Équipe
Directeur
Marco Giugni est professeur au Département de science politique et relations internationales et directeur de l’Institut d’études de la citoyenneté (InCite). Il est également éditeur européen de la revue Mobilization: An International Journal. Il s'intéresse principalement aux mouvements sociaux et à la participation politique.
Livres récents de Marco Giugni
Secrétaire
Membres
Çağla E. Aykaç est collaboratrice scientifique à l'Institut d'études de la citoyenneté (InCite) et dans le département d'Etudes Genre de l'Université de Genève. Docteure en sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), elle enseigne des cours en sociologie politique et méthodes qualitatives en sciences sociales. Ses intérêts de recherche portent sur les débats et les scandales publics liés à l'islam en Europe, sur les articulations des racismes et nationalismes contemporains avec les mouvements sociaux, ainsi que sur la Turquie contemporaine. Elle a participé à plusieurs projets de recherche scientifique financés par des institutions transnationales et européennes.
Je suis maître-assistante en théorie politique au Département de science politique et de relations internationales de l’Université de Genève, ainsi que chercheuse associée au sein du consortium NCCR—On the Move, spécialisé dans les études sur les migrations et la mobilité. Depuis 2014, je suis affiliée à l’Université de Genève dans le cadre de bourses de doctorat et de postdoctorat financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). En 2019, j’ai obtenu un doctorat conjoint en philosophie (KU Leuven) et en science politique (Université de Genève). Je suis également diplômée en relations internationales (Université Galatasaray, Université libre de Bruxelles) et en philosophie (KU Leuven), avec des bourses Jean Monnet (UE) et du Conseil de la recherche de KU Leuven.Mes recherches portent sur la philosophie politique normative des migrations, la méthodologie en théorie politique, les théories de la justice et de la citoyenneté numérique, ainsi que la théorie politique internationale. Mes travaux ont été publiés dans Critical Review of International Social and Political Philosophy, Democratic Theory, Ethics and Global Politics, Ethnicities, ainsi que dans des ouvrages collectifs chez Brill, Nomos et ECPR Press. En 2025, je rédige un chapitre sur John Rawls pour un manuel à paraître chez Oxford University Press, et je préside actuellement la Society of Women in Philosophy Switzerland (SW*IP Switzerland).
Michele Bocchiola est chercheur et chargé de cours à l'Université de Genève. Auparavant, il a travaillé comme chercheur à l'Université de Pavie (Italie), à l'Université Luiss de Rome (Italie) et à l'Université du Witwatersrand (Johannesburg, SA), où il a également enseigné l'éthique et la philosophie politique. Ses recherches portent sur la relation entre la ‘privacy’ et la propriété des données, l'éthique de la lutte contre la corruption et les théories normatives de la notion de 'accountability' institutionnelle. Il est collaborateur scientifique II dans le cadre du projet FNS "Endogenous Institutional Trust - EnTrust" [https://www.unige.ch/entrust/]
Emanuela Ceva est professeure ordinaire en Théorie politique au Département de science politique et relations internationales de l’Université de Genève. Ses recherches actuelles sont centrées sur la théorie normative des institutions publiques et notamment sur la théorie de la corruption politique et étique publique de l'anticorruption et la philosophie des émotions politiques. Elle a aussi dirigé des projets de recherche européens sur la tolérance et le respect pour les minorités dans l’espace public.
Giovanna Di Marzo Serugendo est Professeure au Département de Géographie et Environnement (http://www.unige.ch/sciences-societe/geo/index.html) et membre du Centre Universitaire d'Informatique (http://cui.unige.ch). Elle a une thèse de doctorat de l'EPLF en Informatique. Elle s'intéresse au développement de méthodes basées sur l'ICT pour favoriser la participation et l'engagement collectif; à l'établissement de mécanismes qui favorisent l'intelligence collective, e.g. prises de décisions collectives et décentralisées lors de l'établissement de politiques; ainsi qu'à la mesure en temps réel de l'impact de politiques. Les techniques utilisées emploient les systèmes et simulations multi-agents.
