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Vaccins Covid

A. Mécanisme d'action, efficacité, effets secondaires

L’étude: « Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections » (lien) peut être un argument pour soutenir des sérologies généralisées dans la population non vaccinée et rendre tout à fait « acceptable » le fait que des ex-malades guéris ne veuillent pas se faire vacciner, les recenser et concentrer les efforts pour convaincre les anti-vaccins qui en plus ne sont pas naturellement immunisés.

Se référer aussi à l’article du Lancet, Infectious Diseases (lien), car en effet les personnes ayant fait la maladie présentent un faible risque de ré-infection et de complications au Delta !

Par contre cet article papier montre que si on ne meurt pas de l’infection, on a une immunité qui protège de la réinfection pendant un laps de temps limité. L’avantage de la vaccination, est qu’elle protège de faire de prime abord une maladie sévère, et protège du risque de décès. L’immunité naturelle n’étant pas homogène chez tout le monde, et le temps de protection conféré par une infection étant incertain (peu de recul actuellement, pas de donnée après 12 mois, risque de réinfection augmente avec le temps pour les autres coronavirus humains), il est de toute façon bénéfique de faire une dose de vaccin au moins chez les personnes préalablement infectées. Mais oui, c’est vrai, si on a préalablement été infecté (et qu’on n’en est pas mort), on a moins de risque de se faire réinfecter.

La stratégie est marquée par trois piliers.

Dans le cadre des piliers I (dépistage chez les personnes symptomatiques ou exposées à une personne testée positive) ou II (dépistage régulier), les prix sont fixés et réglés par une fiche d'information de l'OFSP.

Dans le cadre du pilier III (dépistage individuel), les prix sont fixés librement par les acteurs.

Pas de haut degré évidence. A ce jour, « le reste du monde » ne comprend pas le « rationnel » de cette décision…

1 dose de vaccin mRNA est insuffisante pour une bonne induction immunitaire

Parce que la Suisse a décidé de s’octroyer les meilleurs vaccins !

J&J envisage un schéma à 2 doses pour une meilleure induction immunitaire.

Pas besoin de certificat. Ils doivent s’inscrire sur le site et préciser en toute fin de formulaire qu’ils souhaitent faire le J&J et qu’elles ne sont pas enceintes.

Les tests rapides antigéniques dits « de confort » restent en effet gratuits pour les enfants et les jeunes de moins de 16 ans.
Au-delà de cet âge, la Confédération estime que tout le monde est à la même enseigne et a depuis plusieurs mois eu l’opportunité de compléter sa vaccination.

C’est en effet tout à fait incompréhensible. Il n’est en aucun cas dangereux de recevoir une vaccination après une maladie COVID, et quel que soit le taux d’anticorps. Cette patiente devrait reprendre rendez-vous.

Chez les hommes de moins de 30 ans, les myocardites vaccinales (6/100'000) surviennent après la 2e dose.

Technologie utilisant un virus vectoriel (adénovirus) non réplicatif où on l’insère un DNA non intégratif  fabriqué en laboratoire codant pour la protéine Spike,

Après « l’infection », le virus relâche son matériel génétique dans le noyau des cellules, et le DNA codant pour la protéine est retranscrit en RNA messager (mNA).

En cas de vaccination complète suivie de maladie il n’y a pas lieu de revacciner. Le certificat COVID de vaccination reste valable.

Il existe cependant une exception pour les personnes immuno-supprimées qui reste éligibles à une dose supplémentaire en cas de taux bas d’anticorps.

Se référer au rapport épidémiologique hebdomadaire (lien), dias couverture immunitaire, donnent ces chiffres globalement et par tranche d'âge.

Concernant les hospitalisations avec un COVID aigu de la 4e vague depuis mi-juillet 2021 (n= un peu plus de 300), la très grande majorité (environ 80%) des patients hospitalisés sont jeunes, avec peu de comorbidités et non vaccinés : 1/3 d’entre eux a eu besoin de soins intensifs ou intermédiaires en raison d’une maladie critique. Environ 20% des patients hospitalisés avec un COVID étaient vaccinés (n=67), mais seulement la moitié d’entre eux était hospitalisé pour un COVID sévère, l’autre moitié était hospitalisée en raison d’une comorbidité mais n’ont eu qu’un COVID léger. Ces patients hospitalisés vaccinés sont plus âgés et plus fragiles (plus comorbides, plus souvent immunosupprimés) que les patients non vaccinés. Uniquement 3 (dont 2 vaccinés à l’étranger), ont nécessité des soins intensifs. Selon le SMC, dans le canton de Genève, aucune différence significative du nombre d’hospitalisation lors d’infection post vaccination en fonction du vaccin utilisé n’a été observée.

Une analyse de survie en utilisant la méthode de Kaplan-Meier a été effectuée pour mesurer le niveau de protection des personnes vaccinées selon le vaccin administré.

