Stefano Losa

Stefano Losa est né à Berne le 27 mai 1974. Il est titulaire d'un Doctorat ès Sciences Économiques et Sociales, mention sociologie à l'Université de Genève, d'un Diplôme de Spécialisation Post-Grade en ethnologie et anthropologie à l'Université de Lausanne et d'une licence en Sociologie à l'Université de Genève. Il a travaillé en tant que collaborateur scientifique au Forum Suisse pour l'étude des Migrations et de la Population (SFM).

Au sein de l'équipe Interaction & Formation, il collabore à un programme de recherche financé par le FNS sur les interactions en formation professionnelle initiale, dirigé par Laurent Filliettaz.

Il a également enseigné la sociologie et les sciences sociales à l'Ecole hôtelière de Lausanne (HES-SO).

Ses domaines de recherche portent notamment sur l'analyse des interactions verbales et sur la construction identitaire telle qu'elle se manifeste dans les situations d'échange. Dans ce domaine, il a dirigé une recherche dans le cadre du Programme National de Recherche "Diversité des langues et compétences linguistiques" (PNR56) portant sur les stratégies d'usage des langues dans des contextes institutionnels suisses (armée, associations sportives, administration fédérale, etc.). Dans sa thèse de doctorat, il a proposé une analyse des interactions plurilingues selon une sociologie des configurations sociales à partir d'une démarche ethnographique (ethnographie de la communication, sociolinguistique interactionnelle).

Il est un des membres fondateurs de l'Unité de Sociologie Visuelle du Département de sociologie de l'Université de Genève. Dans un tel contexte, il s'intéresse au recours à la caméra non seulement comme démarche d'analyse des interactions mais également comme réflexion au "rapport au terrain" ainsi que sur les formes de restitution (i.e. montrer certains formes de fonctionnement interactionnel...) qui, à leur tour, représentent une manière documentaire de montrer, expliquer, et présenter des pratiques sociales en général ainsi que des acteurs en activités.

Il s'est également intéressé aux questions portant sur la migration (asile, marché du travail et santé des migrants) et sur la notion de handicap en tant que construction sociale.

Il est notamment l'auteur, avec Etienne Piguet, de l'ouvrage Travailleurs de l'ombre? Demande de main-d'œuvre du domaine de l'asile et ampleur de l'emploi d'étrangers non déclarés en Suisse (Seismo, 2002).