Baptiste Dufournet est doctorant en science politique et chargé de cours à l’Université de Lausanne. Il a été chercheur invité au département de sociologie de la New York University. Ses recherches portent sur les mouvements sociaux et la participation politique. En particulier, sa thèse se concentre sur les répertoires d’action mis en œuvre par des activistes de groupes minoritaires en Suisse.
Karine Duplan (PhD) est une géographe sociale et culturelle de l’urbain qui se consacre aux questions d'inclusion sociale et de droit à la ville, avec une expertise spécifique sur le genre, la sexualité et la migration. Elle est maître-assistante et collaboratrice de recherche à la Faculté des sciences de la société de l'Université de Genève depuis 2016.
Cristina El Khoury est candidate au doctorat en sciences politiques à l'Université de Genève. Elle a obtenu une maîtrise en Politique et Sociétés Mondiales à l'Université de Milan (2021). Après, elle a travaillé à l'Institut d'Études de la Citoyenneté à Genève et dans des centres de recherche à Milan. Elle s'intéresse particulièrement aux questions relatives à la citoyenneté et à la relation entre migration, climat et conflit.
Eva Fernández G. G. est collaboratrice scientifique à l’Institut d’Études de la Citoyenneté et à la Haute Ecole de Travail Social de Genève. Elle travaille au NCCR On the Move dans le projet de recherche sur les mobilités transnationales et vieillissement transnational. Elle est docteure en science politique et sociologie, elle a obtenu son double titre à l’université de Genève et la Scuola Normale Superiore di Pisa. Elle a collaboré aux projets H2020 TransSOL, Sirius et Euryka. Ses recherches portent sur l'immigration, les inégalités, la solidarité et les comportements politiques. Auparavant, elle a travaillé pendant plusieurs années dans le secteur de la santé publique, principalement à l'Organisation mondiale de la santé et au UNHCR où elle faisait partie de l'équipe de suivi et d'évaluation sur l'eau et l'assainissement; puis au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Enea Fiore est doctorant en sciences politiques en cotutelle à l'Université de Genève et à l'Université Laval. Il travaille actuellement sur la participation politique et les liens entre les partis politiques et les mouvements sociaux dans la région MOAN (MENA en anglais). En utilisant une approche relationnelle, sa thèse vise à étudier l'impact des relations entre les acteurs politiques dans cette région à plusieurs niveaux d'analyse et de manière multidirectionnelle. Enea est titulaire d'un master en relations internationales de l'université de Turin, où il travaille actuellement comme assistant d'enseignement en sciences politiques.
Matteo Gianni est professeur ordinaire au Département de science politique et relations internationales depuis 2022. Auparavant, il a mené ses activités d'enseignement et de recherche au Département de Science politique en tant qu'assistant, Maître-assistant, Maître d'enseignement et de recherche et Professeur associé. Grâce à des subsides du Fond National Suisse il a accompli des séjours scientifiques à la Rutgers University et à l'Université de Toronto. Parmi ses activités, il est co-président du Groupe de Théorie politique de l'ASSP et participe aux activités de recherche de l'NCCR On the move depuis 2014. Dans une perspective théorico-normative il travaille sur des questions de citoyenneté, démocratie, délibération, multiculturalisme, migrations et mobilité.
Nathalie Giger est professeure assistante au Département de Science Politique et Relations Internationales depuis 2014. Auparavant, elle a mené ses activités de recherche et d'enseignement à l’Université de Zürich, à l’Université de Mannheim et Konstanz. Elle a obtenu son doctorat de l’Université de Bern en 2009. Enseignements et recherche en comportement politique comparé.
Valentina Holecz est collaboratrice scientifique à l'Institut d'études sur la citoyenneté (InCite) de l'Université de Genève. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences politiques délivré par l'Université de Genève. Elle a collaboré aux projets H2020 Livewhat et Euryka. Elle a collaboré au projet de recherche du SNFS "Offensive Discourse in Political Arenas" en 2014. Ses recherches portent sur les études de la citoyenneté, les jeunes, les mouvements sociaux et la participation politique.