Le nombre de personnes qui se sont infectées est de 2.9 personnes vaccinées avec Pfizer et de 1.6 personnes vaccinées avec Moderna sur 1'000 personnes suivies pendant 3 mois. Le risque d'infection est très faible pour les deux vaccins avec un effet protecteur légèrement supérieur pour le vaccin de Moderna. La différence n’est toutefois pas statistiquement significative (P value > 0.05).

  • Pour les statistiques des hospitalisations en Suisse, comment est-ce qu’on définit les statuts vaccinaux ? Les CDC américains et les statistiques allemandes compteraient comme non-vaccinés aussi les personnes ayant reçu 2 doses, jusqu’au 14e jour après la 2e dose.
  • ·Ainsi, on pourrait compter à tort comme non-vaccinées soit des personnes doublement vaccinées avec infections break-through, soit des personnes doublement vaccinées avec shedding vaccinal et effets secondaires graves du « vaccin » ?

Après la vaccination, comme le vaccin ne produit pas le virus en entier, on ne détecte pas de virus par PCR dans les voies respiratoires. Par ailleurs, le vaccin ne code que pour la protéine S du virus, les PCR les plus utilisées ont leurs cibles diagnostiques sur d’autres gènes (gène ORF1, E ou N), qui ne sont pas dans le vaccin. Il n’y a donc pas de shedding vaccinal.

Dans le canton de Genève, les données d'hospitalisation par statut immunitaire qui sont publiées dans le point épidémiologique hebdomadaire utilisent la définition suivante pour les personnes complétement vaccinées : les personnes hospitalisées qui ont :

  • Deux doses de vaccin et plus de 14 jours après la 2e dose ou
  • Une infection confirmée (PCR, antigène rapide) et une dose de vaccin, et plus de 14 jours après la dose unique

Non. Il est maintenant recommandé par l’OFSP que les personnes guéries se fassent vacciner dans les 3 mois qui suivent leur infection, après avoir cependant attendu 28 jours après leur test positif.

Jusqu’à 10 % de patients atteints du Covid ne développent pas d’anticorps anti-spikes (anticorps neutralisants) mais des anticorps anti-nucléocapsides (induisant une inflammation plus marquée ?)

A ce jour, on ne sait pas pourquoi chez certaines personnes le système immunitaire s’engage sur des réponses immunitaires différentes. Des infections préalables à d’autres coronavirus constituent « l’hypothèse » de base des études immunologiques.

  • Johnson et Johnson est homologué en Suisse, mais pas acheté par la Suisse
  • Astra Zeneca : en discussion, mais pas encore autorisé en Suisse
  • Pour l’instant Moderna et Pfizer disponibles en Suisse
  • CureVac (ARNm) achat de 5 millions de doses pour la Suisse (conclusions des études phase 3 en attente)
  • Novavax (vaccin inactivé à base de protéine » spike »), achat de 6 millions de doses pour la Suisse (conclusions études phase 3 en attente)

Pas encore de preuve sur l’efficacité de l’interchangeabilité, donc en Suisse pas encore admis de changer de marque. 

Pas de thromboses avec les vaccins mRNA, donc pas de thromboses répertoriées en Suisse.
Avec les vaccins vectoriels, chez les personnes jeunes il y a une suspicion d’un éventuel effet secondaire sous forme de thrombocytopénie thrombotique avec thrombose du sinus caverneux, encore en investigation. A ce jour, il est spéculé que les anticorps induits par le vecteur viral du vaccin interagissent avec les plaquettes.

De manière globale, à ce jour ce n’est pas constaté, sauf chez les patients ayant présenté la maladie avant la vaccination.

B. Indications, inscription sur le site, campagne de vaccination

Si infection virale présente avant 1 mois de la 1ère dose, prévoir la 2e dose vaccinale 1 mois après l’infection virale.
Si l’infection virale survient à partir de 1 mois de la 1ère dose vaccinale, on peut renoncer à la 2e dose, l’infection virale comptant pour une exposition antigénique.

Se référer au site « Recommandations cliniques », section « Vaccins Covid-19 » (lien)

Oui, la sérologie après 2 doses de vaccins (priming immunitaire) ne détermine pas si oui-non-   et quand pour la 3 dose qui garantit la maturation des plasmocytes.

Non, on sait que les myocardites à SARS-CoV-2 sont plus 6 fois plus fréquentes et plus sévères des myocardites post-vaccinales.

L’OFSP et la CFV ont accordé l’accès à la vaccination de rappel par un COVID-19 Vaccine Jannsen minimum 2 mois après la vaccination unique. Une primo-vaccination hérérologue est aussi possible (off-label), tout comme un rappel sur une primo-vaccination avec un vaccin mMRNA. Le tableau ci-dessous résume les différentes options, les délais et le contexte off-label.

