1959, Jean Paulhan à Denis de Rougemont
Mardi [automne 1959]
Mon cher ami,
Nous avons parlé de vous justement à Giens, chez Saint-John Perse. Et je n’ai pas oublié cette première note sur Kassner (ni l’admirable K que vous avez donné plus récemment à Preuves : je crois qu’il faut en effet attaquer un texte obscur de tous les côtés à la foisa).
Que devenez-vous, et quand m’enverrez-vous un texte pour la NRF ? Bientôt, n’est-ce pas ? Et où en est l’Europe ? Je n’ai pas le sentiment qu’elle ait fait de grands progrès, depuis notre discussion. Mais là-dessus vous en savez plus que moi.
À vous, avec amitié.
Jean P.