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Exercices et corrigés

Exercice 1

Créer les formes suivantes.

Vous pouvez utiliser les règles vues précédemment et le paradigme du verbe fort. Par contre, il ne faut pas regarder le paradigme des verbes פ״נ et פ״וי.

נגשׁ, Qal, narratif, 3e m. sg.

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נטה, Hifʿil, qatal, 2e f. pl.

 

נבא, Nifʿal, qatal, 3e m. sg.

 

ישׁב, (verbe פ״ו), Nifʿal, qatal, 3e f. sg.

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ישׁב, (verbe פ״ו), Qal, yiqtol, 2e f. sg.

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הלךְ, Qal, impératif, m. sg.

 

יטב, (verbe פ״י), Hifʿil, qatal, 3e m. sg.

 

 

Solution exercice 1

נגשׁ, Qal, narratif, 3e m. sg.

וַיִּגַּשׁ

Le nûn de la racine s'assimile lorsqu'il forme une syllabe fermée avec l'élément préformant (dāgeš dans le gimæl). La vocalisation pataḥ sous le gimæl s'explique par le fait que ce verbe est de type kābed.
Verbe fort → וַיִּכְבַּד.

נטה, Hifʿil, qatal, 2e f. pl.

הִטִּיתֶן

Comme dans le cas précédent, le nûn de la racine s'assimile à la deuxième radicale (dāgeš dans le ṭêt). Comme ce verbe est aussi un ל״ה, un yôd (mater lectionis) apparaît devant l'afformante qui commence par une consonne.
Verbe fort → הִקְטַלְתֶּן.

נבא, Nifʿal, qatal, 3e m. sg.

נִבַּא

Le nûn de la racine s'assimile en syllabe fermée avec l'élément préformant.
Verbe fort → נִקְטַל.

ישׁב,(verbe פ״ו), Nifʿal, qatal, 3e f. sg.

נוֹשְׁבָה

Au Nifʿal qatal des verbes de type פ״ו, le wāw primitif réapparaît comme mater lectionis à la place du yôd de la racine.
Verbe fort → נִקְטְלָה.

ישׁב,(verbe פ״ו), Qal, yiqtol, 2e f. sg.

תֵּשְׁבִי

Le yôd de la radicale disparaît et est accompagné d'une vocalisation ṣerê sous la préformante qui constitue l'allongement de la voyelle de la préformante.
Verbe fort → תִּקְטְלִי.

הלךְ, Qal, impératif, m. sg.

לֵךְ

Ce verbe se comporte comme un פ״ו, lla première lettre de la racine disparaît à l'impératif.

יטב,(verbe פ״י), Hifʿil, qatal, 3e m.s g.

הֵיטִיב

Les vrais פ״י maintiennent toujours le yôd de la racine comme mater lectionis au Qal et Hifʿil yiqtol (au Hifʿil, il y a contraction : ha + y = hê).
Verbe fort → הִקְטִיל.


Analysez et traduisez les formes verbales suivantes. Signalez et expliquez ce qui change par rapport aux verbes forts.

וַיִּגַּע

 

גַּע

 

נוֹלַד

 

הִטִּיתֶם

 

קַחַת

 

תּוּשַׁב

 

מַטֶּה

 

הֻגָּשׁוּ

 

נָתַתִּי

 

יְנַסּוּ

 

תֵּת

 

תִּקַּח

 

לֵךְ

 

אוּכַל

 

יַפִּילוּ

 

יוֹלִיךְ

 

הוֹצִיא

 

וַיַּצִּקוּ

 

נִבְּאוּ

 

אוֹרִיד

 

וַנֵּשֵׁב

 

נִגָּשִׁים

 

קַח

 

יִיטַב

 

תִּוָּרֵא

 

תִּירְאִי

 

מוֹשִׁיעַ

 

הֵיטַבְתָּ

 

 

Solution exercice 2

וַיִּגַּע

נגע, Qal, narratif, 3e m.sg., le nûn de la racine s'assimile dans le gimæl. Dans la forme forte, le nûn fermerait la syllabe, il peut donc s'assimiler. Ce verbe est également un verbe à 3e gutturale.
Verbe fort → וַיִּקְטֹל.

גַּע

נגע, Qal, impératif, m. sg., le nûn de la racine tombe à l'impératif. Le dāgeš dans le gimæl est ici un dāgeš doux.

נוֹלַד

ילד, Nifʿal, qatal 3e m. sg., il s'agit d'un פ״ו, Au Nifʿal, qatal, comme au Hifʿil, le yôd de la racine est remplacé par un wāw qui fonctionne comme mater lectionis. Il s'agit du wāw primitif qui réapparait ici. 
Verbe fort → נִקְטַל.

הִטִּיתֶם

נטה, Hifʿil, qatal, 2e m. pl. Il ne reste qu'une seule lettre de la racine, le ṭêt. Le nûn s'est assimilé au Hifʿil. Il fermerait la syllabe. Mais il s'agit aussi d'un ל״ה , suivi d'une afformante commençant par une consonne, le h est remplacé par la mater lectionis yôd.

קַחַת

לקח, Qal, infinitif construit, "prendre", ce verbe très courant se comporte comme un פ״נ. Le lāmæd tombe donc à l'infinitif. La désinence tāw, féminine, est caractéristique de l'infinitif construit des verbes פ״נ.

תּוּשַׁב

ישׁב, Hofʿal, yiqtol, 3e f. sg. ou 2e m. sg., le yôd de la racine est remplacé par la réapparition du wāw primitif au yiqtol du Hofʿal, mater lectionis vocalisée "ou" puisque nous sommes au Hofʿal.
Verbe fort → תָּקְטַל.