* Chez les personnes de 18 ans et plus ayant présenté une réaction allergique, confirmée par un spécialiste, à l’un des composant d’un vaccin à ARNm (Comirnaty® ou Spikevax®) après la première dose.

Pour un schéma vaccinal particulier, il faut adresser les demandes à l’adresse mail suivante : vaccins.covid19(at)etat.ge.ch

Peut-être une erreur ! Une infection est de facto une exposition antigénique pouvant remplacer une vaccination, ainsi le booster avec Moderna est a priori une demi-dose.

Le schéma vaccinal contre le Covid est un schéma à 3 doses (« 2+1 »). Néanmoins les études épidémiologiques démontrent que les jeunes en bonne santé primo-vaccinés (2 doses de vaccins) sont très bien protégés contre les complications d’une ré-infection !

https://www.rts.ch/info/suisse/12803459-omicron-la-3e-dose-vraiment-utile-pour-les-jeunes-en-bonne-sante.html

L’échappement de l’Omicron c’est pour la ré-infection,mais la protection avec les vaccins actuels contre les complications des ré-infections reste très élevée! En bref, les vaccins protègent contre les complications et hospitalisations, beaucoup moins contre les ré-infections.

20 à 44 fois plus de risque d’hospitalisations pour celles et ceux qui ne présentent aucune immunité préalable !

Plus de la moitié des personnes hospitalisées COVID-19 hospitalisées ne sont pas vaccinées (alors que plus de la majorité de la population est vaccinée). Par ailleurs, les personnes COVID-19 vaccinées sont hospitalisées en raison de la décompensation d'une maladie concomitante. A titre d'exemple, 9 patients COVID-19 présents aux soins intensifs au 19.01.22 sont des patients non vaccinés et 2 sont vaccinés.

Non, 1 dose de booster avec un vaccin mRNA suffit.

Il n’y a pas besoin d’une 2ème dose de Pfizer. Est considérée comme entièrement vaccinée toute personne qui a reçu:

•          1 dose avant ou après une infection au COVID-19 confirmée (test PCR, test rapide antigénique, sérologie),

en respectant un intervalle minimal de 4 semaines;

•          ou 2 doses d’un vaccin reconnu en Suisse (Pfizer, Moderna)

•          ou 1 dose du vaccin Janssen;

•          ou 1 vaccin autorisé par l’EMA et conformément aux prescriptions du pays où elle a été vaccinée (BioNTech, Janssen, Novavax, Moderna, AstraZeneca);

•          ou 1 vaccin autorisé par l’OMS et conformément aux prescriptions du pays où elle a été vaccinée (Sinopharm, Sinovac, COVAXIN, COVOVAX, Comirnaty, Vaxzevria, Janssen, Spikevax, Novavax).

Il manque le dossier médical pour répondre à cette question. A voir avec les cardiologues et les experts à Infovac si nécessaire.

Sinon vaccin Pfizer à toutes et tous les moins de 30 ans !

Officiellement « rien » parce que on connaît pas le corrélât de protection après 2 doses ! La primo-vaccination contre la Covid est un schéma à 3 doses ( «2+1 »), ainsi recommander la 3ème dose dès 6 mois est la mesure la plus cost-effective pour le moment !

Oui, Pfizer à toutes et tous les moins de 30 ans, aussi pour ceux ayant reçu le Moderna pour le 2 premières doses.

Croix-Rouge : https://www.croix-rouge-ge.ch/aide-lacces-la-vaccination
Où : Croix-Rouge genevoise 9 route des Acacias Quand :

À partir du 2 novembre 2021 Mardi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

Documents à présenter : passeport ou pièce d’identité + preuve de séjour à Genève depuis au minimum 3 mois (ex: factures, lettres des HUG, etc.)

Oui, on recommande une vaccination pour renforcer l’immunité. A ce jour, on n’a pas déterminé le taux d’anticorps corrélant avec une protection dans un temps X.

Nuvaxovid (Novavax): le premier vaccin « inactivé» contre la Covid-19 en Europe. A ce jour, il n'y a pas de demande d'autorisation déposée auprès de Swissmedic.

Si l’infection a eu lieu minimum 4 mois après la 2e dose, cette infection vaut pour une exposition antigénique et le booster vaccinal peut être évité.

Si jamais, les recommandations vaccinales ont été mise à jour avec les toutes dernières infos sur le site des guidelines HUG : Recommandations concernant la vaccination  <- lien accessible sur internet

 

Le certificat ne peut être différent pour une personne qui voyagera, il correspond au nombre de doses reçues.

Pour une personne :

  • Covid + dose 1+ booster= certificat 2/2
  • Covid + dose 1 + dose 2= certificat 2/2

Les 2 !

Continuer avec le même vaccin, sauf pour les moins de 30 ans qui recevront le Pfizer uniquement.

