Axes de recherche

Contextes

Penser ou apprendre, pour la personne, implique de faire usage du monde, un monde intrinsèquement historique, social, culturel, où d’autres personnes inter-agissent et où sont mises à disposition des ressources symboliques et matérielles. Dans cette perspective, les processus liés à l’apprentissage sont considérés comme « situés ».

Dans le domaine de la formation, des activités sont conçues visant explicitement la construction de connaissances. Or, il s'avère souvent que des « décalages » existent entre ce qui avait été prévu par les concepteurs-trices de ces activités (ou « dispositifs ») et ce qui a été réalisé par les apprenant-e-s. Le point de départ de nos travaux dans ce domaine est que ces phénomènes constituent plutôt la marque de la dimension sociale et communicative que recèle toute situation de formation. Ce qui s'y passe est le résultat de la « rencontre » entre plusieurs systèmes d'interprétation et d'activités différents, celui des concepteurs-trices, des formateurs-trices et des participant-e-s. C'est au cœur de cette relation et de ces « tensions dialogiques » que peuvent se déployer des processus de développement, de changements de perspectives et de pratiques. Ceux-ci impactent l’activité et la construction des connaissances pour les personnes, grâce à l'élaboration d'une intersubjectivité - condition de l'apprendre en tant qu'acte de recréation.

 

Cette thématique est développée dans le cadre de projets et de thèses en cours :