מַטֶּה

נטה, Hifʿil, participe, masc.sing., le mêm vocalisé pataḥ est caractéristique du participe Hifʿil. Assimilation du nûn donc redoublement du ṭêt, les ל״ה se termine toujours au participe par un segôl, quelque soit le mode. 
Verbe fort → מַקְטִיל.

הֻגָּשׁוּ

נגשׁ, Hofʿal, qatal, 3e pl., redoublement du gimæl indique une assimilation d'un nûn.

נָתַתִּי

נתנ, Qal, qatal, 1re sg., le début de la forme est normal. Le nûn final va être assimilé dans la lettre qui suit, le tāw de l'afformante (dāgeš dur).
Verbe fort → קָטַלְתִּי.

יְנַסּוּ

נסה, Piʿel, yiqtol, 3e pl., redoublement dans le sāmæk, le yôd vocalisé šewaʾ est caractéristique du yiqtol Piʿel le heʾ final disparait puisqu’il est suivi d'un élément afformant commençant par une voyelle.

תֵּת

נתנ, infinitif construit, le nûn final s'assimile à la désinence féminine tāw et le nûn premier disparait à l'infinitif construit, il s'agit d'une règle particulière des פ״נ.

תִּקַּח

לקח, Qal, yiqtol, 3e f. sg ou 2e m. sg., ce verbe se comporte comme un פ״נ, le lāmæd, 1re radicale, s'assimile à l'intérieur du qôph.

לֵךְ

הלךְ, Qal, impératif, m. sg., הלךְ se comporte comme un פ״י, comme pour tout les פ״יו, la 1re radicale disparait à l'impératif.

אוּכַל

יכל, Qal, yiqtol, 1sg., formation particulière au Qal yiqtol puisqu'il se présente comme un Hofʿal, mais il s'agit d'un Qal, il faut le savoir, c'est une exception de ce verbe.

יַפִּילוּ

נפל, Hifʿil, yiqtol, 3m.pl., assimilation du nûn dans le peʿ, sinon il y a les caractéristiques du Hifʿil, la vocalisation "a-î".

יוֹלִיךְ

הלךְ, Hifʿil, yiqtol, 3m.sg., le wāw des פ״ו réapparaît au Hifʿil comme mater lectionis, vocalisation "ô" (הלךְ se comporte comme un פ״ו). Nous avons ici aussi l'autre caractéristique du Hifʿil, le "i" long entre la 2e et la 3e radicale.

הוֹצִיא

יצא, Hifʿil, yiqtol, 3m.sg., le wāw des פ״ו réapparaît au Hifʿil comme mater lectionis, vocalisation "ô". Nous avons ici aussi l'autre caractéristique du Hifʿil, le "i" long entre la 2e et la 3e radicale.

וַיַּצִּקוּ

יצק, Hifʿil, narratif, 2e pl., il s'agit d'un פ״וי mais qui se comporte comme un פ״נ. Il s'agit d'une caractéristique des verbes פ״וי dont la 2e radicale est (sauf יצא, cf. Ci-dessus). Le yôd de la racine s'assimile dans le ṣāde, il le redouble.

נִבְּאוּ

נבא, Nifʿal, qatal, 3e pl., le nûn de la racine s'assimile (le nûn présent est celui du Nifal, le nûn de la racine est marqué par le redoublement du bet) (Verbe fort → נִקְטְלוּ). On aurait pu imaginer qu'il s'agisse d'un Piʿel, qatal, 3e pl. mais cette racine n'est pas attestée au Piʿel.

אוֹרִיד

ירד, Hifʿil, yiqtol, 1re sg., le wāw des פ״ו réapparaît au Hifʿil comme mater lectionis, vocalisation "ô". Nous avons ici aussi l'autre caractéristique du Hifʿil, le "i" long entre la 2e et la 3e radicale.

וַנֵּשֵׁב

ישׁב, Qal, narratif, 1re pl., C'est un פ״ו, au Qal, yiqtol, le yôd de la racine disparait impliquant une allongement de la voyelle qui le précède. Le ḥîræq devient ṣerê.

נִגָּשִׁים

נגשׁ, Nifʿal, participe pluriel. Le "-îm" est classique des participes pluriel, nous avons assimilation du nûn de la racine dans le gimæl.

קַח

לקח, Qal, impératif, m. sg., comme pour les פ״נ, à l'impératif, la 1re radicale disparait.

יִיטַב

יטב, Qal, yiqtol, 3e m. sg., il s'agit d'un véritable פ״י, le yod se maintient donc comme mater lectionis au Qal et Hifʿil, yiqtol.

תִּוָּרֵא

ירא, Nifʿal, yiqtol, 3e f. sg. ou 2e m. sg., il s'agit d'un פ״ו, le wāw primitif réapparaît mais au Nifʿal yiqtol, la 1re radicale est redoublée, le wāw ne peut donc pas être mater lectionis, il garde alors sa valeur consonantique.
Verbe fort → תִּקָּטֵל.

תִּירְאִי

ירא, Qal, yiqtol, 2e f. sg., dans certain cas quand il s'agit de פ״ו, les verbes maintiennent le yod comme s'il s'agissait de véritable פ״י. C'est le cas ici. Si tel n'était pas le cas, le yod aurait du disparaître et allonger la vocalisation de la préformante.

מוֹשִׁיעַ

ישׁע, Hifʿil, participe actif, m. sg., le wāw des פ״ו réapparaît au Hifʿil comme mater lectionis, vocalisation "ô". le mêm indique le participe, le pataḥ furtif est présent à cause de la 3e gutturale.

הֵיטַבְתָּ

יטב, Hif'il, qatal, 2e m. sg.