L’accès est donné aux personnes qui résident dans le bassin genevois.

Pour toutes les personnes qui auront eu Astra Z à l’étranger, il faut envoyer un email à l’adresse vaccins.covid19(at)etat.ge.ch en ajoutant les preuves de la vaccination à l’étranger, la carte d’identité, la carte d’assurance et préciser le Natel et l’adresse de résidence.

Aucune recommandation officielle pour une 4e dose. Si situation particulière, envoyer la question à Infovac.

La DGS se mobilise et propose une vaccination de masse pendant les fêtes avec plus de 15'000 places disponibles.

Matrice de l’exposition antigénique au SARS-CoV-2

Source : Bulletin Infovac No 11-12 2021 www.infovac.ch

Se référer aussi au site “Sratégies amulatoires” de l’IuMFE:
https://www.unige.ch/medecine/iumfe/recommandations-cliniques/covid-19/vaccins-covid-19/types-specificites-contre-indications/

Un document a été établi par les HUG 15.11.21 pour préciser l'arbre décisionnel de la vaccination (3e dose et booster)

Schéma vaccination Covid-19

Quels qu’aient été les effets secondaires durant la maladie ou suite au vaccin sauf allergie sévère avec réaction de choc, la dose rappel-booster et la 3e dose sont recommandés.

En cas de doute, s’adresser à la consultation vaccin-HUG (COVID.postvaccin(at)hcuge.ch) ou au site Infovac (https://www.infovac.ch/fr/)

Population générale

2 doses à un mois d’intervalle
Si Covid + ≥28 jours (par test PCR, antigénique ou IgG)  avant vaccin :  vaccination complète, pas encore de recommandations pour une 3e dose booster ≥ 6 mois après la vaccination complète
Si Covid + ≥28 jours  (par test PCR, antigénique ou IgG anti-N) après vaccin : vaccination complète, pas encore de recommandation pour une 3e dose booster ≥ 6 mois après la vaccination complète

≥65 ans

2 doses à un mois d’intervalle, dose rappel-booster ≥ 6 mois après 2e dose
Si Covid +  avant vaccin : dose-rappel booster  ≥ 6 mois après dernière dose (qu’il y eu une ou deux doses)
Si Covid + ≥ 6 mois après vaccination complète : infection fait office de rappel, pas besoin de 3e dose
Si Covid+ < 6 mois après vaccination complète: booster de 3e dose ≥ 6 mois après infection.

Population vulnérable <65 ans avec critères OFSP (avec maladie chronique à haut risque)

2 doses à un mois d’intervalle, 1 dose rappel booster ≥ 6 mois de la 2e dose
Si Covid +  avant vaccin : dose-rappel booster  ≥ 6 mois après dernière dose (qu’il y ait eu une ou deux doses)
Si Covid + ≥ 6 mois après vaccination complète : infection fait office de rappel, pas besoin de 3e dose
Si Covid+ < 6 mois après vaccination complète: booster de 3e dose ≥ 6 mois après infection

Immunosupprimés

3 doses à un mois d’intervalle chaque fois, pas de dose rappel-booster nécessaire (et pas de sérologie nécessaire avant la 3e dose)

Non, les hospitalisations sont recommandées pour la surveillance d’éventuelles allergies sévères.

Pour les 65+ ans: ne pas tarder la 3e dose dès 6 mois parce augmentation de la protection aux complications!

Pour les 16-64: bonne protection des complications même au-delà des 6 mois, mais augmentation de la protection à la réinfection (!) donc diminution de la transmissibilité dans la communauté.

OUI Mixed & Matched « Moderna Pfizer » possible chez patients qui ne peut se déplacer et vaccination booster par l’Imad

La rassurer sur le lien de temporalité, lui indiquer que son risque de complications/hospitalisations à Delta/Omicron est votre première inquiétude…

Depuis 26 novembre, Pfizer à toutes et tous les moins de 30 ans (principe de précaution pour diminuer encore plus le rare risque de myocardite vaccinale (observée lors de la 2e dose chez les garçons de < 30 ans).

Une sérologie positive est corrélée avec un contact avec SARS-CoV-2. Jusqu’ici les études épidémiologiques suggèrent que les personnes infectées sont relativement bien protégées contre les complications du Delta/Omicron.

Par contre le taux exact d’anticorps corrélé avec une protection dans le temps n’est pas encore déterminé.

Par analogie on sait qu’après 3 doses de vaccin contre hépatite B, toute personne ayant un taux d’Ac > 100 U/l a une immunité à vie.

Pour le SARS-Cov on n’a pas encore tout le recul nécessaire.

Le transport des seringues n'est possible qu'avec le Pfizer. Pour toute personne vaccinée à domicile et avec une primo-vaccination Moderna, le mix&match est appliqué, la personne sera vaccinée avec le Pfizer en booster.