Youssef Khoueiry est doctorant en sciences politiques à l'Université de Genève. Il travaille actuellement sur les questions politiques et sociales dans la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord. Utilisant une approche interdisciplinaire, sa thèse vise à étudier l'impact des griefs de guerre civile des familles et des proches, des tragédies nationales non naturelles et de l'exclusion par la loi des jeunes âgés de 18 à 21 ans de la participation aux élections nationales sur l'orientation et la participation politiques des membres plus jeunes de la famille. Youssef est titulaire d’un master en génie mécanique (université libanaise), d’un master en gestion de l’ingénierie (AUB) et d’un master en relations internationales de l’université libano-américaine (LAU), où il exerce actuellement comme assistant d’enseignement en sciences politiques.
Safet Kubat est chercheur postdoctoral à l'Université de Genève (Institut d'études sur la citoyenneté), financé par la bourse d'excellence du gouvernement suisse (ESKAS). Il est titulaire d'un doctorat en sciences sociales interdisciplinaires (écologie politique). Ses recherches portent sur le développement de modèles transformateurs pour l'établissement de frontières socio-écologiques. Ses intérêts de recherche comprennent l'écologie politique, la science citoyenne, les mouvements socio-écologiques, l'économie du beignet et l'activisme numérique. Ses travaux actuels sont consacrés à l'élaboration d'un modèle transformateur et participatif d'économie du beignet, qui pourrait servir de cadre à de nouvelles politiques socio-environnementales. Safet est chercheur, conférencier, intervenant, fonctionnaire, ainsi que fondateur de l'un des mouvements socio-écologiques les plus importants et les plus réussis de Bosnie-Herzégovine, « Be the Change », qui compte plus de 62 000 membres actifs. Dans son travail, il combine connaissances académiques et activisme, garantissant ainsi que ses recherches ont un impact social et écologique tangible. Au cours de plus de 15 ans d'activisme social et d'engagement professionnel diversifiés, il a publié plus de 30 ouvrages (par exemple, Springer Nature, VBH), mis en œuvre plus de 50 projets différents (par exemple, HORIZON – MISS-2021-OCEAN-02 Région du Danube), donné des centaines de conférences et fait plus de 1 000 apparitions dans les médias. Il est également ancien Champion de la paix de l'UNESCO.
Basel Mansour est doctorant au SPERI. Sa thèse contribue à la discussion académique sur les solutions normatives au conflit israélo-palestinien. Il propose une relation conceptuelle entre les prescriptions normatives dominantes dans la littérature et développe un modèle intégratif préconisant une conception bottom-up de la réconciliation historique. Ensuite, il examine le rôle joué par la communauté palestinienne en Israël (PCI) à ce niveau à travers une analyse en théorie du cadrage (mouvements sociaux).
Guillaume Mathelier est Docteur en sciences politiques de l’Université de Genève et Maître d’enseignement à la Haute école de gestion de Genève. Ses recherches se concentrent sur la redistribution des ressources socio-économiques. Pour lui, la justice sociale s’articule ainsi autour de trois objectifs philosophiques qui doivent prendre la forme de combats politiques en faveur de la dignité, de l’émancipation et de la protection des individus. Il est un ardent défenseur de l’instauration d’un revenu d’existence et d’un capital d’émancipation pour la jeunesse. Il est également Maire de de la commune d’Ambilly (Haute-Savoie-France) depuis 2008.
Ophelia Nicole-Berva est chercheuse postdoctorale à l'Institut d'études sur la citoyenneté (InCite). Elle fait partie du projet Horizon Europe DEMETRA, qui étudie la démocratie alimentaire en milieu urbain. Elle mène actuellement des recherches de terrain auprès de divers acteurs du système alimentaire et de la société civile. Elle suit en particulier l’avancée d’un comité citoyen pour un projet pilote de caisse alimentaire genevoise. Elle est titulaire d'un doctorat (2025) de l'Institut universitaire européen. Sa thèse, basée sur une ethnographie multi-située avec des activistes le long de la frontière nord italienne, explore le mouvement de solidarité avec les migrants à travers une approche conceptuelle qui examine l’intersection entre l’espace et l’affect. Plus largement, ses intérêts de recherche portent sur l’étude des mouvements sociaux, les border studies, la théorie critique et féministe, la méthodologie de la recherche, les méthodes collaboratives et l’éthique de la recherche.
