habitudes de consommation. On remarque, par exemple, que la vente de joggings a été dix fois plus importante aux États-Unis. C’était incroyable même si cela a surtout été le cas pour les ventes en ligne. La tendance se vérifie ailleurs aussi, surtout dans les pays où il y a eu le confinement», poursuit-elle. 

La spécialiste explique également que le changement ne se limite pas à troquer l’élégance pour le confort, mais concerne aussi le volume de vêtements achetés. «En Suisse comme ailleurs, les gens ont diminué leur consommation d’articles de mode. Nous avons constaté que beaucoup ont fait un grand tri dans leurs habits et se sont débarrassés d’affaires, car ils ont passé davantage de temps à la maison.» S’agit-il pour autant d’une transformation profonde des comportements d’achat? Katia Vladimirova en doute. Elle note qu’«après le premier confinement, on a assisté à une explosion des ventes dans les grandes enseignes. Les gens ont fait la queue devant les magasins et les ventes en ligne ont aussi beaucoup augmenté.»  

 

 

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