Ces personnes ne peuvent pas s'inscrire par la plateforme mais en envoyant un mail à l'adresse suivante : vaccins.covid19(at)etat.ge.ch

Lors de l'inscription en ligne une des questions est : 

En répondant oui, l'agenda s'ouvre et permet l'inscription. Il faudra que la personne prenne son ordonnance lors de la vaccination.

Se référer au diagramme établi par les HUG (12.11.2021) intitulé« Indications à une 3e dose de vaccin COVID-19 pour les patients » (document) réalisé à partir des recommandations de l’OFSP.

Une infection compte comme une vaccination s’il y a un minimum 6 mois de délai entre l’infection et la vaccination ou entre la vaccination et l’infection.

Schéma vaccination Covid-19

Quels qu’aient été les effets secondaires durant la maladie ou suite au vaccin, sauf allergie sévère avec réaction de choc, la dose rappel-booster et la 3e dose sont recommandés.

En cas de doute, s’adresser à la consultation vaccin-HUG (COVID.postvaccin(at)hcuge.ch) ou au site Infovac (lien)

Population générale

2 doses à un mois d’intervalle

Si Covid + ≥28 jours (par test PCR, antigénique ou IgG)  avant vaccin :  vaccination complète, pas encore de recommandations pour une 3e dose booster ≥ 6 mois après la vaccination complète
Si Covid + ≥28 jours  (par test PCR, antigénique ou IgG anti-N) après vaccin : vaccination complète, pas encore de recommandation pour une 3e dose booster ≥ 6 mois après la vaccination complète

≥65 ans

2 doses à un mois d’intervalle, dose rappel-booster ≥ 6 mois après 2e dose

Si Covid +  avant vaccin : dose-rappel booster  ≥ 6 mois après dernière dose (qu’il y eu une ou deux doses)
Si Covid + ≥ 6 mois après vaccination complète : infection fait office de rappel, pas besoin de 3e dose
Si Covid+ < 6 mois après vaccination complète: booster de 3e dose ≥ 6 mois après infection

Population vulnérable

2 doses à un mois d’intervalle, 1 dose rappel booster ≥ 6 mois de la 2e dose

Si Covid +  avant vaccin : dose-rappel booster  ≥ 6 mois après dernière dose (qu’il y ait eu une ou deux doses)
Si Covid + ≥ 6 mois après vaccination complète : infection fait office de rappel, pas besoin de 3e dose
Si covid+ < 6 mois après vaccination complète: booster de 3e dose ≥ 6 mois après infection

Immunosupprimés 

3 doses à un mois d’intervalle chaque fois, pas de dose rappel-booster nécessaire (et pas de sérologie nécessaire avant la 3e dose).

Choix du vaccin

A priori on redonne le même vaccin.

Stratégie mix : exceptionnellement, si le même vaccin n'est pas disponible ou qu'il n'y a pas d'alternative, un autre vaccin à ARNm est autorisé.

Si dose booster Moderna : demi-dose administrée (50 ug)

Si booster Pfizer : dose complète

Stratégie Mixed & Matched : bien que les études démontrent l’efficacité de l’interchangeabilité des vaccins homologues et hétérologues, en Suisse, le label officiel reste celui d’utiliser la même marque vaccinale.

Le Mixed & Matched est seulement toléré et nous ne devons pas laisser le choix aux patients ni aux vaccinateurs!

Pour l’instant, on ne recommande pas de booster pour les immuno-supprimés.

Désormais, 3 doses de vaccin ARNm (minimum 4 semaines entre chaque dose) sont recommandées à toutes les personnes ≥ 12 ans présentant une immunodéficience sévère.

Une sérologie après la 2e dose n'est plus requise. Une sérologie après la 3e dose est recommandée pour adapter les conseils.

Même réponse que celle donnée le 29 septembre soit:

Pour la 3e dose: sur le site des guidelines HUG accessible depuis l'extérieur lien vous trouvez la procédure pour annoncer les patients éligibles à une 3e dose. L'adresse email est: vaccination.CMU(at)hcuge.ch

Se référer au document HUG du 06.09.2021 ici

  • Si le patient a reçu 2 doses de vaccin, une 3ème dose est proposée.
  • Si le patient a déjà reçu 3 doses, on ne propose pas de dose supplémentaire pour l’instant.

Les données de sécurité de la 3e dose sont très rassurantes avec très peu d’effets secondaires rapportés (texte des recommandations OFSP sur virus mRNA Covid-19)

Comirnaty

La fréquence des Effets indésirables (EI) locaux et systémiques rapportés après la troisième dose est comparable à celle observée pour la deuxième dose.

EI locaux survenus le plus fréquemment chez les adultes de 18 à 55 ansdans les 7 jours suivant la vaccination de rappel : douleur au point d’injection (83 % contre 78,3 % après la 2e dose), tuméfaction (8 % contre 6,8 %), rougeur (5,9 % contre 5,6 %) (document d’information de la FDA du 17.9.1021).