Peter Rees est boursier postdoctoral du FNS au Global Studies Institute. Il travaille sur le projet ‘A Theory of Maritime Migration: Examining the intersection of mobile people and territory’. Ses principaux domaines de recherche sont la citoyenneté, la migration et les droits de l'homme.
Elena Reinhart est doctorante en sciences politiques à l'Université de Genève. Elle travaille actuellement comme assistante de recherche sur le projet DEMETRA, qui vise à développer des outils pour la gouvernance démocratique des transformations de la durabilité. Ses intérêts de recherches portent sur les processus participatifs délibératifs et les inégalités politiques. Elle est supervisée par le professeur Marco Giugni.
Victor Sanchez-Mazas est collaborateur scientifique à l'Institut d'études de la Citoyenneté. Il est titulaire d'un doctorat en science politique de l'Université de Genève. Sa thèse en théorie politique construit une théorie systémique de la démocratie, et propose la mise en place de processus démocratiques visant le diagnostic des problèmes rencontrés par les systèmes politiques. Il développe actuellement l'aspect opérationnel de ce projet intellectuel, tout en œuvrant à la mise en place d'instances démocratiques novatrices à Genève et au-delà.
Serkan Şeker est diplômé de l'école de science politique et administration publique de l'université d'Ankara (Mülkiye) en Turquie avant d'obtenir un master en études européennes de l'université d'Exeter en 2007 au Royaume-Uni. Il a travaillé comme sous-préfet et gouverneur adjoint en Turquie pendant plus de 12 ans. Il a obtenu un doctorat en science politique de l'Université d'Exeter avec une thèse intitulée : "Civil-military relations in Turkey: an historical study of foundation, tutelage, and transformation” en 2021. Serkan a rejoint l'Université de Genève en tant que chercheur postdoctoral en septembre 2021. Il étudie les relations civilo-militaires, l'administration publique, la corruption politique, l'autoritarisme et la politique turque. Il est membre de l'équipe académique dirigée par Professor Emanuela CEVA, qui a remporté le "FNS Advanced Grants" en mai 2022 pour le projet "The Margins of Corruption" (5 ans).
Lea Sgier est chercheuse associée à l'Institut d'études de la citoyenneté (InCite). Elle est actuellement professeure assistante au Département de science politique de la Central European University (CEU) à Budapest, Hongrie, ainsi que chargée de cours à l’Université de Genève et au HEID Genève. Elle travaille actuellement sur des questions de genre en politique, sur les débats parlementaires en tant que genre discursif, et sur la citoyenneté des personnes âgées.
Nenad Stojanović est professeur associé à l’Université de Genève et directeur suppléant du Département de la recherche générale sur la démocratie au Centre d’études sur la démocratie d’Aarau (ZDA/UZH). Il dirige le Pôle de recherche inter-universitaire en innovations démocratiques (PIDEM). Ses recherches sont centrées sur les innovations démocratiques et la démocratie dans les sociétés plurilingues et multiculturelles.
Membres associé.es
Manlio Cinalli est professeur de sociologie à l'Université de Milan et chercheur associé au CEVIPOF (CNRS - UMR 7048), Sciences Po Paris. Il est actuellement directeur du programme de master « Global Politics and Society » à l'Université de Milan. Il a publié de nombreux ouvrages sur la citoyenneté, les clivages culturels, les migrations et la politique contestataire. Ses recherches s'appuient sur des méthodes quantitatives et qualitatives, avec une approche multidisciplinaire éclectique combinant des analyses de réseaux, de discours, d'enquêtes et de politiques publiques.
Barbara Lucas est professeure de politique sociale à la Haute école de travail social de Genève (HETS, HES-SO) et chargée de cours au Département de science politique et relations internationales. Elle est spécialisée dans l’analyse comparée des politiques publiques. Ses travaux portent sur les politiques du care (petite enfance, handicap, vieillissement, aide à domicile, démences) et les politiques de santé publique (alcoolisme, toxicomanie). Elle a récemment dirigés plusieurs recherches sur la prise en charge des malades d’Alzheimer en Suisse et en Europe.