EI systémiques les plus fréquents rapportés chez les adultes de 18 à 55 ansdans les 7 jours suivant la vaccination de rappel : fatigue (63,8 % contre 61,5 % après la 2e dose), céphalées (48,4 % contre 54 %), douleurs musculaires (39,1, % contre 39,3 %), frissons (29,1 % contre 37,8 %), douleurs articulaires (25,3 % contre 23,8 %), fièvre (8,7 % contre 16,4 %) (document d’information de la FDA du 17.9.2021).

Un mois après l’administration de la troisième dose, le nombre d’EIV recensés par système d’organes était inférieur à celui rapporté après la deuxième dose pour tous les participants de l’étude (n=12 995). La survenue de lymphadénopathie a plus souvent été observée chez les participants ayant reçu une vaccination de rappel (3e dose) que chez ceux ayant reçu les deux doses (5,2 % contre 0,4 %) (document d’information de la FDA du 17.9.2021).

Sur les 305  participants, aucun cas de myocardite, de péricardite ou d’anaphylaxie n’ont été signalés jusqu’à six mois après la vaccination de rappel.

Étant donné le faible nombre de personnes des groupes d’âge des 12-16 ans (n=11) et des 65-75 ans (n=12) ayant participé à l’étude de phase I, les données cliniques actuelles ne permettent pas d’inférer d’éventuelles différences de réactogénicité d’une tranche d’âge à l’autre.

Moderna

La fréquence des EIV locaux et systémiques rapportés après la vaccination de rappel est comparable (voire plutôt inférieure) à celle constatée après la deuxième dose.

EI locaux survenus le plus fréquemment chez les adultes âgés de 18 à 65 ans dans les 7 jours suivant la vaccination de rappel : douleur au point d’injection (86 % contre 88,4 % après la 2e dose), tuméfaction (24,8 % contre 22,6 %), rougeur (6,2 % contre 10,3 %) (document d’information de la FDA du 3.10.2021). Les EIV locaux étaient légèrement plus rares chez les participants âgés de ≥ 65 ans.

EI systémiques les plus fréquents rapportés chez les adultes âgés de 18 à 65 ansdans les 7 jours suivant la vaccination de rappel : fatigue (62 % contre 67,7 % après la 2e dose), céphalées (58,9 % contre 56,1 %), douleurs musculaires (49,6 % contre 57,4 %), douleurs articulaires (41,9 % contre 42,6 %), frissons (40,3 % contre 45,8 %), fièvre (7 % contre 15,5 %) (document d’information de la FDA du 3.10.2021).

Les médecins de famille peuvent de cas en cas selon l’évaluation personnalisée, faire un certificat pour les patients très vulnérables comme lors de la première campagne de vaccination (cf site Covid-19, IUFME, rubriques "Populations cibles prioritaires ici)

La liste des personnes très vulnérables avec des maladies chronique à haut risque est disponible ici.

Les patients peuvent aller sur le site et répondre au questionnaire, si elles remplissent les critères elles seront dirigées directement pour prendre rendez-vous.

Les 2 premières 2 doses (à 1 mois d’intervalle) INDUISENT le système immunitaire et la 3e dose booster (après 6 mois) assure la maturité immunitaire. La vaccination Covid comprend un schéma à 3 doses (2+1), tout comme pour l’hépatite B et l’encéphalite à tiques.

La 3e dose des immunosupprimé est de facto une dose de RATTRAPAGE pour ceux qui n’auraient pas répondu aux 2 premières ! Ce n’est pas un booster, et on ne doit pas attendre les 6 mois d’intervalle.

Le vaccin Moderna contient une dose de mRNA supérieure au vaccin Pfizer.

Non. On peut injecter une dose de vaccin contre COVID et une dose anti-grippal le même jour. Dans ce cas, il est proposé de faire une injection dans chaque épaule.

Oui. La vaccination de rappel est recommandée aux personnes qui ont reçu deux doses de vaccin, ou une infection confirmée et une dose de vaccin (dans cet ordre ou dans l’autre), en respectant un intervalle minimal de 4 semaines.

Oui vaccination dès 1 mois après la maladie et à n’importe quel moment.

La 2e dose n’est pas contre-indiquée, l’indication étant qu’une dose est suffisante pour ceux ayant eu la maladie.

Pour la 3e dose: sur le site des guidelines HUG accessible depuis l'extérieur lien vous trouvez la procédure pour annoncer les patients éligibles à une 3e dose. L'adresse email est: vaccination.CMU(at)hcuge.ch

Non, ce n’est pas une contre-indication. Mais en cas d’infection préalable et en l’absence d’immunosuppression, une seule dose de vaccin est nécessaire.

Sur la base des propriétés de ce vaccin et de l’autorisation de Swissmedic, l’OFSP et la CFV recommandent l’utilisation du vaccin Janssen® contre le COVID-19 chez les personnes suivantes :

  • Les personnes de 18 ans et plus qui ne peuvent se faire vacciner avec un vaccin à ARNm pour des raisons médicales (contre-indications médicales)
  • Les personnes de 18 ans et plus qui refusent les vaccins à ARNm
  • Une attestation ne sera pas requise pour se faire vacciner avec le Janssen.

Aucune demande d'autorisation n'a été déposée par Sinovac auprès de Swissmedic. En revanche, Sinovac est en cours d'évaluation par l'Agence européenne des médicaments (EMA).

Par ailleurs, les personnes vaccinées avec Sinovac et faisant partie d’un certain nombre de catégories (Suisses de l’étranger, diplomates, requérants d’asile ou personnes avec un permis de séjour) peuvent prétendre à un certificat COVID. Ce dernier n’est cependant valable qu’en Suisse.

Si les adolescents ont un test PCR positif à l'étranger, une seule dose de vaccin est nécessaire pour obtenir un certificat de vaccination. La demande doit être adressée en ligne à https://www.ge.ch/certificats-covid-19/formulaire-e-demarches-certificats-covid  en joignant le résultat du test.

Une 3e dose de rappel sera possiblement nécessaire mais pour l'instant, les données scientifiques disponibles ne permettent pas d’établir clairement quand et pour qui. Jusqu’à présent, la vaccination complète avec le vaccin à ARNm offre une très bonne protection contre les formes graves de la maladie et les hospitalisations, également chez les personnes vulnérables. Dès lors que ça ne sera plus le cas et que des recommandations seront publiées par l'OFSP et la CFV, vous serez informé et la vaccination avec la 3e dose de rappel sera mise en œuvre.

C'est ce que nous observons également au niveau cantonal. Ainsi, par exemple dans un EMS du canton, nous avions observé un 1er cluster en fin 2020 un cluster de 60 résidents contaminés par le COVID-19. Nous avons observé un 2e cluster récemment : le cas index était un collaborateur qui a travaillé durant sa période de contagiosité et a infecté les 7 résidents. Les contaminations se sont produites entre le 10 et le 16 septembre 2021. Aucune transmission entre résidents vaccinés n'a été observée. Le taux de couverture vaccinale, qui s'élève à 90% chez les résidents et 70% chez les collaborateurs dans cet EMS, a donc largement contribué à limiter la propagation du virus.

Les résultats de sérologies effectuées dans le but de recevoir un certificat COVID sont analysés par les médecins de la cellule COVID19 du SMC. Les résultats faux positifs existent. Dans ce contexte, pour les cas de sérologie avec taux « faiblement positifs », dans la zone grise, ou très proches du seuil, il est recommandé de recevoir 2 doses de vaccin au lieu d’une pour assurer une bonne protection contre le virus.

Le statut de vaccination et le statut de guérison sont des données de santé et donc des données sensibles. Il est possible de demander le statut vaccinal ou le statut de guérison (certificat COVID au lieu de certificat light) dans la mesure où cela est pertinent pour protéger le personnel et les personnes prises en charge (p. ex soins aux personnes immunosupprimées uniquement par du personnel vacciné).

Selon l’arrêté du 5 août 2021, le dépistage dans les cabinets médicaux est fortement recommandé. Les informations relatives sur l’implémentation et le remboursement de tests sont disponibles : https://www.ge.ch/covid-19-se-faire-tester/depistage-cible-repetitif

Ce schéma vaccinal n’a pas été validé. Cependant, pour le Johnson& Johnson, une seule dose de vaccin est nécessaire. Le patient aura donc un certificat de vaccination 1/1, prenant en compte la dose de J&J.

C. Vaccino-hésitation

Nous vaccinons toujours les vaccino-enthousiastes et avons 84'000 personnes en attente d'un rendez-vous. Une campagne de motivation devrait être mise en place par l'OFSP à la mi-mai.

D. Variants

Peu d'impact Omicron sur les soins intensifs adultes contrairement au Delta., pour le moment. Au Royaume-Uni, plus "avancé" dans l'épidémie, pareil, peu d'impact sur les SI mais impact hospitalier ++ en soins aigus.

L’Omicron a complètement déplacé le Delta dans la communauté début janvier. Les nouvelles hospitalisations ont environ 10-15 jours de retard, et on observe maintenant (mi-fin janvier), que la quasi totalité des nouvelles hospitalisations en raison d’un COVID sont dues à l’Omicron.

Se référer à la présentation de Dre P. Vetter : disponible sur le site IuMFE : Recommandations Cliniques / Covid-19/Variants/Types sous Variant Omicron (B.1.1.529)

https://www.unige.ch/medecine/iumfe/recommandations-cliniques/covid-19/variants/types/

La 5e vague en Suisse comme dans le reste de l’Europe est actuellement liée au variant Delta. L’augmentation journalière du nombre des cas dans la communauté, en particulier chez les 10-19 ans qui présentent la plus forte incidence et l’augmentation rapide des hospitalisations chez les tranches plus élevées ces dernières semaines résultent d’une intense circulation du virus au niveau communautaire due au variant Delta, beaucoup plus transmissible que les précédents. Dans ce contexte, le respect des mesures barrières et la vaccination, en particulier la dose de rappel chez les personnes déjà vaccinées et la primo-vaccination ont une place cruciale pour limiter les contaminations.

La mise en évidence du variant Omicron est récente, et date de début novembre 2021, et l’état des connaissances progresse au jour le jour. Omicron a été caractérisé de préoccupant par l’OMS le 26 novembre 2021 en raison d’un très grand nombre de mutations identifiées tout au long de son génome.

Sur le plan épidémiologique, on remarque une très nette augmentation du nombre de cas en Afrique du Sud, pays dans lequel ce variant circule actuellement très largement, associée à une augmentation des hospitalisations. Fait attendu, ce variant a été mis en évidence dans plus d’une 50aine de pays, principalement chez des personnes ayant un lien avec un voyage. C’est notamment le cas en Suisse, où moins d’une vingtaine de cas ont été recensés dans les 2 dernières semaines. De même, on observe aussi dans certains pays une transmission communautaire en progression, par exemple au Danemark ou au Royaume Uni. Ce sont des signaux préliminaires d’alerte, que le variant Omicron pourrait remplacer la Delta.

Les données épidémiologiques ne permettent pas à l’heure actuelle de conclure sur la sévérité d’Omicron, et il est important de garder à l’esprit que même si ce variant devait se révéler moins sévère, au vu de sa transmissibilité, un nombre important d’infections entrainerait en conséquence un nombre important d’hospitalisations. Un système est en place pour surveiller non seulement la circulation de ce variant dans le canton de Genève par réalisation d’un test supplémentaire au laboratoire de virologie des HUG sur les prélèvements positifs au SARS-CoV-2, mais aussi pour identifier rapidement les personnes hospitalisées qui pourraient être infectées par ce variant.
(lien vers le site des maladies virales émergentes : https://www.hug.ch/centre-maladies-virales-emergentes/programme-sequencage-national-du-sars-cov-2

Les premières études de laboratoire montrent une diminution des capacités de neutralisation d’Omicron par le sera de vaccinés et des personnes préalablement infectées, ce qui correspond à une probable diminution de la protection d’une immunité acquise au préalable contre une infection par le variant Omicron. Il est donc crucial dans ce contexte de faire une dose de rappel de vaccin, pour restimuler la production d’anticorps et être protégé au mieux. Par ailleurs, la protection des vaccins contre le développement d’une maladie sévère, qui dépend de l’immunité cellulaire T et qui est moins sensible aux mutations devrait être conservée.

Les premières études ont aussi confirmé que certains traitements utilisés en routine pouvaient avoir une efficacité diminuée contre ce variant Omicron, notamment certains anticorps monoclonaux, ce qui peut avoir une répercussion sur la pratique clinique.

Ce variant est étudié de très près par l’équipe de recherche du Centre des Maladies Virales Emergentes, dans son rôle de laboratoire de référence de l’OMS. L’Omicron a pu déjà être isolé à partir des échantillons cliniques, pour permettre rapidement d’étudier en laboratoire l’effet des vaccins, des traitements, et le risque de réinfection, et partager les données à l’international.

Les variants du SARS-CoV-2 sont la conséquence d’une accumulation dans le SARS-CoV-2 de mutations qui résultent d’erreurs de copie lors de la réplication virale. Plus il y a de nouvelles infections, plus il y a de virus qui se réplique et donc plus y a de risque de voir apparaitre ces mutations et donc des nouveaux variants.

Les différents variants apparaissent donc dans les endroits où la transmission est la plus forte, qui correspond aux lieux ou on note une absence/très faible vaccination. Aucune sélection de variant échappant à la vaccination n’a été décrite jusqu’à présent dans les pays dans lesquels le taux de vaccination est important. Lors des infections post vaccination, on ne retrouve pas non plus de variant particulier ou de mutation particulière (l’épidémiologie des variant causant les infections post vaccination suit l’épidémiologie des variants circulant dans la communauté). Une potentielle émergence de variant particulier qui échapperait plus facilement au vaccin est surveillée par le séquençage des infections post vaccination.

On attend des résultats plus détaillés, mais a priori le vaccin mRNA fonctionne bien contre le variant Delta.

La couverture des vaccins mRNA contre le variant Delta est de 88-90%.
A noter que cette protection se réfère contre les infections, alors que la protection contre les complications serait bien plus élevée !